dimanche, 30 juin 2013
BONJOUR JUILLET
J'ai cueilli la lavande ce matin pour mettre dans un vase de fleurs séchées. Elle parfumera la maison toute l'année.
J'ai trié, classé et puis jeté des recettes de cuisine que je gardais depuis 30 ans dans un placard. Un long travail... et je n'ai pas terminé.
Ce matin, j'ai sauvé quelques coccinelles de la noyade. Elles se jettent dans la piscine sans réfléchir un instant aux conséquences de leur atterrissage. La chaleur revient, les insectes en même temps...
J'ai commencé l'écriture de mon prochain livre... je vous en parlerai bientôt.
Je vous souhaite de passer de bonnes vacances si vous partez dans les jours qui viennent.
Bonjour JUILLET !
16:45 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : saisons, vacances, été, journal intime, nouvelles et textes brefs
samedi, 29 juin 2013
VOYAGES
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent pour partir ; coeurs légers, semblables aux ballons, de leur fatalité jamais ils ne s'écartent, et, sans savoir pourquoi, disent toujours : allons.
(Charles BAUDELAIRE, Les fleurs du mal).
17:32 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : voyages, vacances, tourisme, été, saison, société.
mercredi, 26 juin 2013
LE PETIT POUCET (Charles PERRAULT, extrait)
On ne s'afflige point d'avoir beaucoup d'enfants
Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,
Et d'un extérieur qui brille ;
Mais si l'un d'eux est faible ou ne dit mot,
On le méprise, on le raille, on le pille ;
Quelquefois cependant c'est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille.
17:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : livre, littérature, écriture, souvenirs, enfance, société.
samedi, 22 juin 2013
J. M. G. LE CLEZIO : ANGOLI MALA
Avant la saison des pluies, John Gimson, surnommé Bravito, est arrivé sur le fleuve. Il était né là, dix huit ans auparavant, mais il ne connaissait plus rien. Quand il avait deux ou trois ans, ses parents, des Indiens nouvellement convertis à la religion baptiste, étaient morts de la typhoïde dans le petit dispensaire que le pasteur, un Noir américain du nom de John Gimson, venait de faire construire sur le fleuve, en amont de Yaviza. Le pasteur avait dû repartir aussitôt vers la ville de Panama, et il avait emmené avec lui l'enfant. Il lui avait donné son nom, et il l'avait élevé dans la religion, avec l'idée que le jeune Indien retournerait un jour parmi les siens pour répandre la bonne parole. Mais un jour, comme le pasteur lui avait reproché d'avoir bu de l'alcool dans un des tripots du Maranon, Bravito avait pris un billet sur le bateau qui partait pour le Darien, et il était arrivé sur le fleuve.
Il n'avait aucune idée de ce qu'était la vie dans la forêt. C'était un jeune Indien de la tribu des WAUNANAS, svelte et fort, avec un visage d'une grande beauté et d'épais cheveux noirs renvoyés en arrière. Bravito était le surnom que ses parents lui avaient donné à sa naissance, parce qu'il semblait coléreux, et le pasteur lui avait gardé ce surnom.
Les sociétés indiennes n'aiment pas les transfuges.
Quand il était parti le long du fleuve à la recherche de sa famille, Bravito avait été accueilli avec méfiance. Tout en haut du fleuve, un peu au-dessous de l'endroit qu'on appelait Tres Bocas (les trois bouches, à cause des trois torrents qui formaient la source du fleuve), il avait trouvé la maison de son oncle. Quand il était enfin arrivé là, après cet interminable voyage à bord de la pirogue des commerçants noirs venus vendre de l'huile et du riz aux Indiens, Bravito s'était senti un peu découragé. Le fleuve était couleur de boue, et de chaque côté s'élevaient les murailles infranchissables de la forêt.
15:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, écriture, livre, littérature
jeudi, 20 juin 2013
BALADE A SETE
Nous avions prévu une petite balade hier, il ne faisait pas trop chaud. Le ciel était gris-blanc mais pas de pluie prévue. Nous sommes partis direction le Bassin de Thau, BOUZIGUES, BALARUC LES BAINS, SETE puis FRONTINAN au retour.
Pour la suite de la visite, cliquez sur le lien ci-dessous.
http://nordetsud.hautetfort.com/
16:16 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, journal intime, écriture, nouvelles et textes brefs
vendredi, 14 juin 2013
L'ALOUETTE
Sur les parcelles des champs
Baigne le soleil tranchant
L'alouette ébouriffée
Cherche une terre griffée
Son camouflage ordonné
Sur ses plumes badigeonné
Fait d'elle une duchesse
Volant avec allégresse
Et si la caille des blés
Avec son chant redoublé
Vient faire la demoiselle
L'alouette fait du zèle.
12:16 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : nature, oiseaux, poèmes, poètes, poésie, écriture, saisons
mardi, 11 juin 2013
LA PENSEE
L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour dire la vérité et la vertu.
FENELON
10:43 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : citations, écriture, auteur, littérature, culture
samedi, 08 juin 2013
LE TALENT
Faire aisément ce qui est difficile aux autres, voilà le talent ; faire ce qui est impossible au talent, voilà le génie.
Henri Frédéric AMIEL.
Ne forçons pas notre talent,
Nous ne ferions rien avec grâce.
Jean de la Fontaine, L'Ane et le Petit chien
19:16 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, proverbes, société, livres, littérature, écriture
jeudi, 06 juin 2013
CETTE ANNEE, ILS SONT PLUS BEAUX
Peut être est-ce à cause de la pluie mais cette année mes tritomas sont plus beaux.
Ils me font penser à un plumeau...
22:08 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : jardin, fleurs, saisons, journal intime, société, écriture et textes brefs
mercredi, 05 juin 2013
QUELQUE PART UN HERITAGE (1)
Auguste, fils de Nicolas et Pélagie, nait durant le printemps 1788 dans un petit village du Pas de Calais .
La misère était grande en France à cette époque, surtout dans les campagnes.
L'année 1788 voit une grave crise de subsistance s'installer dans la région du Nord. La médiocre récolte de 1787 est suivie d'un hiver dur qui provoque la disette.
Le jour de la naissance d'Auguste, grand-père se tient assis dans un vieux fauteuil, au milieu de l'unique pièce du rez-de-chaussée de la maison. La cheminée illumine la salle à manger. Grand-mère aide à l'accouchement pendant que des poussins entrent par la porte ouverte. Le vieux chien, couché près de grand-père, dort le museau entre les pattes.
16:30 Publié dans QUELQUE PART UN HERITAGE | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, livre, souvenirs, nouvelles et textes brefs, culture, littérature.