samedi, 28 novembre 2009
SERGE VOYAGE (Le Journal de Juliette, n° 58)
Serge est parti pour DAKAR puis pour LAS PALMAS. Il n'oublie pas d'envoyer des cartes postales à Juliette qui essaie d'imaginer la vie qu'il mène là-bas. Elle aimerait bien qu'il lui parle un peu plus de ses journées sur le porte-avion et de ses escales multiples.
Albert sait que Juliette a un petit ami et qu'ils s'écrivent souvent. Il en devient jaloux et pose trop de questions. Juliette est quelquefois embarrassée. Albert s'étonne : "tu n'as jamais flirté avec et il t'écrit comme ça ?".
Juliette en a assez des rapports de force qu'Albert lui impose et qui n'ont rien à voir avec de l'amour. Le ton monte de plus en plus entre eux. Serge était là bien avant qu'Albert n'entre dans la vie de Juliette. Serge n'a rien promis à Juliette, Juliette n'a rien promis à Albert ni à Serge. La situation devient complexe.
Le 29 novembre, quand Juliette entre dans le Café Chez Paul, elle aperçoit Albert et ses copains. Ils ont bu plus que de raison. Un copain lance à Albert : "Oh ! elle me plait ta copine ! Tu es aussi en formation dans notre Centre ?" Juliette répond affirmativement. "Oh ! Chouette !" s'exclame-t-il.
19:28 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : souvenirs, journal intime, culture, écriture
dimanche, 01 novembre 2009
COMBLER LE VIDE (Le journal de Juliette n° 56)
C'est vendredi et la plupart des étudiants rentrent chez eux le week end. Laurent propose à Jasmine, Sigrid et Juliette de les conduire en voiture à la gare pour 17 heures. Elles acceptent volontiers. Jasmine leur confie que Régis raconte à tout le monde que Juliette a "couché" avec lui le mois dernier. Mais heureusement, personne ne le croit. Il est définitivement écarté de la bande.
Le mercredi suivant, Juliette sort avec Albert et flirte avec lui. Elle le trouve très doux et a peur de s'attacher à lui. Elle avait écrit le jour de son anniversaire : "je suis libre de sortir avec qui je veux, de fréquenter qui je veux". Mais dans sa tête, elle ne voit que Serge qui lui manque beaucoup. Ce ne sont pas les lettres régulières qu'ils s'envoient qui comblent le vide qu'elle ressent en ce mois de novembre. Elle écrit sur son petit carnet : "Loin de toi il n'est plus rien que j'aime".
15:33 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : souvenirs, journal intime, écriture, culture
samedi, 10 octobre 2009
PETIT SONDAGE
JUSTE UNE PETITE QUESTION :
Qu'aimez-vous lire sur mon blog ?
18:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : internet, blog, écriture, notes
vendredi, 09 octobre 2009
OCTOBRE
Octobre en bruine
Hiver en ruine
22:49 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : citation, culture, écriture, livre
dimanche, 04 octobre 2009
MARIE FRANCOISE (Le journal de Juliette n° 54)
Marie Françoise, jolie brunette aux yeux marrons et le nez saupoudré de taches de rousseur, était devenue la première camarade de formation de Juliette depuis la mi-septembre.
Elles se retrouvaient côte à côte en cours et, le soir, aimaient faire un tour dans les rues de la ville.
Malheureusement, au bout de 5 semaines, Marie Françoise annonce à Juliette qu'elle va abandonner les cours, qu'elle ne s'y sent pas bien, que la formation ne l'intéresse pas.
Juliette accepte la décision de sa copine sans comprendre vraiment ce qui la pousse à ce choix.
Marie Françoise invitera Juliette à passer un week end chez ses parents. Elle lui présentera Jacques, son fiancé.
Ce jour là, la maman de Marie Françoise lui montrera en exemple Juliette en disant : "ta copine est plus raisonnable que toi, elle est sérieuse..., tu pourrais faire un effort". Mais rien ne la fera changer d'avis.
Juliette gardera toute sa vie le livre prêté par sa camarade sans jamais pouvoir lui rendre car les correspondances envoyées par l'une à l'autre s'espaceront pour disparaître au bout d'un an. Juliette ne saura jamais ce qu'est devenue Marie Françoise.
16:03 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : journal intime, écriture, textes brefs, nouvelles, culture
samedi, 03 octobre 2009
MOTS ARDENTS
Comme une veuve derrière sa mantille
Elle cache ses peurs dans ce lieu
Elle espérait beaucoup mieux
Que tous ces mots ardents
Trop mornes, claquants, violents
Pour de simples broutilles
Quand deviendront-ils meilleurs
Tous ces gens bien querelleurs ?
Puis elle se métamorphose
Pour éviter leurs névroses.
(26.09.09)
17:47 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : écriture, poèmes, poésie, poète, culture
samedi, 26 septembre 2009
APRES LES COURS (Le Journal de Juliette, n° 53)
Les nouvelles camarades de Juliette s'appellent : Marie Françoise, Jasmine, Sigrid, Erika et Jenny.
Après les cours, Marie Françoise et Juliette se retrouvent au Bar de l'avenue avec Laurent et Régis.
Elles s'installent sur une banquette avec leurs copains et jettent quelques pièces dans le Juke Box tout en riant et bavardant.
Laurent taquine Régis qui flirte avec Juliette : "tu vois elle t'aime déjà"... cette phrase qui déplait à Juliette va être le début de la fin de leur relation. Elle entend encore quelques paroles surprenantes. Régis lui demande "on se marie nous deux le 18 décembre ? Cela te plairait de faire l'amour ?". Le 18 décembre, c'est exactement dans 9 semaines. Pourquoi cette date précise ?
En regagnant sa chambre, ce soir, Juliette se met à pleurer. Serge lui manque, elle ne sait plus où elle en est...
16:44 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : écriture, journal intime, souvenirs, lycée, formation, cours
vendredi, 18 septembre 2009
AU THEATRE
Ecoutez bien, ne toussez pas et essayez de comprendre un peu. C'est ce que vous ne comprendrez pas qui est le plus beau, c'est ce qui est le plus long qui est le plus intéressant et c'est ce que vous ne trouvez pas amusant qui est le plus drôle.
Paul Claudel (Le soulier de satin)
On fait du théatre parce qu'on a l'impression de n'avoir jamais été soi-même et qu'enfin on va pouvoir l'être.
Louis Jouvet.
Le théatre est un géant qui blesse à mort tout ce qu'il frappe.
Beaumarchais.
Ne pas se rendre au théatre, c'est comme faire sa toilette sans miroir.
A. Schopenhauer
Entrer dans une salle pendant qu'un acteur joue, c'est poser une main sur l'épaule d'un homme qui est en train de dessiner.
S. Guitry
22:00 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : littérature, culture, écriture, citations, livres
vendredi, 11 septembre 2009
NOUVELLE VIE (Le Journal de Juliette, n° 52)
Le 24 août, Serge écrit une lettre annonçant à Juliette qu'il va se rendre à BREST sur le "Clémenceau", porte avion, qui est aussi son lieu de travail.
Le 2 septembre, elle reçoit une autre lettre de lui, elle lui répond aussitôt : "j'ai attendu ta lettre avec impatience, si je n'ai pas répondu à ta carte, c'est que j'ai pensé que tu serais déjà parti à BREST. J'espère que tu ne m'en veux pas". Elle glisse dans l'enveloppe 2 photos d'elle.
Le 8 septembre, il lui envoie une nouvelle lettre accompagnée d'une photo de lui-même, les cheveux coupés très courts. Juliette le trouve très beau. Mais déjà, elle prépare sa valise pour son départ le 13 septembre à 6 h 15 du matin. Elle n'est plus lycéenne, elle entame une formation professionnelle à 80 kms de chez ses parents. Elle dispose d'une petite chambre sur place. Elle découvre ses nouvelles camarades dès son entrée dans la classe. De l'autre côté de la grande cour, de la fenêtre de leur chambre, le soir, les garçons sifflent au passage des filles et les invitent à venir les voir.
Pendant ce temps, Serge voyage au Sénégal (à Dakar), aux Iles Canaries, à Las Palmas....
Juliette suit de loin ses voyages jour après jour. Serge la tient au courant de ses embarquements et débarquements.
Au bout de 3 semaines, Juliette commence à sortir avec ses camarades. Les étudiants ont la permission de 22 heures, dernier délai pour ne pas se retrouver dehors toute la nuit.
Le 6 octobre, elle note sur son petit carnet : "J'ai eu mon 1er flirt ce soir avec REGIS..."
19:57 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : écriture, journal intime, souvenirs
samedi, 05 septembre 2009
UN POEME DE LOUISE LABE (1526-1566)
JE VIS, JE MEURS...
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie.
J'ai chaud extrême en endurant froidure ;
La vie m'est et trop molle et trop dure,
J'ai grands ennuis entremêlés de joie ;
Tout à coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie
Ainsi, Amour inconstamment me mène,
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être en haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
10:58 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poèmes, poètes, culture, littérature, écriture