dimanche, 04 octobre 2009
MARIE FRANCOISE (Le journal de Juliette n° 54)
Marie Françoise, jolie brunette aux yeux marrons et le nez saupoudré de taches de rousseur, était devenue la première camarade de formation de Juliette depuis la mi-septembre.
Elles se retrouvaient côte à côte en cours et, le soir, aimaient faire un tour dans les rues de la ville.
Malheureusement, au bout de 5 semaines, Marie Françoise annonce à Juliette qu'elle va abandonner les cours, qu'elle ne s'y sent pas bien, que la formation ne l'intéresse pas.
Juliette accepte la décision de sa copine sans comprendre vraiment ce qui la pousse à ce choix.
Marie Françoise invitera Juliette à passer un week end chez ses parents. Elle lui présentera Jacques, son fiancé.
Ce jour là, la maman de Marie Françoise lui montrera en exemple Juliette en disant : "ta copine est plus raisonnable que toi, elle est sérieuse..., tu pourrais faire un effort". Mais rien ne la fera changer d'avis.
Juliette gardera toute sa vie le livre prêté par sa camarade sans jamais pouvoir lui rendre car les correspondances envoyées par l'une à l'autre s'espaceront pour disparaître au bout d'un an. Juliette ne saura jamais ce qu'est devenue Marie Françoise.
16:03 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : journal intime, écriture, textes brefs, nouvelles, culture
Commentaires
Les aléas de la vie, c'est ainsi...bon lundi Elisabeth...
Écrit par : le Pierrot | lundi, 05 octobre 2009
Il en est souvent ainsi des relations. Pas facile le détachement.
Écrit par : Yog La vie | lundi, 05 octobre 2009
Hélas oui, chacun trace sa route comme bon lui semble.
Amitiés
Écrit par : Christian | mardi, 06 octobre 2009
Quand je pense moi-aussi à tous ces amis que j'ai perdu de vue... dommage.
Écrit par : Marie bland | mercredi, 07 octobre 2009
La vie continue et le chemin est encore long avant la délivrance définitive. C'est avec plaisir que je retrouve le journal de Juliette. Je pense que beaucoup d'entre nous s'y projettent en une partie un peu oubliée de leur vie.Amitiés.
Écrit par : ariaga | mercredi, 07 octobre 2009
Cela me fait penser à une phrase du début de la méthode Assimil d'italien: «Non presto maï libri, perche non se rendono maï!». Orthographe non garantie... mais ce n'est pas faux!!
Écrit par : sister for ever | samedi, 17 octobre 2009
Le message est parti tout seul, je n'avais pas fini!!
Je suis très partageuse, mais je me souviens longtemps des livres que j'ai prêtés et qu'on ne m'a aps rendu. Je sais que ce n'est pas bien, les livres sont faits pour passer de main en main..
Écrit par : sister for ever | samedi, 17 octobre 2009
Sister : j'ai cherché le titre du livre gardé, mais je ne m'en souviens plus. Il doit être à la cave. Désolée mais je ne comprends pas l'italien, je ne comprends donc pas ta phrase entre guillemets.... Marie Françoise ne devait pas tenir à ce livre, elle ne l'a pas réclamé. Elle a oublié.
Écrit par : elisabeth | samedi, 17 octobre 2009
Cela veut dire «Je ne prête jamais de livres, car on ne les rend jamais...»
Désolée pour les fautes de frappe et de grammaire dans le 2ème message.. je ne me suis pas relue!!!
Écrit par : sister for ever | dimanche, 18 octobre 2009
SISTER : cela ne fait rien, on comprend ; moi aussi quand je vais vite je fais des fautes !!!
Écrit par : elisabeth | mardi, 20 octobre 2009
merci de ton passage......j'ai commencè le ukulele .....mais j'ai pas fini.......c'est genial de savoir((bien)) jouer d'un instrument @+++
Écrit par : quentin | samedi, 30 janvier 2010
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