vendredi, 20 juillet 2012
IL RESTE PEU DE TEMPS
Le soleil dessèche un peu plus les brindilles
Le silence de l'après midi inquiète
Les fleurs attendent le coucher
Du soleil pour boire enfin
Et les abeilles travaillent
Il reste peu de temps pour profiter
D'un ciel sans nuages.
13:39 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : eté, soleil, vacances, société, poèmes, poésie, poète, écriture
samedi, 02 juin 2012
LA LUNE DES FLEURS (Marceline DESBORDES VALMORE - 1786-1859)
Douce lune des fleurs, j'ai perdu ma couronne !
Je ne sais quel orage a passé sur ces bords.
Des chants de l'espérance il éteint les accords.
Et dans la nuit qui m'environne,
Douce lune des fleurs, j'ai perdu ma couronne !
Jette-moi tes présents, lune mystérieuse.
De mon front qui pâlit ranime les couleurs ;
J'ai perdu ma couronne et j'ai trouvé des pleurs ;
Loin de la foule curieuse,
Jette-moi tes présents, lune mystérieuse.
Entrouve d'un rayon les noires violettes,
Douces comme les yeux d'un séduisant amour.
Tes humides baisers hâteront leur retour.
Pour cacher mes larmes muettes
Entrouve d'un rayon les noires violettes.
16:35 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, poète, livres, auteur, fleurs
jeudi, 24 mai 2012
DANS LE SILENCE
Dans le silence
Elle compose des poèmes
Dans le silence
Elle imagine des histoires
Elle cherche dans sa mémoire
Elle choisit les mots qu'elle aime
Sans savoir qui les aimera
Sans savoir qui les lira.
19:13 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, société
samedi, 05 mai 2012
PARDON
Il fait bon s'endormir sur un sourire de pardon ; chaque pensée s'épanouit en une tige d'argent irréelle.
Et la main de celui qui plante les âmes caresse, compatissante, toute la nuit, chaque battement du coeur.
(Mme Desanka MAKSIMOVIC, Poèmes ; Prières du soir)
21:41 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : citation, poèmes, poètes, auteurs, société
dimanche, 15 avril 2012
SOLEIL QUI PERCE LES NUAGES
Le soleil qui perce les nuages
Tombe sur les monts et le paysage
Gris et vert se fond comme sur la toile
Paysages nouveaux se dévoilent.
(sur les photos, paysages d'Auvergne)
16:59 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poèmes, poésie, vacances, société, paysages, écriture
mardi, 03 avril 2012
Paul Jean TOULET : CHEVAUX DE BOIS
A Pau, les foires Saint Martin,
C'est à la Haute Plante
Des poulains, crinière volante,
Virent dans le crottin.
Là-bas, c'est une autre entreprise
Les chevaux sont en bois,
L'orgue enrhumé comme un hautbois,
Zo' sur un bai cerise.
Le soir tombe. Elle dit : "Merci,
Pour la bonne journée !
Mais j'ai la tête bien tournée..."
Ah, Zo' : la jambe aussi.
07:23 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poésie, poèmes, écriture, société, livres, auteur
samedi, 31 mars 2012
VOILA L'ETE
Soudain l'été est là
Il tombe sur tes bras
Tu enfiles ton blouson
Tu sors de la maison
Le jaune le blanc le bleu
Et le soleil dans tes yeux
Fondent dans ta tête
Ton blouson tu jettes
Tes instincts primitifs
En nombre effectif
Regardent les pieds nus
Comme si tu avais bu
La fontaine sacrée
Sur les murs à la craie
De doux mots s'échangent
Comme si deux anges
Etaient passés par là
Pour dire leurs émois
A la terre entière
Murmure la rivière
Cachée dans les sous-bois
L'été reprend ses droits
Sous le soleil en roi
Les oiseaux en émoi
Dans les branches en croix
Oublient le monde froid
Tu penses à voyager
C'est une belle idée
Liberté ! Liberté !
Heureux ! Voilà l'été.
16:20 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : société, temps, poésie, poèmes, écriture, soleil, été
samedi, 17 mars 2012
MA MERE (THEODORE DE BANVILLE - 1823-1891)
Bien que né à Moulins, Théodore de Banville se veut poète parisien.
Venu dans la capitale à l'âge de 7 ans, ce fils d'aristocrates républicains, refusant l'ordre bourgeois, cette "apothéose de l'épicerie", affirme très tôt son engouement pour la poésie.
Ami de Baudelaire, ses poèmes, salués comme des chefs-d'oeuvre par Hugo et Gautier, en font un chef de file des jeunes poètes, des Parnassiens notamment. Daudet, Mallarmé, Maupassant, Verlaine, Courteline, Coppée fréquentent son salon.
Il imite les genres poétiques moyenâgeux, écrit des pièces de théâtre en vers... Mais son étoile pâlit avec l'arrivée, sur le devant de la scène poétique, des symbolistes.
Sur la fin de sa vie, la prose l'emporte sur la poésie.
Le maître a été dépassé par ses disciples mais n'en éprouve aucune amertume.
A MA MERE
Lorsque ma soeur et moi, dans les forêts profondes,
Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux,
En nous baisant au front tu nous appelais fous,
Après avoir maudit nos courses vagabondes.
Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes
De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux,
Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux,
Tu mêlais en riant nos chevelures blondes.
Et pendant bien longtemps nous restions là blottis,
Heureux, et tu disais parfois : O chers petits !
Un jour vous serez grands, et moi je serai vieille !
Les jours se sont enfuis, d'un vol mystérieux,
Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille
Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.
15:26 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : auteur, poésie, poète, poèmes, écriture, société
samedi, 18 février 2012
DUALISME (Paul GERALDY)
Chérie, explique-moi pourquoi
Tu dis "MON piano, MES roses",
et : "TES livres, TON chien"... pourquoi
Je t'entends déclarer parfois :
"c'est avec MON argent à MOI
Que je veux acheter ces choses."
Ce qui m'appartient t'appartient.
Pourquoi ces mots qui nous opposent :
le tien, le mien, le mien, le tien ?
Si tu m'aimais tout à fait bien,
Tu dirais : "LES livres, LE chien"
Et : "NOS roses".
(En photo : pigeons dans une rue de Montpellier)
15:37 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : poésie, poèmes, poète, écriture, chansons
samedi, 28 janvier 2012
RENAISSANCE
Il l'avait sortie des vagues noires
L'avait posée devant le miroir
Il caressa ses longs cheveux noirs
Ainsi commençait leur histoire
Elle, soupirant tristement, parla
En ouvrant les yeux et l'embrassa
Il lui tendit une bague en or
Ils s'embrassèrent encore et encore.
Ainsi commençait leur histoire
Une renaissance, on peut y croire ?
15:57 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poèmes, écriture, société, amour