NE SAVOIR OU DONNER DE LA TETE

Ne savoir où donner de la tête, c'est ne savoir comment se tirer d'embarras. Métaphore prise des bêtes à cornes qui, se voyant attaquées de plusieurs côtés à la fois, ne savent où donner de la tête, c'est à dire où frapper de la corne.

LES TISONS RELEVES CHASSENT LES GALANTS

Une jeune fille, lorsqu'elle voulait se débarrasser d'un jeune homme, lui donnait rendez vous chez elle, et courait se cacher aussitôt qu'elle le voyait arriver, après avoir relevé les tisons du feu, signifiant par là que l'un et l'autre n'auraient pas de foyer commun.

MENTIR

Il est des hommes qui incarnent le mensonge à un degré tel, qu'ils commenceront à vous débiter un mensonge avec la certitude que vous n'en croirez pas un traître mot (Alexandre MERCEREAU).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Mercereau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le châtiment du menteur n'est pas qu'on ne le croit pas, c'est qu'il ne peut croire personne (G. B. SHAW).

J'ai eu longtemps une incapacité à mentir qui était une infirmité véritable. En vieillissant, cela s'améliore (Maurice CHAPELAN).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Chapelan

 

 

 

 

 

Combien, fatigués de mentir, se suicident dans la première vérité venue (Antonio PORCHIA).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Porchia

 

 

 

AUTOMNE

Chaleur en automne pique fort et cause à bien des gens la mort.

D'été bien chaud vient en automne, pendant lequel souvent il tonne.

Fièvre qui vient pendant l'automne est très longue, ou la mort nous donne.

CHAUD COMME UNE CAILLE

La caille passait pour être plus chaude que les autres oiseaux.

Recette d'amour à l'ancienne entre époux : prendre un couple de cailles dont vous enlevez les deux coeurs pour les porter sur vous, à savoir : le mari celui du mâle, et la femme celui de la femelle, et vous ferez très bon ménage.

EAU DE BOUDIN

S'en aller en eau de boudin :

On appelle eau de boudin l'eau dans laquelle on lave les boyaux qui forment l'enveloppe du boudin ; cette eau n'est bonne qu'à jeter.

PRENDRE DU POIL DE LA BETE

Cette expression est fondée sur la croyance populaire que le poil de certains animaux, appliqué sur la morsure qu'ils ont faite, en opère la guérison.

 

ETRE CHOCOLAT

Cette expression peut avoir pour origine le jeu de bonneteau : un individu propose à un badaud de deviner sous lequel des 3 gobelets qu'il a devant lui se trouve l'objet caché. Il s'agit d'un jeu d'argent clandestin, donc interdit, qui consiste à déplacer rapidement un objet caché sous un gobelet afin de tromper la personne qui a parié dessus, moyennant une participation pécuniaire. Le "chocolat" est le complice qui appâte les joueurs. Le perdant se retrouve "chocolat" puisqu'il perd sa mise. Ce jeu est pratiqué depuis le 14ème siècle. Il peut aussi se présenter sous la forme de 3 cartes que le bonneteur mélange après les avoir retournées. Le joueur doit deviner où se trouve une de ces cartes.

 

SOT COMME UN PANIER

Cette expression est une allusion au sobriquet de panier percé qu'on applique non seulement à un prodigue, mais aussi à un homme sans mémoire, incapable de rien retenir de ce qu'on lui apprend.

REGARD DE BASILIC

C'était une croyance que les vieux coqs pondaient quelquefois un oeuf dans le fumier : il produisait un basilic, reptile redoutable auquel on attribuait le pouvoir de tuer par son seul regard quiconque s'y trouve exposé, et de se tuer lui-même quand il se voit dans une glace. De là ces expressions proverbiales : lancer des regards de basilic, faire des yeux de basilic à quelqu'un, c'est à dire des regards et des yeux enflammés de fureur.