dimanche, 12 février 2012
LES COURS DE Mme BORAND (Quatre filles - 13)
Nos étudiants passent de bons moments avec la sympathique Madame BORAND.
Toujours d'humeur égale, elle aime illustrer ses cours d'exemples concrets tirés de son expérience professionnelle et même personnelle.
Un jour elle se laissa aller à parler de sa passion pour les animaux, affirmant faire partie d'une association de défense et de sauvegarde.
Puis, se ressaisissant au bout d'un moment, elle dit en regardant sa montre :"je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout cela...".
Il y eut un murmure joyeux dans toute la classe. Il était maintenant l'heure de se quitter. Elle ajouta en haussant le ton pour couvrir le bruit des chaises traînées sur le carrelage : "Je ferai une interrogation la semaine prochaine, révisez-bien !".
Noémie, Judith, Anna et Nathalie se levèrent tout en rangeant leurs stylos et feuilles...
18:28 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : société, université, nouvelles et textes brefs, cours
samedi, 11 février 2012
RIONS UN PEU...
1) "Je suis sur la bonne voie pour maigrir" dit une dame à une amie, "j'ai supprimé les pommes de terre et le plateau de fromages"
- Au déjeuner et au diner ?
- Non, au goûter...
2) L'institutrice demande à un élève :
- Donne-moi une raison à ton retard ce matin ?
- Je rêvais que je suivais un match de foot et il y a eu prolongation...
3) Quel est le comble pour un rugbyman ?
Réponse : être partisan du mariage à l'essai...
4) A la veille du départ en vacances à la mer, une jeune femme dit à son mari :
- Regarde, qu'est-ce que tu penses de mon nouveau maillot de bain ?
- Un maillot de bain ? fait-il, en écarquillant les yeux. Je croyais que c'était un grain de beauté...
17:40 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : humour, blagues, société, écriture, nouvelles et textes brefs
mardi, 07 février 2012
QUELQUES CITATIONS...
Le bruit est pour le fat, la plainte pour le sot, l'honnête homme trompé s'éloigne et ne dit mot (LA NOUE, La Coquette corrigée).
C'est avoir déjà tort que d'avoir trop raison (ECOUCHAR-LEBRUN).
Je vous enseigne le Surhomme. L'homme est quelque chose qui doit être dépassé. (NIETZSCHE, Ainsi parlait Zarathoustra).
Il est des noeuds secrets, il est des sympathies dont par le doux rapport les âmes assorties s'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer. (CORNEILLE, Rodogune).
En photo, une fenêtre à AIGUES MORTES (Gard).
17:13 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : citations, société, écriture, littérature
samedi, 04 février 2012
Madame CAMBELL (Quatre filles - 12)
Aujourd'hui Madame CAMBELL, professeur d'anglais, reçoit ses étudiants dans la salle de l'audiovisuel au dernier étage de la fac.
Elle espère pouvoir mettre en route le magnétoscope qui ne fonctionnait pas la semaine dernière.
Elle demande à ses élèves de regarder le 1er épisode d'un feuilleton anglais et surtout d'écouter. Car elle posera quelques questions à la fin de son cours.
Elle commente de sa petite voix aigue et rapide, puis elle met en marche l'appareil. L'épisode commence.
Le silence se fait alors dans la classe.
Jérémie allonge son bras sur la table et s'appuie dessus, comme pour terminer sa nuit...
Judith et Noémie regardent et, surtout, écoutent. Nathalie tourne son stylo entre le pouce et l'index tandis qu'Anna se mouche doucement.
Madame CAMBELL s'asseoit derrière le bureau et feuillette un livre. De temps en temps elle écrit sur une feuille quelques mots tout en surveillant le déroulement du feuilleton.
Quarante minutes après, elle se lève et arrête le magnétoscope.
Elle demande alors à quelques volontaires de commenter en anglais l'histoire. Olivier lève le doigt et débite avec une facilité étonnante sa version des faits.
Madame CAMBELL prend alors un feutre et se tourne vers le tableau pour écrire le plan de l'épisode.
Judith et Anna se regardent offusquées : la jupe de Madame CAMBELL, fendue aux trois quarts de sa hauteur, laisse apparaître le haut de ses jambes.
Noémie essaie de ne pas rire. Elle se pince les lèvres et imagine les yeux de ses copains de classe...
La fin du cours d'anglais se déroule dans une ambiance sérieuse malgré la situation.
En sortant, Judith entend Jérémie dire à ses copains : "une prof qui montre ses fesses, un autre qui fait la gueule... ce n'est pas sérieux tout ça..."
17:04 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : nouvelles et textes brefs, écriture, société, études, université, souvenirs
mardi, 31 janvier 2012
LA PIPE DE Mr MOURAT ( QUATRE FILLES n° 11)
Monsieur MOURAT avait l'habitude d'interrompre ses cours en racontant des histoires drôles.
Noémie voyait cela comme une récréation pour lui, il était chercheur à l'Université.
Un jour, il leur dit que, dans la fac, un pickpocket sévissait. Ce dernier lui avait pris sa pipe.
Les étudiants riaient en l'écoutant et en redemandaient car l'atmophère semblait déjà plus légère ; ils le trouvaient bien sympathique.
"Vous vous rendez compte ? Voler une pipe ? Elle était dans mon bureau. Un jour on volera mes lunettes ! Mais que peut bien faire un de mes collègues avec une pipe ? Une vieille pipe en plus ? Je suis certain que c'est un de mes collègues".
Puis, il reprenait ses notes et son cours.... en s'arrêtant de temps en temps pour raconter une suite à cette histoire.
19:26 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : écriture, nouvelles et textes brefs, société, études, fac, étudiants
dimanche, 29 janvier 2012
COMME ou PAS COMME Maxime LE FORESTIER
Je ne suis pas née dans le béton mais dans une petite ville à la campagne.
Référence à la chanson "Comme un arbre dans la ville".
http://www.youtube.com/watch?v=Q1iBADYbiG4
Je ne suis jamais allée dans un pensionnat avant l'âge de 19 ans.
(Référence à la chanson "Fontenay aux Roses")
http://www.youtube.com/watch?v=Wcb8iAoEmgU
Je veux quitter ce monde heureuse.
(Réfence à la chanson "Je veux quitter ce monde heureux")
http://www.youtube.com/watch?v=V2iBE1vkRT0
J'ai croisé des gens de toutes sortes : j'ai croisé des gens, certains jamais sur ma rive.
(Référence à la chanson "Approximative").
Moi aussi, je veux des jours meilleurs.
(Référence à la chanson "Les jours meilleurs")
http://www.youtube.com/watch?v=j6NhNgYcR7Q
Oui, j'ai un frère...
(Référence à la chanson "Mon frère")
http://www.youtube.com/watch?v=IYAxH1elgjs
12:52 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : jeu, chansons, musique, société, leforestier
samedi, 28 janvier 2012
RENAISSANCE
Il l'avait sortie des vagues noires
L'avait posée devant le miroir
Il caressa ses longs cheveux noirs
Ainsi commençait leur histoire
Elle, soupirant tristement, parla
En ouvrant les yeux et l'embrassa
Il lui tendit une bague en or
Ils s'embrassèrent encore et encore.
Ainsi commençait leur histoire
Une renaissance, on peut y croire ?
15:57 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poèmes, écriture, société, amour
jeudi, 26 janvier 2012
QUATRE SOEURS - BETTINA (3ème tome) de Malika FERDJOUKH
Je viens de commencer la lecture de ce livre pétillant et drôle.
Je n'ai pas lu le 1er ni le second tome mais je peux dire que j'aime beaucoup.
Il raconte l'histoire de cinq soeurs qui vivent seules dans la maison de leurs parents décédés.
Dans ce tome 3, Harry et Désirée, les petits cousins de PARIS, viennent passer des vacances au grand air et récolter le maximum de cafards, vers de terre, crabes velus et aussi d'euros, car leur devise est : "Un gros mot, un euro !".
Charlie, 23 ans, s'est résignée à louer la chambre des parents car les finances sont à sec.
Le locataire, Tancrède, jeune, élégant, célibataire, drôle, chanteur, danseur et fabricant d'odeurs bizarres, est très beau.
Hélas, Tancrède sème le trouble et récolte la tempête dans le coeur de Charlie. Bettina, 13 ans, se languit du très très moche et si splendide Merlin. Hortense, 12 ans, découvre que les "règles" peuvent être autre chose que "l'ovule non fécondé". Enid, 9 ans, fait des confidences. Geneviève, 15 ans, se tait. Et Mycroft, le rat, tombe amoureux à son tour...
Petit extrait :
UN POIREAU, UN EURO !
Geneviève n'osa pas montrer à leur soeur aînée la facture de nettoyage des rideaux. Lorsque Charlie demanda : "ça coûtait combien ?", Genevière fit mine de laisser échapper le paquet plastique, elle fit "ouchpst" et Charlie l'aida, et elle oublia la question.
Nettoyés, ils étaient beaux, avivés, sentaient la vapeur et le frais ; le futur locataire y serait forcément sensible.
Perchée sur un tabouret dans la chambre des parents, Geneviève empoigna le rideau plié que lui tendait Hortense.
- Tu te rends compte...
Hortense se tut.
- Quoi ? dit Geneviève en déployant le rideau.
- Au nettoyage précédent...
- Tais-toi. Je sais.
- Maman était vivante. C'est elle qui les avait apportés au pressing.
- L'autre rideau, s'il te plaît.
- ça me tue. Les objets qui ne vivent pas vivent plus longtemps que les êtres vivants, ça me tue vraiment.
19:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : livre, littérature, écriture, société
mardi, 24 janvier 2012
RUE DU REFUGE
Je monte la rue du refuge, le corps penché en avant, je peine un peu.
Je regarde à droite et à gauche : des portes et des fenêtres en bois, en fer, métalliques, anciennes ou récentes défilent de chaque côté.
Une fille me suit puis pose son grand sac sur le sol et enfonce une clé dans la serrure. Je ne veux pas la déranger ; je poursuis mon ascension.
Je regarde l'heure, il me faut rebrousser chemin.
Je reviens sur mes pas, mes chaussures dérapent un peu. J'ai peur...
Arrivée en bas, je tourne à droite, tout va bien...
18:07 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : société, écriture, nouvelles et textes brefs, ville, rue
dimanche, 22 janvier 2012
QUELQUE PART
Les jours anciens fuient
Dans l'encre de la nuit
Les paroles s'envolent
Les pensées se bousculent
Et les idées changent
Comme les temps changent
Idées noires ou bonnes
N'en dire à personne
Qui pourrait les vendre
Sans pouvoir se défendre
Les gens absents parlent
Seule la pluie pleure
Les souvenirs meurent
Je reste fidèle
A moi, à vous
A toi, à tous
Ceux qui m'aiment quelque part
Ce n'est pas par hasard.
17:39 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : écriture, poèmes, poète, société