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dimanche, 10 juillet 2011

Citation de Tristan BERNARD

Il y a des imprudents qui, pour ne pas avoir peur de leur imprudence, préfèrent en tirer un certain orgueil.

Société, psychologie, citations, écriturre

mercredi, 22 juin 2011

DOUCES HABITUDES

Aux instants sans saveurs

Des journées de labeurs

S'opposent les couleurs

Des journées de faveurs

Les devoirs délaissés

Attendent patiemment

Qu'on vienne fermement

Ranger la solitude

Et les douces habitudes.

poésie,poèmes,écriture,travail,société

 

dimanche, 19 juin 2011

LES NOIX

Les noix ont fort bon goût mais il faut les ouvrir.

Souvenez-vous que dans la vie, sans un peu de travail, on n'a point de plaisir (Florian, Fables).

citations, fables, société, psychologie, livres

samedi, 18 juin 2011

ANNA (QUATRE FILLES - 4 )

Pendant que Noémie se débattait dans sa relation avec Eric, Anna se pressait aux cours de Monsieur DAUGET, l'un de ses professeurs. Depuis la rentrée universitaire où elle avait eu soudain un immense flash en le voyant apparaître, elle ne manquait aucune des séances du jeudi après midi.

Elle s'y rendait avec une régularité extrême. Et pour cause ... Tous les soirs quand elle se couchait, elle revivait avec émotion l'explosion qui s'était produite encore une fois ce jeudi, comme chaque jeudi.

Il devait y avoir une explication, quelqu'un pouvait peut être donner un nom à ce bonheur intense.

Elle voulut en savoir plus et questionna Nathalie. Mais cette dernière ne lui posa que des questions. Nathalie n'avait pas de réponse directe à offrir à Anna. Elle l'invitait simplement à fouiller dans sa mémoire, dans sa propre vie.

Anna en fut très déçue...

Son moral atteignait des sommets durant un moment, puis retombait 10 mètres sous terre dans l'instant qui suivait.

Elle regarda les feuilles tombées au sol qui tourbillonnaient dans la cour de la fac. Elle frisonna et releva le col de son manteau. Elle arriva à la bibliothèque où le silence régnait. Elle sourit à Judith et à Noémie. Leurs yeux plongèrent à nouveau dans les livres étalés devant elles.

Anna vint s'asseoir à leur table et ouvrit son classeur...

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lundi, 13 juin 2011

Louis VALTAT, peintre fauve (1869-1952)

Né à Dieppe le 8 août 1869 et décédé le 2 janvier 1952, Louis VALTAT postule en 1886 son admission à l'Ecole des Beaux Arts en complétant ensuite sa formation à l'Académie Julian.

Lauréat de 1890 du Prix Jauvin d'Attainville, il installe son atelier Rue de la Glacière à PARIS.

Ses peintures exposées au Salon des Indépendants de 1893 ont pour motifs l'animation des rues environnantes. Sa peinture, Sur le Boulevard, sera remarquée par Félix Fénéon.

Atteint de phtisie, il part alors en soins à BANYULS et fait quelques escapades en Espagne.

Il réalise de nombreuses peintures aux tons très violents. Elles annoncent le Fauvisme qui fera sacandale 10 ans plus tard au Salon d'automne de 1905.

En mars 1899, à la Galerie Durand Ruel, il y figure avec 20 peintures dont 15 sont regroupées sous le titre "Notations d'Agay, 1899".

Il se marie en mars 1900 avec Suzanne dont Auguste Renoir peint le portrait en 1903.

En 1924, Louis VALTAT achète une propriété à Choisel dans la vallée de Chevreuse.

Son jardin, comme les fleurs et les fruits qu'il y cultive sont alors les motifs de ses peintures. Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1927.

Après l'exode de 1940 et les années d'occupations, il ne quitte plus son atelier et y réalise ses dernières peintures en 1948.

(En photos, LA FERME, PROMENADE SUR LA JETEE, BOUQUET D'ANEMONES).

Louis VALTAT sera en exposition au Musée de LODEVE (34) du 2 juin au 16 octobre.

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mardi, 07 juin 2011

MON 3ème PASTEL

Ce week end, comme le temps était à l'orage, j'ai réalisé ce pastel en 4 heures.

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samedi, 04 juin 2011

LA RENCONTRE (Quatre filles - 3 )

La liaison de Noémie et d'Eric avait débuté le jour où il fêtait son anniversaire. Elle ne l'aimait pas plus qu'un autre ; elle voyait leur relation comme une erreur de parcours.

Il avait tout préparé : les gâteaux, les assiettes en carton et le champagne. Lui brûlait d'amour pour elle, du moins c'est ce qu'il lui répétait chaque jour depuis cette date. Seulement, il ne savait pas aimer, il était maladroit comme un enfant. Car il restait un enfant malgré ses 23 ans fêtés avec quelques amis, un beau jour d'été.

Le champagne aidant, il avait réussi à la conduire dans un coin retiré de l'appartement et à la faire rire. "L'alcool fait tomber les barrières", lui avait-il dit un jour.

Après le départ des autres, il avait pris soin de tourner le verrou de la porte d'entrée. Elle avait pris peur à ce moment là.

Elle regretta amèrement, mais bien trop tard, cette soirée passée avec lui car, à partir de ce jour là, il lui dicta tous ses désirs et l'inonda de cadeaux.

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mercredi, 01 juin 2011

POUR SE CONSOLER

Pour se consoler du temps lamentable que nous vivons dans le Sud depuis 3 jours (ciel gris, température en chute libre, pluie), j'ai décidé de mettre quelques photos prises dans mon jardin la semaine dernière. Il faisait un temps superbe !

Voilà !

FICOIDES 140511 949 (1632 x 1224).jpgFLEUR EPIS MAI 2011 953 (1632 x 1224).jpgRINCE BOUT 130511 943 (1224 x 1632).jpgROSE MIGNATURE 280511 978 (1632 x 1224).jpg

mardi, 31 mai 2011

PETITS PROVERBES SUR LES METIERS

Il n'y a pas de sots métiers, il n'y a que de sottes gens.

Il n'est si petit métier qui ne nourrisse son maître.

Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage.

(Célèbre vers de Boileau devenu proverbe).

Un métier bien appris vaut mieux qu'un gros héritage.

Qui n'aime son métier, son métier ne l'aime (Proverbe de Bretagne)

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samedi, 28 mai 2011

LE PLAN D'ATTAQUE de NOEMIE (Episode 2 de mon livre : Quatre filles )

Pour quitter Eric, il n'y avait qu'une solution : trouver un nouvel appartement.

En attendant, son problème envahissait de plus en plus ses nuits.

Elle se confia à son amie, Judith, étudiante dans la même Université.

Cette dernière, après avoir écouté Noémie lui raconter ses peines, la conseilla. Cependant, Judith trouvait que Noémie exagérait quand elle disait qu'Eric avait un problème mental. "Il est comme tous les garçons... tu n'as qu'à le décourager."

"Mais c'est ce que je fais ! je ne porte plus que des pantalons, les jupes courtes, c'est terminé pour moi. Et je refuse tous ses cadeaux. Que puis-je faire de plus ?".

Ses yeux se remplirent de larmes, elle était à deux doigts de craquer. Elle n'en pouvait plus. Judith ne lui était pas d'un grand secours.

Elle décida alors de se débrouiller sans elle puisque de toute façon c'était son histoire et pas celle des autres.

Elle se rendit chez son médecin et lui demanda des somnifères. Elle voulait faire face en attendant de trouver un appartement. L'été arrivait, la fac allait fermer, elle aurait le temps de faire des recherches.

Elle pensa aussi à son amie Nathalie qui avait terminé ses études : elle était certaine de trouver en elle une aide efficace.

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