dimanche, 22 janvier 2012
QUELQUE PART
Les jours anciens fuient
Dans l'encre de la nuit
Les paroles s'envolent
Les pensées se bousculent
Et les idées changent
Comme les temps changent
Idées noires ou bonnes
N'en dire à personne
Qui pourrait les vendre
Sans pouvoir se défendre
Les gens absents parlent
Seule la pluie pleure
Les souvenirs meurent
Je reste fidèle
A moi, à vous
A toi, à tous
Ceux qui m'aiment quelque part
Ce n'est pas par hasard.
17:39 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : écriture, poèmes, poète, société
mardi, 06 décembre 2011
CIEL PASTEL
Ciel pastel de gris et de bleus
Les hommes pensent en levant les yeux
A la pluie qui vient se cacher
Dans tes formes ouatées
Dans cette rue passent
Des parapluies qui pleurent
De toutes les couleurs
Et sous le plafond gris
Seuls les enfants rient
Et quoi que l'on fasse
Sol trempé sous mes pieds
Fait de grandes flaques.
18:58 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poésie, poèmes, écriture, culture, société
mardi, 08 novembre 2011
PAR UN MAUVAIS TEMPS (Alfred de Musset)
Elle a mis, depuis que je l'aime
(Bien longtemps, peut être toujours),
Bien des robes, jamais la même ;
Palmire a dû compter les jours.
Mais, quand vous êtes revenue,
Votre bras léger sous le mien,
Il faisait, dans cette avenue,
Un froid de loup, un temps de chien.
Vous m'aimiez un peu, mon bel ange.
Et, tandis que vous bavardiez,
Dans cette pluie et cette fange
Se mouillaient vos chers petits pieds.
Songeait-elle, ta jambe fine,
Quand tu parlais de nos amours,
Qu'elle allait porter sous l'hermine
Le satin, l'or et le velours ?
Si jamais mon coeur désavoue
Ce qu'il sentit en ce moment,
Puisse à mon front sauter la boue
Où tu marchais si bravement !
15:18 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : posie, poèmes, poètes, pluie, mauvais temps
mercredi, 26 octobre 2011
ELLES ONT POSE POUR MOI
Les feuilles ont posé
pour moi.
Pas une seule
Ne ressemble à
Une autre.
19:03 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : nature, saisons, automne, poésie, poèmes
dimanche, 23 octobre 2011
André CHENIER (1762-1794)
Né à Constantinople d'un père consul de France et d'une mère grecque, André CHENIER fait ses études en France, d'abord à Carcassonne, puis au Collège de Navarre, établissement réputé, parmi les jeunes nobles.
Comme eux, il veut faire carrière dans les armes mais, s'étant ennuyé ferme après une année de garnison à Strasbourg, il revient à Paris hanter les salons où son charme ne laisse pas indifférent ses hôtesses, avec l'espoir de se faire un nom dans la litterature.
En 1787, il part à Londres comme secrétaire de l'ambassadeur de France. Il s'y ennuie et prend un congé pour, en 1789, venir assister aux premières journées révolutionnaires. Il s'en prend violemment à Robespierre et aux organisateurs de la Terreur qui ne lui pardonneront pas, tandis que son frère Marie-Joseph, auteur du Chant du départ, devient le chantre de l'ardeur républicaine.
Recherché pendant la Terreur, (n'a-t-il pas osé écrire un poème à la gloire de Charlotte Corday, qui a assassiné Marat !) André CHENIER, qui s'est réfugié à Versailles, est arrêté alors qu'il venait rendre visite à Pussy à la famille d'un ami emprisonné. Enfermé à la prison de Saint Lazare, où il s'éprend de Mlle de Coigny, La jeune Captive (qui survivra), il fait sortir les poèmes qu'il rédige sur des morceaux de papier dans des corbeilles à linge.
Durant son procès, instruit par des illétrés, CHENIER fort de son innocence, refuse de se défendre. Il est condamné à mort, victime d'une justice expéditive qu'il a dénoncée. Ce poète qu'on assassine à 32 ans monte sur l'échafaud en récitant des vers de Racine. Son oeuvre n'est publiée qu'une vingtaine d'années après.
MON BEAU VOYAGE ENCORE...
Mon beau voyage encore est si loin de sa fin !
Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin
J'ai passé les premiers à peine.
Au banquet de la vie à peine commencé
Un instant seulement mes lèvres ont pressé
La coupe en mes mains encore pleine.
Je ne suis qu'au printemps. Je veux voir la moisson,
Et comme le soleil, de saison en saison,
Je veux achever mon année.
Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin,
Je n'ai vu luire encore que les feux du matin,
Je veux achever ma journée...
14:49 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poèmes, poètes, écriture, dix huit ème siècle)
samedi, 22 octobre 2011
22 OCTOBRE 1921-29 OCTOBRE 1981
Qui n'a pas chanté sur les disques de BRASSENS ? Trente ans après sa mort, il nous manque encore.
Opéré d'un rein en 1963, il perd en peu de temps 30 kilos. En août 1980, de violentes douleurs abdominales se réveillent ; il souffre d'un cancer de l'intestin.
En novembre 1980, il est opéré à Montpellier dans la Clinique du Docteur BOUSQUET avant de subir une autre opération début 1981 à l'hôpital américain de Neuilly. Le 29 octobre 1981, à 23 h 14, il décède dans la maison du Docteur BOUSQUET, à St Gély du Fesc, près de Montpellier.
La camarde qu'il avait tant nargué, l'a fauché... (Extrait de Hors Série de MIDI LIBRE).
15:33 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : brassens, chanteur, écriture, poèmes, hommage
samedi, 24 septembre 2011
DANS LE SABLE
Devant l'océan désert
Un soleil pâle se libère
Et les étoiles de mer
Dans le sable macèrent
La mer oublie sa colère
Devenue légendaire
Devant ce cimetière
De coquillages se taire
Est devenu populaire
Sur ta peau le sel amer
Dessine de petites rivières
Le vent courbant la bruyère
Te prend pour une étrangère
Tes cheveux au vent luttèrent
Sur le sable et imitèrent
Les perverses vipères.
18:17 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, poèmes, écriture, livres, société, été, vacances
samedi, 17 septembre 2011
LA FEE
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains malformées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
(Stéphane MALARME)
15:37 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, poèmes, poète, livre, auteur, société, culture, littérature
mercredi, 14 septembre 2011
LES BOUCHONS
Les bouchons du matin
Forment des p'tits boudins
Métalliques et changeants
Sinueux et mouvants.
18:53 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poésie, poèmes, poètes, société, écriture
dimanche, 28 août 2011
CIEL ROUGE
Dans tes pensées plurielles
Tu regardes le ciel
Ciel rouge dans la nuit
Comme la peur te poursuit
Et la fièvre te prend
Se cognent les jugements
Dans ton corps fatigué
Alors tu t'es levé
Pour les assassiner
Avant de te miner.
15:26 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : poésie, poèmes, poètes, société, écriture, livre, recueil