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vendredi, 20 juin 2008

UN BEAU MOIS DE JUIN (Le journal de Juliette, lycéenne n° 30)

primevères.jpgEn ce mois de juin, le temps devient de plus en plus chaud. A la maison, on peut profiter de la pelouse pour faire ses devoirs.

La petite soeur de Juliette vient d'obtenir son certificat d'études. Pour son 1er prix de rédaction, elle a reçu un livre.

La professeur de Français de Juliette se marie dans quelques jours. La classe est au courant par Michel qui le dit à Alain. Alain l'annonce à la fin du cours car Michel voit sa gourmette confisquée par cette jeune professeur qui ne veut pas lui rendre avant la semaine prochaine. Un bras de fer s'engage entre Michel et la prof qui confisque alors le carnet de notes de Michel. Elle finit par avoir le dernier mot.

Après l'aveu d'Alain sur la photo de classe, Juliette décide de ne pas lui répondre. Son attitude n'est pas claire. La semaine dernière il flirtait avec Caroline. Juliette ne désire pas lui parler. Cela n'empêche pas les regards qu'il porte à Juliette pendant les cours de continuer. Mais elle sait qu'il a besoin de Caroline pour l'aider à faire ses devoirs. Etant tous les deux pensionnaires, il a trouvé là une solution facile pour faire remonter sa moyenne.... Enfin, Juliette a obtenu 16/20 à sa dissertation de français avec le commentaire suivant : "très bonne manière de poser le problème dans l'introduction, le sujet est compris et bien traité. Ce devoir révèle un évident effort de réflexion". Avec le beau temps, Juliette ne peut qu'avoir le moral et pense déjà qu'elle passera dans la classe supérieure à la rentrée de septembre...

lundi, 09 juin 2008

AVEU (Le journal de Juliette, lycéenne n° 29)

Les regards croisés entre Juliette et Alain continuent.

Cependant, quand elle le voit trop souvent avec la blonde, Caroline, Juliette se montre indifférente dès le lendemain.

Le 15 mai, la soeur de Juliette qui a enfin réussi son examen de permis de conduire au bout de la 5ème fois, est allée chercher sa première voiture : un 4 L bleu marine. Elle la montre à ses parents et à tout le quartier.....

Cet après midi là, Juliette participe au voyage scolaire à BAVAY avec sa classe. Alain et Caroline flirtent dans le bus. En rentrant le soir chez elle, Juliette est en même temps en colère et triste. Elle se met à chanter : "... ma robe a encore ses reprises, et j'ai toujours mes cheveux fous, et c'est ainsi qu'il m'avait prise, je crois qu'il m'aimait un peu, il pleut sur le jardin sur le rivage et si j'ai de l'eau dans les yeux, c'est qu'il me pleut sur le visage..."

Le lendemain matin, elle raconte tout à Aurélie qui est époustouflée.

Le lundi 25 mai, Juliette est heureuse, elle a eu une très bonne note à son Bilan d'Allemand. La professeur lui a dit : "je vous avais mis moins et puis j'ai relu votre devoir qui m'a semblé meilleur que les autres ; alors je vous ai mis 13.

La fin de l'année scolaire commence à se faire sentir, l'ambiance est joyeuse pendant les cours.

Mercredi 27 mai, Juliette a reçu la photo de classe prise fin avril dans la cour du Lycée. Elle passe de mains en mains et ses camarades lui écrivent des petits mots gentils sur le dos de la couverture.

Pendant que Lise est au tableau avec la professeur d'Allemand, Alain se retourne vers Juliette, regarde la photo posée sur le coin du bureau et lui dit :

- c'est à toi ?

- oui !

- Je peux la prendre ?

- oui, bien sûr !

Puis il s'applique à écrire son petit mot. Pendant ce temps, Juliette continue à écouter Lise au tableau et corrige les quelques fautes de son devoir.

Alain rend la photo à Juliette qui lit avec surprise et émotion ces quelques mots "Toi qui as tellement troublé mes longues nuits blanches d'adolescent noyé dans la tristesse et la mélancolie"...

mardi, 27 mai 2008

CHAGRINS (Le Journal de Juliette, lycéenne n ° 28)

Juliette découpe une photo et un article parus dans le journal local. Elle reconnaît le garçon qui s'y trouve en photo. Il était dans sa classe l'année dernière. L'article annonce la mort accidentelle de D. L., 16 ans par asphyxie. Elle monte à Lise la coupure du journal. Elle le connaissait également car il habitait dans la même ville qu'elle. Jeanine se souvient de lui parce que pendant les cours d'histoire l'année dernière il la sollicitait beaucoup. Il a même tenté de lui donner des coups de poings en plein cours car Jeanine ne supportait plus qu'il la regarde, appuyé sur son coude au coin de sa table, comme on regarde une peinture au musée. Elle lui avait crié : "alors ! tu n'as pas fini ?".

Le match prévu entre les professeurs et les élèves s'est bien terminé mais Juliette était plutôt occupée à regarder Alain et sa nouvelle copine, assis dans un abri-bus. Ils bavardaient ensemble pendant toute la durée du match. Alain s'est retourné plusieurs fois vers Juliette en quittant l'abri-bus avec sa copine.

En rentrant chez elle ce soir là, Juliette souffre et décide de demander à Aurélie ce qu'elle en pense dès le lendemain. Elle souhaite même être malade pendant plusieurs jours afin de le punir.

Pendant le cours de géographie, Juliette a envie de pleurer et n'arrive pas à suivre ce que le professeur explique. En cours de maths, la professeur fait une interrogation écrite d'algèbre. Alain est envoyé au fond de la classe car il communiquait avec Jean Michel. Juliette n'a pas eu le temps de répondre à la 4ème question.

A 14 heures, Juliette apprend par Arlette qu'Aurélie a récolté une heure de colle pour ce samedi. Le fils de Madame MARTIN, une ancienne professeur de Juliette, surveillant depuis peu, n'a pas supporté qu'Aurélie discute avec Arlette pendant l'heure de permanence. Juliette n'était pas là pour la consoler au moment où elle pleurait.

 

 

samedi, 17 mai 2008

FOUS RIRES (Le journal de Juliette, lycéenne n° 27)

En cours de géographie, Martine n'est pas contente. Le professeur veut avancer l'heure de son cours à 8 heures du matin. Elle répond déçue : "Oh non ... je serai obligée de me lever tôt !". Tout le monde se met à rire et certains se moquent d'elle !

En cours d'Allemand, la professeur s'assied sur une table juste en face de Gérard au 1er rang. Elle croise ses jambes sous sa jupe courte.

Ce lundi, un inspecteur est présent en cours de français et s'installe au fond de la classe. Alain est interrogé et il répond si bien et avec aisance aux questions du professeur que Juliette est en admiration devant lui.

Dans une semaine, les élèves et les professeurs vont s'affronter au cours d'un match de foot. Juliette ira certainement regarder et pense bien rire !

Vendredi 13 : la professeur d'anglais s'est mise en colère. En maths, la professeur était absente. Les élèves chahutent dans la classe en attendant, mais en vain. En cours d'allemand, la professeur parle de l'Allemagne mais en se retournant vers le tableau pour écrire, elle fait rire toute la classe : sa jupe est pleine de craie ! Ne sachant pas l'origine des fous rires, elle se dirige vers la fenêtre en disant :"je vais ouvrir... cela ira mieux !".

En cours de géographie, Lise demande au professeur si elle peut avoir une légende pour les cartes et des explications pour les courbes de niveaux. Le professeur répond avec un air très sérieux :" c'est une affaire de coup d'oeil, d'observations, je ne peux pas vous dire à chaque fois : là, attention, on monte ou on descend de 10 mètres. C'est à vous de savoir". Ce qui fait sourire Juliette.

Avant d'entrer en classe, Marie Claire reçoit un coup de pied de Gérard. Heureusement, elle ne ressent pas grand chose. Mais cela ne fait plus rire Juliette.....

mardi, 29 avril 2008

ON N'EST PAS SERIEUX QUAND ON A 17 ANS (Journal de Juliette, lycéenne n° 26)

En ce mardi de printemps, les professeurs sont absents. Les élèves vont en permanence pendant 3 heures. Les devoirs sont déjà faits ce qui permet à Aurélie et Juliette de discuter avec Jean Claude et Alain au sujet de la non-violence et du flirt. Jean Claude avoue à Juliette qu'il la trouve sérieuse. Toute sa vie, elle entendra ce qualificatif à son sujet. Certains essaieront de la déstabiliser, de la salir mais n'y arriveront pas.

Aurélie dit en riant qu'elle flirtera cet après midi entre 14 h et 16 h. Alain répond en riant : "Ah ! c'est la meilleure celle-là !".

Et à 14 h, n'ayant pas oublié, il va la trouver et lui demande si elle va flirter. Aurélie lui répond : "c'est dégouttant !". Et ils se mettent à rire.

Le lendemain matin à 8 heures précises, un garçon s'avance vers Juliette et lui dit : "je me présente : Thierry ! Es-tu libre dimanche pour sortir avec moi ?".

Juliette lui répond : "oui, mais je ne veux pas...".

Pourquoi ce sont toujours les garçons qui ne l'intéressent pas qui l'invitent à sortir le week end ?

Depuis plusieurs semaines, Juliette est inquiète car elle voit de plus en plus souvent Alain avec une fille blonde-rousse aux cheveux longs. Juliette la trouve vulgaire par moments. Elle n'a pas supporté un jour que le surveillant lui demande de se mettre en rang dans la cour comme les autres. Elle a alors marmonné qu'elle emmerdait ce surveillant. Mais que fait Alain avec cette fille pas très féminine ni distinguée ?

jeudi, 24 avril 2008

LES PROFESSEURS, LES AMIES, LES AMIS (Journal de Juliette, Lycéenne n° 25)

Samedi matin, en cours d'économie, le professeur demande à Alain, en regardant ses feuilles de cours éparpillées et remplies de dessins : "tu t'y retrouveras là-dedans ?".

Alain répond : "De toute façon, j'apprends sur le livre ...".

En heure de permanence, Juliette s'apprête à s'asseoir à côté de Dominique, un garçon de section littéraire, quand Alain lui demande de lui laisser sa place. Elle accepte volontiers en souriant. Il la remercie simplement.

En cours de sport, elle discute avec Lise qui est toujours pensionnaire. Elles sont un peu moins souvent ensemble, Juliette étant externe et habitant près du lycée.

Ce vendredi, Juliette est heureuse : elle a récolté 4 bonnes notes à ses bilans et, en plus, le soleil brille !

Le lendemain, Aurélie lui montre son petit carnet intime. Juliette lui redonne du courage car Aurélie est un peu pessimiste depuis une semaine concernant la relation amoureuse qu'elle entretien avec "Chocorêve", le surveillant.

Elle recopie quelques paroles d'une chanson entendue à la radio ce week end : "nous pourrions passer notre vie à nous regarder sourire, et après, et après ? avec le temps qui s'étire, nous baillons les lithanies du regret, du regret, pour étouffer comme un reproche de nos pauvres coeurs qui s'accordent pour demain, pour demain ; j'ai encore au fond de mes poches un peu d'amour qui s'effiloche, prends ma main, prends ma main, allez viens ..."

mardi, 25 mars 2008

DU TRAVAIL EN PERSPECTIVE (Le journal de Juliette, lycéenne n° 24)

Juliette n'a pas envie de travailler et pourtant ... Elle doit lire "La Princesse de Clèves" avant le 16 mars. Dans dix jours un bilan d'histoire est prévu. D'autres bilans vont suivre également à un rythme rapproché. Elle écoute la radio ce soir, Bob Dylan parle de sa vie et quelques unes de ses meilleures chansons illustrent le reportage. Juliette écoute en essayant de terminer ses devoirs. Pour se donner un peu de courage, elle n'éteint pas encore la radio.

Samedi, elle a récupéré la feuille d'interrogation de physique qu'Alain a oubliée à la fin du cours. Elle lit ce qu'il a écrit. Sa note est très mauvaise. Il va certainement redoubler s'il continue à ne pas apprendre ses leçons. Lundi, elle lui remettra dès qu'elle l'apercevra dans la cour....

lundi, 24 mars 2008

MOIS DE MARS MOUVEMENTE (Le journal de Juliette, lycéenne n° 23)

La maman de Juliette a été transportée à la Clinique ce vendredi soir. Elle n'a pas pu mener à terme sa sixième grossesse. Le médecin a ordonné son transport en urgence.

La maison semble vide. En famille, le dimanche après midi, Juliette peut enfin la voir. Mais de retour à la maison, elle ressent comme un pincement au coeur.

Le lundi matin, en cours d'Allemand, Alain demande discrètement à Juliette si elle sait faire son devoir. Elle n'ose pas trop parler car la professeur se trouve juste devant elle à son bureau. Elle voudrait l'aider mais elle sait que la professeur va la surprendre. Il lui redemande plusieurs fois si elle a terminé. L'angoisse monte à chacune de ses sollicitations. Arrivée chez elle, elle regrette cet état de fait et s'en veut malgré tout.

Le lendemain, elle apprend qu'il va passer devant le Conseil de discipline pour avoir fumé une cigarette pendant la récréation. Les lycéens n'ont la permission de fumer qu'à midi et à 17 heures. Il s'est fait prendre sous le préau la semaine dernière, il avait "oublié" le règlement intérieur du lycée....

mardi, 18 mars 2008

QUELQUES VISITES (LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE - 22)

Dimanche midi, la grêle s'est mise à tomber sur la ville de Juliette

Les éclairs et le tonnerre l'ont découragée à rendre une petite visite à son amie guitariste. En fin d'après-midi, le temps s'étant amélioré, elle se décide à sortir pour apporter un petit cadeau à cette amie qui le reçoit avec joie.

Le lendemain soir, grand père vient passer la soirée chez Juliette, le programme de la 1ère chaine de télévision diffuse un documentaire sur la guerre 14-18 à laquelle il a participé dans sa jeunesse. Grand père ne possède pas la télévision chez lui, son fils est donc venu le chercher en voiture pour le ramener ensuite.

Martine sonne à la porte le lendemain matin et demande à Juliette si elle sera demain après midi à la salle des jeunes pour la réunion et pour écouter quelques copains et copines jouer de la guitare.

Patricia, fille de l'ancien sous-directeur du lycée, habite Nice depuis la rentrée des classes. Elle téléphone pour prévenir de son passage et bavarder un peu avec les petites soeurs de Juliette. Elle regrette l'ambiance du lycée l'année dernière et ses anciennes camarades. Elle arrive dans l'après midi et autour d'un verre de jus de fruit, raconte sa nouvelle vie dans le Sud.

mercredi, 05 mars 2008

LES VACANCES DE FEVRIER (Le journal de Juliette, lycéenne 21)

Juliette est en vacances pour quinze jours. Elle aimerait apprendre à faire la cuisine avec sa mère mais elle n'a pas le temps, à part les crèpes, les gateaux, les salades et faire cuire les steaks, elle n'a jamais rien appris. Sa mère rentre des courses le matin pressée de préparer le repas de midi. Dans ces conditions, Juliette ne voit pas comment elle va pouvoir se débrouiller quand elle vivra loin de ses parents...

Cet après midi, elle part en voiture avec sa grande soeur dans la ville où habite Alain, le garçon dont elle est amoureuse. Mais la ville est semblable aux autres villes qu'elle connait : maisons en briques rouges, magasins sans attrait, rues presque vides, rien qui ne l'attire. Sur une place, quelques manèges tournent et rendent l'ambiance un peu plus joyeuse.

Le soir, elle retrouve quelques photos prises pendant les vacances d'été. Le soleil lui manque, ainsi que la mer et les maisons blanches.

Le lendemain, elle révise ses cours pour préparer la rentrée et fait ses devoirs. Il lui reste 6 jours de vacances et elle commence à s'ennuyer de ses camarades.

Dans la nuit, elle rêve d'une maison rustique, grande, comme elle aimerait posséder plus tard, avec des chambres romantiques à l'étage.

Elle pense souvent à Alain, elle ne sait pas trop quels sont ses sentiments envers elle. Il la regarde souvent sans dire un mot, pendant les cours, à la récréation mais jamais il ne va plus loin. Elle en a assez d'être amoureuse. Elle se dit qu'elle doit se décider à lui parler. Mais y arrivera-t-elle ?