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mercredi, 12 janvier 2011

L'HORLOGE

Absorbée par les pensées s'entrechoquant dans son cerveau, Hortense ne voit pas l'aiguille des minutes avancer et encore moins l'aiguille des heures. Le soleil se couchera bientôt, elle ne profitera pas de ses rayons, trop occupée par les problèmes. L'horloge suit le rythme du soleil et la terre effectue son tour quotidien, elle ne peut pas y échapper. Hortense doit accomplir une mission d'importance, une mission qui s'ouvre devant elle. Elle est arrivée à un tournant dans son existence. Elle a besoin de recul pour la mener à bien...

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lundi, 03 janvier 2011

MON NOUVEAU LIVRE EST PARU

 

Deux ans de préparation et le voilà enfin sorti :

AUTOUR DE HUIT HEURES, recueil d'une quarantaine de poèmes auxquels j'ai ajouté des petits textes humoristiques et décalés, est en vente.

Si vous désirez l'acheter, cliquez ci-dessous : 

 http://www.thebookedition.com/autour-de-huit-heures-elisa...

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dimanche, 02 janvier 2011

VICTIME D'UN LACHE (Le Journal de Juliette, n° 72)

Le dimanche 13 novembre, en sortant de la gare, Juliette ne voit pas qu'un homme la suit. Arrivée devant la porte de son meublé, près de la Préfecture, elle pose sa valise sur les marches et rentre la clé dans la serrure. Elle voit soudain une ombre passer derrière elle. L'homme qui la suivait s'est emparé de la bandoulière de son sac et se met à courir aussitôt. En un éclair, elle délaisse la valise et court après lui. Mais l'homme disparaît au loin, il a certainement tourné au coin d'une rue. Juliette revient alors sur ses pas, rentre la valise dans le couloir et referme la porte. Elle s'approche de la grille de la Préfecture et voit un gardien. Elle lui raconte ce qui s'est passé. Celui-ci appelle un collègue qui conseille à Juliette de se rendre au commissariat le plus proche. Mais elle ne sait pas où se trouve le commissariat. Le gardien lui dit que son collègue va la conduire en voiture. Elle attend et la voiture arrive. Elle monte et, pendant le trajet, le gardien lui conseille de demander à l'accueil de se faire reconduire. Elle arrive au commissariat cinq minutes après. Elle dépose plainte et un policier lui propose de faire un tour dans le quartier, en fourgon, pour tenter de retrouver le voleur. Elle accepte mais, après plusieurs passages dans les rues, ils reviennent bredouilles. Elle rentre alors à pied, dans les rues sombres, cherchant son chemin, épuisée, personne au commissariat n'ayant accepté de la raccompagner. Le lendemain matin, elle se rend immédiatement à sa banque avec le dépôt de plainte. Ses collègues de travail lui prêtent un peu d'argent et son père lui envoie un chèque. Elle est avertie la semaine suivante que le voleur a émis 4 chèques. Un mois plus tard, un officier de police lui montre des photos de suspects mais Juliette ne reconnaîtra pas le voleur, elle n'a d'ailleurs pas vu son visage le soir de l'agression. Il se trouvait toujours derrière elle et ne s'est pas retourné une seule fois quand il courait. Il n'y aura pas de suite à cette affaire, Juliette devra refaire sa carte d'identité et tous papiers importants.

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samedi, 01 janvier 2011

Poème de Georges SCHEHADE

Il y a des jardins qui n'ont plus de pays

Et qui sont seuls avec l'eau

Des colombes les traversent bleues et sans nids

Mais la lune est un cristal de bonheur

Et l'enfant se souvient d'un grand désordre clair.

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mercredi, 29 décembre 2010

DECEMBRE S'EN VA

Décembre s'en va

Reste la ville

Et ses trottoirs mouillés

Passent les nuages

Les enfants sont sages.

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lundi, 27 décembre 2010

UNE ETOILE VA PASSER

Le ciel était comme du coton

Et le soleil si pâle aujourd'hui

Dans les rues les lampions

S'allument ce soir sans bruit

Les jours sont si courts que sont surpris

De voir un ciel si profond

Les passants qui s'affairent sur les trottoirs

Ils marchent en gardant l'espoir

Que les jours prochains seront heureux

Une étoile va passer là haut dans les cieux

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vendredi, 24 décembre 2010

PETIT SAPIN

Petit sapin, roi des forêts

Pour grandir prend son temps

Petit sapin, roi des forêts

Dans le salon nous attend

Petit sapin, roi des forêts

Restera très longtemps

Dans les rêves d'enfants

Et pour toujours roi des forêts...

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samedi, 18 décembre 2010

LE BUREAU DE GRAND PERE

Le bureau de grand père était une pièce assez sombre, éclairée seulement par une fenêtre donnant sur la rue.

Grand père y tenait des comptes sur des grands livres. Il y lisait également le journal local en fumant la pipe. Tout était bien ordonné, bien rangé, chaque chose avait une place bien déterminée.

Je le retrouvais là, le dimanche midi, quand nous arrivions en famille pour le repas préparé par grand mère.

Dès qu'il discutait sérieusement avec papa, je partais jouer dans le jardin.

Une bibliothèque vitrée se tenait dans le coin gauche de cette pièce où règnait le calme absolu. J'ai bien essayé de m'intéresser à ce qui s'y trouvait aligné sagement, mais je n'aimais que les livres de mon grand frère.

Un canapé en cuir marron, adossé au mur près de la porte, était le seul endroit où j'aimais m'asseoir. C'est là que le Père Noël déposait ses cadeaux chaque fin d'année. Cette idée ne me semblait pas étrange, au contraire il avait la bonne idée de ne déranger personne dans la maison, lors de son bref passage.

Des bibelots anciens donnaient à ce bureau une ambiance d'un autre siècle.

Quand grand père a pris sa retraite, un autre bureau plus petit l'attendait dans sa nouvelle maison. Il avait gardé chaque meuble mais l'ambiance et les activités restaient les mêmes.

Vous retrouverez cette histoire, avec d'autres anecdotes, dans mon nouveau recueil, ELISA RACONTE, qui vient de paraître et qui est en vente dans la colonne de gauche de ce blog.BUREAU DE PEPE.jpg 

 

jeudi, 16 décembre 2010

CLAIR HIVER (Pierre REVERDY)

Murviel sous la neige 080110.jpgL'espace d'or ridé où j'ai passé le temps

Dans le lit de décembre aux flammes descendantes

Les baies du ciel jetées sur les enceintes

Et les astres gelés dans l'air qui les éteint

Ma tête passe au vent du Nord

Et les couleurs déteintes

L'eau suivant le signal

Tous les corps retrouvés dans le champ des averses

Et les visages revenus

Devant les flammes bleues de l'âtre matinal

Autour de cette chaîne où les mains sonnent

Où les yeux brillent du feu des pleurs

Et que les ronds de coeurs couvrent d'une auréole

Les rayons durs brisés dans le soir qui descend.

 

mardi, 14 décembre 2010

MON PETIT JARDIN

C'est le printemps et mon père achète des graines pour son potager. Il a préparé l'endroit et creuse un sillon. Il me montre comment placer les graines. Quand il a terminé, il les recouvre délicatement de terre, tasse le tout et passe l'arrosoir au-dessus pour bien mouiller les graines. Il met le paquet vide en tête de la ligne sur un petit piquet en bois. Quelquefois, il me donne les paquets presque vides. Il me désigne une petite parcelle où je suis autorisée à planter des carottes, du persil et même de fleurs. Je divise ma parcelle en quatre et avec une pelle je retourne la terre. Je dessine deux allées avec des petits cailloux. Je me rends compte que je ne peux pas bêcher comme lui. Mon premier jardin est minuscule mais je suis fière du résultat. Avec mon arrosoir en plastique, je mouille la terre chaque soir en rentrant de l'école. Je guette les premières pousses. Et le jour où elles se décident à montrer le bout de leur nez, j'appelle mon père. Je lui montre ces petites tiges fragiles qui fendent la croute terreuse. Et je suis heureuse ...