TRAVAUX et TRACAS du mois d'août et de début septembre

J'ai travaillé au jardin 14 heures depuis le 1er août (pour un total de 78 heures depuis le 1er janvier). Principalement j'ai coupé de nombreuses branches sur mon petit figuier, il en reste autant, mais je n'ai pas le matériel pour accéder à la hauteur de cet arbre qui monte à plus de 4 mètres.

Le deuxième figuier est beaucoup trop haut, je le ferai faire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis le 28 juillet, à la suite d'un orage dans la nuit, à 2 h du matin, la box de mes panneaux solaires (qui me permet de lire la production sur internet) ne fonctionne plus malgré nos essais. Cependant, cela n'empêche pas les panneaux solaires de fonctionner. Le service après-vente de la société qui gère était en congés à partir du 3 août. Nous l'avons contacté récemment. Il nous faut faire le dépannage en suivant leurs instructions (assez compliquées) reçues par mail.

Jeudi 17 août à 7 h 30 : un ouvrier est venu remplacer les crochets (rouillés car en place depuis juin 1982) qui tiennent les tuiles (une sur 3) par des crochets en inox. Il a changé 6 tuiles fendues. Ensuite le commercial de la société est venu jusqu'à 12 h 45 pour voir si les travaux ont été faits suivant la commande . Nous avons réglé la facture.

Mardi 29 août : j'ai envoyé un mail pour l'entretien annuel de la clim. J'attends la fixation du rendez-vous.

Mercredi 6 septembre : rendez-vous à la banque pour quelques démarches.

Lundi 11 septembre : passage d'un ouvrier pour mesurer le garage afin de préparer les travaux du lendemain.

Mardi 12 septembre : de 8 h à 11 h 30, présence de l'ouvrier pour refaire le solin du toit du garage. De 15 h 15 à 16 h 45 : présence du commercial pour réception des travaux du toit du garage et prévision d'installation d'une VMC (plus précisément VMI).

Aujourd'hui, décongélation du combi congélateur-frigo de la cuisine. Transport des denrées dans le frigo et le congélateur du garage. J'éponge et je nettoie. Je fais sécher les parois et les grilles, ainsi que les tiroirs. Je rebrancherai ce soir quand tout sera sec. Je remettrai les denrées demain.

Jeudi 21 septembre : rendez-vous au matin pour le Contrôle Technique de ma voiture.

FLEURS AU JARDIN CE JOUR

Photos prises en fin d'après midi, fleurs dont je vous laisse deviner les noms.

LE BACILLE THURINGE

Le Bacille de Thuringe est une solution (mais pas la seule) pour lutter contre la Pyrale du Buis.

Les chenilles de la pyrale du buis hibernent dans un cocon, en hiver. Elles se réveillent dès 7° pour dévorer les feuilles. Elles se transforment en papillons qui pondent sur l'arbuste. De février à la fin de l'été, 3 à 5 générations de chenilles se succèdent. Les papillons sortent de mai à septembre.

Le Bacille de Thuringe n'agit que sur les chenilles et non sur les cocons qui y sont insensibles. 

On traite dès mars les buis avec le Bacille de Thuringe et jusqu'à octobre.

Il faut traiter tous les 8-10 jours sur les 2 faces des feuilles et à l'intérieur de l'arbuste et le soir. Ne pas traiter par temps de pluie.

L'équipement est lourd pour celui qui applique le Bacille de Thuringe : il faut mettre des gants, des lunettes pour les yeux, une combinaison, un masque FFP3 sur le nez,

Le prix est d'environ 14 euros pour 48 doses. 7,00 euros pour les lunettes, 30,00 euros pour le pulvérisateur, 10,00 euros pour les gants, 10,00 euros la combinaison, 14,00 euros les masques FFP3. Total : 85,00 euros.

Il faut laver après traitement tout ce que l'on a porté.

Le traitement s'étale de mars à octobre : mettre une combinaison quand il fait plus de 25 ° (souvent 5 mois par an dans le sud de la France)... très difficile à supporter.

SEPTEMBRE

Quelques photos prises tôt ce matin au jardin.

Septembre est là. Les topinambours commencent à fleurir près des pétunias que j'avais semés en avril et qui terminent leur vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les fleurs d'hibiscus sont encore ouvertes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les belles de nuit ont pris de l'ampleur tardivement. Elles sont actuellement à leur maximum.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n'ai pas trouvé de chenilles de Pyrale dans mes buis. Par contre mon piège à phéromones a récolté une vingtaine de papillons. Les papillons peuvent faire plusieurs kilomètres pour trouver des buis.

En relevant tous les jours la température, depuis le 1er mai, au thermomètre de la fenêtre de ma cuisine, j'ai noté :

EN MAI : 7 jours de 28° à 31 °.

EN JUIN : 15 jours de 29 ° à 36 °.

EN JUILLET : 29 jours de 29° à 35 °.

EN AOUT : 22 jours de 29° à 38 °.

Ce qui fait 84 jours de 28° à 38 °, alors que l'année dernière nous avions eu 90 jours de 28° à 41°.

J'ai compté que depuis le 1er janvier j'ai travaillé 73 heures, environ, au jardin.

 

 

HIBISCUS, TOURNESOL, PETUNIAS, LAURIER au jardin ce jour

VISITEUR DU SOIR SOUS MON PORTAIL

LA BEAUTE DES FLEURS AU JARDIN

TROUS D'ABEILLE SOLITAIRE dans mon pot d'oeillets

AU JARDIN CETTE SEMAINE

Le 29 avril dernier, j'ai fait une demande de composteur à la Métropole. La mairie de mon village m'a fait signer le 16 mai une convention pour avoir ce composteur. J'ai téléphoné 3 fois pour aller le chercher. Ce mardi j'ai eu la réponse positive et je me suis rendue au local de la déchetterie pour le réceptionner.

Mercredi matin, à deux, nous l'avons assemblé, monté à l'endroit que j'avais choisi, à l'ombre les 3/4 de la journée. Je n'ai pas trouvé d'endroit à l'ombre toute la journée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les graines de mélange de fleurs semées début avril.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le yucca sous mon amandier.

 

 

LE JARDIN CHEZ MA GRAND MERE

Jusque dans les années 60, mes grands parents paternels étaient gardiens d'une bonneterie. Ils logeaient dans une maison de 2 étages, avec un grand jardin derrière. Mon père travaillait dans cette usine comme contremaître et mon grand père y était comptable.

En photo, l'intérieur de l'usine le 26 avril 1953.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au bout du jardin, derrière l'usine, coulait une rivière où mon grand père aimait pêcher.

En photo, mon grand père avec Jean, le fils de son plus jeune frère, et Tom, le chien de mon grand père, en 1950, au bord de la rivière. On distingue les bâtiments de l'usine derrière eux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les dimanches, quand il faisait beau, ma grand mère sortait ses chaises et une table, à l'ombre des pruniers. Les adultes y lisaient le journal et buvaient le café. Mon grand père fumait la pipe et mon père le cigare ou la cigarette. Avec mon frère et mes 3 soeurs on jouait à cache-cache, aux quilles, aux cartes ou avec nos poupées.

Un jour, nous nous sommes aperçu que mon frère avait soudain disparu. Absorbés par nos jeux et nos livres, les parents et grands parents par leurs bavardages, nous n'avions pas fait attention qu'il n'était plus avec nous.

Nous nous sommes tous mis à crier après lui, aussi bien dans la maison que dans la cour. Mais pas de réponse à nos appels.

Nous avions très peur à cause de la rivière. Les uns cherchaient dans le grand hangar au bout du jardin, les autres dans la cour de l'usine. J'allais et venais avec ma grande soeur et ma mère dans tous les coins du verger. J'étais de plus en plus anxieuse et en colère contre mon frère qui ne répondait pas à nos appels.

Au bout d'un quart d'heure qui nous a semblé très long, en nous approchant du grand hangar, nous avons entendu un bruit. Mon frère est apparu, près de la rivière, l'air triomphant, un grand sourire sur son visage et les bras en croix. Il nous a avoué s'être caché derrière les cartons dans le hangar et avoir profité qu'on lui tournait le dos pour descendre le petit escalier et partir en courant vers la rivière. 

Ma mère lui a demandé de ne surtout plus recommencer ce jeu là, en lui faisant comprendre que tout le monde avait imaginé le pire. En voyant la colère dans les yeux de ma grand mère, et son bras qui battait l'air comme pour lui donner une fessée, il est parti en courant s'asseoir sur une des chaises à l'ombre du prunier. Il avait compris. Il n'a plus jamais recommencé.