Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 23 mai 2013

MON HOMMAGE A GEORGES MOUSTAKI


 

samedi, 06 avril 2013

PETITE MORT POUR RIRE (Tristan CORBIERE)

Va vite, léger peigneur de comètes !

Les herbes au vent seront tes cheveux ;

De ton oeil béant jailliront les feux

Follets, prisonniers dans les pauvres têtes...

Les fleurs de tombeau qu'on nomme Amourettes

Foisonneront plein ton rire terreux...

Et les myosotis, ces fleurs d'oubliettes...

Ne fais pas le lourd : cercueils de poètes

Pour les croque-morts sont de simples jeux,

Boites à violon qui sonnent le creux...

Ils te croiront mort - Les bourgeois sont bêtes -

Va vite, léger peigneur de comètes !

 

(Edouard-Joachim Corbière, dit Tristan Corbière, né en Bretagne au manoir de Coat Congar, est le fils d'un homme de lettres, capitaine au long cours et directeur de la chambre de commerce de Morlaix. Comme son père, Edouard voulait naviguer, mais des crises de rhumatismes l'obligent à interrompre ses études à 15 ans. Installé près de Roscoff, il en hante les cabarets. On se moque de sa longue silhouette, de sa laideur. Malgré ses problèmes pulmonaires, il sort en mer par tous les temps. S'étant lié à des peintres en vacances, il suit l'un d'entre eux en Italie et, lors du voyage, qui le déçoit, renconre Armida Joséfina Cuchiani, qu'il rebaptise Marcelle. Elle est déjà la maîtresse d'un hobereau français et devient sa muse avec la complicité de l'amant en titre.

Il suit le couple à Paris, collabore à une revue et fait publier à compte d'auteur son unique recueil poétiques, Les Amours jaunes, qui passe complètement inaperçu (1873).

L'année suivante, on le trouve, un soir de décembre, gisant dans sa chambre en tenue de soirée. Marcelle tente de le soigner avant que la mère du poète ne le fasse revenir à Morlaix, où il s'éteint le 1er mars 1875, l'année de ses 30 ans, en pressant sur sa poitrine une touffe de bruyères en fleur.

Ce n'est que 10 ans après leur parution que Verlaine, touché par le destin et le génie de ce poète maudit, révèlera Les Amours jaunes au public).

poésie,poète,écriture,poème,société,livre,culture

 

jeudi, 28 février 2013

PARFUMS et COULEURS

Les mots sont des parfums

Les mots sont des couleurs

Sur les murs, sur le papier

Les mots s'éclatent

Les mots sont oubliés.

poésie,poèmes,écriture,poète,société

jeudi, 14 février 2013

LA BOUCLE RETROUVEE (Guillaume Apollinaire)

Il retrouve dans sa mémoire

La boucle de cheveux châtains

T'en souvient-il à n'y point croire

De nos deux étranges destins.

Du boulevard de la Chapelle

Du joli Montmartre et d'Auteuil

Je me souviens murmure-t-elle

Du jour où j'ai franchi ton seuil

Il y tomba comme un automne

La boucle de mon souvenir

Et notre destin qui t'étonne

Se joint au jour qui va finir.

poésie,poème,amour,poète,société,st valentin

lundi, 04 février 2013

A UN AMI

poésie,amitié,poème,poète,écriture

 

 

 

 

 

Qu'il est doux d'être au monde, et quel bien que la vie !

Tu le disais ce soir par un beau jour d'été.

Tu le disais, ami, dans un site enchanté.

Sur le plus vert coteau de ta forêt chérie.

Nos chevaux, au soleil, foulaient l'herbe fleurie :

Et moi, silencieux, courant à ton côté,

Je laissais au hasard flotter ma rêverie ;

Mais dans le fond du coeur je me suis répété :

- oui, la vie est un bien, la joie est une ivresse ;

Il est doux d'en user sans crainte et sans soucis ;

Il est doux de fêter les dieux de la jeunesse,

De couronner de fleurs son verre et sa maîtresse,

D'avoir vécu trente ans comme Dieu l'a permis,

Et, si jeunes encor, d'être de vieux amis.

(Alfred de MUSSET)

 

lundi, 10 décembre 2012

AMBIANCE

Les rêves étoilés se fondent

Saupoudrés de méchanceté

La vie un jour va s'arrêter

Les anges au ciel se confondent

Le coeur inondé de beauté

Devant ce monde de laideurs

Tient tête aux querelles emportées

Par les grands mots avec ardeur

Le roc contre le roc se bat

Le ruisseau coule solitaire

Faut-il aimer et se taire

Pleurer, crier, parler tout bas ?

poésie,poète,écriture,poèmes,société

 

mardi, 13 novembre 2012

MAIS QUE CESSE LA PLUIE

Mais que cesse la pluie

Et que tournent les souvenirs

Comme le vent

S'agite dans les branches

Et fait tomber les dernières feuilles jaunies

Qui s'accrochaient encore désespérément.

Le jardin est trempé.

Il fait ni chaud ni froid.

Un grillon se risque à chanter.

FEUILLES MORTES 41 (1632 x 1224).jpg

mardi, 30 octobre 2012

MES PENSEES

Des paroles dans la nuit s'obstinent

Des pensées s'affichent et s'affirment

A la ligne d'horizon se pend

Une idée au soleil levant

Mon cerveau n'est pas en cristal

Vertical ou horizontal

Mon corps distille mes pensées

Sans que je puisse les chasser.

poésie,poèmes,poète,écriture,société

 

vendredi, 10 août 2012

ET C'EST TOUT

L'été fait recette

On n'fait pas les jaloux

Dans une pirouette

Une robe et c'est tout

Un p'tit short et c'est tout

On n'fait pas les jaloux.

poème,poète,poésie,écriture,société,été

dimanche, 05 août 2012

SAGESSE (Paul GERALDY)

Ne soyons pas trop exigeants,

Le Bonheur n'est pas accessible

A toutes sortes de gens.

Il faudrait être moins sensible,

Ou bien avoir beaucoup d'argent...

Ne demandons pas l'impossible,

Nous devons nous trouver contents

D'être les êtres que nous sommes :

Des amoureux intermittents

Qui sont fous l'un de l'autre en somme

De temps en temps.

C'est déjà beaucoup d'être deux,

Deux côte à côte sur la Terre,

Qui peuvent souffrir entre eux

Et vivre sant trop se taire.

Et si l'on est plus exigeant,

Si l'on se sent en y songeant

L'âme encor trop célibataire,

C'est qu'on a mauvais caractère...

Ou qu'on est trop intelligent.

poésie,poèmes,écriture,poète,société,amour