jeudi, 12 septembre 2013
CHANSON DE GRAND-PERE
Dansez, les petites filles,
Toutes en rond.
En vous voyant si gentilles,
Les bois riront.
Dansez, les petites reines,
Toutes en rond.
Les amoureux sous les frênes,
S'embrasseront.
Dansez, les petites folles,
Toutes en rond.
Les bouquins dans les écoles,
Bougonneront.
Dansez, les petites belles,
Toutes en rond.
Les oiseaux avec leurs ailes,
Applaudiront.
Dansez les petites fées,
Toutes en rond.
Dansez, de bleuets coiffées,
L'aurore au front.
Dansez, les petites femmes,
Toutes en rond.
Les messieurs diront aux dames,
Ce qu'ils voudront.
(Victor HUGO)
11:27 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poésie, poète, poème, victor hugo, écriture, auteur, littérature, culture
vendredi, 06 septembre 2013
TRACER DES ROUTES
Tracer
Des routes
Suivre
Son chemin
Marcher là
Où des hommes
Ont bataillé
Sont morts
Depuis longtemps
Chercher
La moindre
Trace
Du passé.
16:10 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poèmes, poètes, écriture, poésie, voyages, tourisme
samedi, 24 août 2013
FILS ET TOILES
La vie se tricote
Et se détricote
Le bonheur se défile
Les soucis s'enfilent
Ils te piquent ton coeur
Tu dessines des fleurs
Au fil de tes toiles
Sur des échantillons
Des croix en médaillon
Gondolent les motifs
De tes soucis chétifs.
15:19 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : poésie, poèmes, écriture, poète, couture, société
lundi, 12 août 2013
IL EST PARTI...
Il est parti
Au coeur de l'été
Sans me regarder
Dans son habit noir
Il est passé
A côté de moi
Je l'ai questionné
N'a rien répondu
M'a tourné le dos.
22:11 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poèmes, poésie, poète, écriture, nature, société
samedi, 27 juillet 2013
UN ENFANT
Un enfant pleure
Il a froid dans le coeur
Oubliant de pleurer
Il regarde son père
Puis ses pieds sous l'eau claire.
21:43 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poèmes, poètes, écriture, poésie, société, été, enfant
vendredi, 14 juin 2013
L'ALOUETTE
Sur les parcelles des champs
Baigne le soleil tranchant
L'alouette ébouriffée
Cherche une terre griffée
Son camouflage ordonné
Sur ses plumes badigeonné
Fait d'elle une duchesse
Volant avec allégresse
Et si la caille des blés
Avec son chant redoublé
Vient faire la demoiselle
L'alouette fait du zèle.
12:16 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : nature, oiseaux, poèmes, poètes, poésie, écriture, saisons
samedi, 25 mai 2013
LE POUVOIR DES FLEURS
Le pouvoir des fleurs
Et de leurs couleurs
Au fil des saisons
Reines des balcons
Des jardins, des champs,
Le pouvoir des fleurs
Au fond de mon coeur
Rien n'est plus touchant
Mai s'est installé
Mai s'est emballé
Le pouvoir des fleurs
Et de leurs couleurs
Au milieu des champs
Rien n'est plus touchant.
18:36 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poèmes, poètes, poésie, écriture, société, fleurs, saisons
jeudi, 23 mai 2013
MON HOMMAGE A GEORGES MOUSTAKI
21:43 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musique, moustaki, hommage, société, poèmes, poésie, poète
lundi, 13 mai 2013
ALBUMS
Photos triées
Questions posées
Photos rangées
Réponses données
10:27 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, textes, écriture, poèmes, société, culture
samedi, 06 avril 2013
PETITE MORT POUR RIRE (Tristan CORBIERE)
Va vite, léger peigneur de comètes !
Les herbes au vent seront tes cheveux ;
De ton oeil béant jailliront les feux
Follets, prisonniers dans les pauvres têtes...
Les fleurs de tombeau qu'on nomme Amourettes
Foisonneront plein ton rire terreux...
Et les myosotis, ces fleurs d'oubliettes...
Ne fais pas le lourd : cercueils de poètes
Pour les croque-morts sont de simples jeux,
Boites à violon qui sonnent le creux...
Ils te croiront mort - Les bourgeois sont bêtes -
Va vite, léger peigneur de comètes !
(Edouard-Joachim Corbière, dit Tristan Corbière, né en Bretagne au manoir de Coat Congar, est le fils d'un homme de lettres, capitaine au long cours et directeur de la chambre de commerce de Morlaix. Comme son père, Edouard voulait naviguer, mais des crises de rhumatismes l'obligent à interrompre ses études à 15 ans. Installé près de Roscoff, il en hante les cabarets. On se moque de sa longue silhouette, de sa laideur. Malgré ses problèmes pulmonaires, il sort en mer par tous les temps. S'étant lié à des peintres en vacances, il suit l'un d'entre eux en Italie et, lors du voyage, qui le déçoit, renconre Armida Joséfina Cuchiani, qu'il rebaptise Marcelle. Elle est déjà la maîtresse d'un hobereau français et devient sa muse avec la complicité de l'amant en titre.
Il suit le couple à Paris, collabore à une revue et fait publier à compte d'auteur son unique recueil poétiques, Les Amours jaunes, qui passe complètement inaperçu (1873).
L'année suivante, on le trouve, un soir de décembre, gisant dans sa chambre en tenue de soirée. Marcelle tente de le soigner avant que la mère du poète ne le fasse revenir à Morlaix, où il s'éteint le 1er mars 1875, l'année de ses 30 ans, en pressant sur sa poitrine une touffe de bruyères en fleur.
Ce n'est que 10 ans après leur parution que Verlaine, touché par le destin et le génie de ce poète maudit, révèlera Les Amours jaunes au public).
16:20 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, poète, écriture, poème, société, livre, culture