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dimanche, 18 mars 2007

L'ESTIME DE SOI

Quelques phrases tirées du petit livre sur l'ESTIME DE SOI de Christophe ANDRE, médecin psychiatre à PARIS.

 

"Deux grandes nourritures de l'estime de soi : sentir que l'on réussit ce que l'on entreprend et se sentir apprécié des autres".

"L'estime de soi n'a de sens que dans le cadre de relations sociales. A quoi nous servirait de nous estimer pour mener une vie de solitude?".

"Toutes les manifestations de la souffrance de l'estime de soi sont normales tant qu'elles restent occasionnelles. Le problème ne se pose que si elles deviennent fréquentes, voire constantes, intenses, disproportionnées par rapport à ce qui les a déclenchées. Elles témoignent alors d'un échec de mécanismes de régulation "normaux" de l'estime de soi".

"L'estime de soi commence par l'acceptation de soi".

"On est toujours inférieur, imparfait en quelque chose".

"On se trompe toujours, ou à peu près toujours, lorsqu'on veut se juger soi-même".

"Les valeurs des personnes ayant des problèmes d'estime de soi sont toxiques car trop élevées et trop rigides : leur désir de perfection sert à apaiser leur désir de protection".

"La bonne estime de soi est finalement plus proche de l'amitié qu'elle ne l'est de l'amour : seule l'amitié arrive à associer exigence et bienveillance, présence et tolérance".

"Alfred ADLER, un contemporain de Freud, écrivait : "Etre humain, c'est se sentir inférieur". "On pense que l'on sera mieux accepté et estimé si l'on est parfait, si l'on brille, si l'on est irréprochable. La solution : l'affirmation de soi négative. Car le problème ne vient pas de nos faiblesses mais de notre incapacité à les assumer".

"Le travail sur l'affirmation de soi négative consiste à prendre peu à peu l'habitude d'être prêt à reconnaître ses faiblesses et ses limites, sans s'inférioriser".

"Plus on se compare aux autres, plus on a tendance à ressentir des états d'âme négatifs".

"Ne pas faire confiance, c'est consacrer beaucoup d'énergie à se méfier, observer, surveiller, vérifier. C'est vivre dans une tension physique et une vision du monde négative qui vont s'avérer épuisantes et toxiques".

"Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes" nous enseigne le Talmud.

"L'action est l'oxygène de l'estime de soi. La véritable estime de soi ne se révèle que dans l'action et la confrontation à la réalité, et l'action nourrit, façonne, constuit l'estime de soi. L'évitement n'apprend rien".

"Arrêter son travail quelques instants pour parler à un ami, regarder le ciel, respirer, rentrer chez soi plus tôt pour profiter de ses enfants, est-ce intelligence ou médiocrité ?".

 

 

22:15 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Culture, psychologie

jeudi, 15 mars 2007

ERNEST N'EST PAS CONTENT...

Les enfants aiment explorer. Tout ou presque.

A l'âge de dix ans, avec mes petits voisins ou mes petites voisines, j'aimais me glisser à plat ventre sous le grillage qui fermait la pâture au bout du petit chemin qui longeait le jardin de mes parents. L'herbe tendre et la vue immense qui s'ouvrait derrière ce grillage nous attiraient. Seulement, il fallait être prudent à cause des vaches qui se trouvaient là mais également à cause d'Ernest, le fermier, qui pouvait nous voir. Pour passer sous le grillage, il fallait d'abord être certain que les vaches étaient loin et ne pouvaient pas arriver de si tôt.  Il fallait aussi regarder si Ernest n'était pas à l'horizon.

Quelquefois, on entendait son tracteur aller et venir dans le champ près de sa ferme. Alors, nous nous préparions à passer sous le fil de fer. Pour montrer que nous étions capables d'accomplir ce petit exploit. Mais un jour, il se mit à crier de sa maison : "voulez-vous vous en aller, partez tout de suite".

Il nous avaient vus et nous n'étions pas fier de nous. Nous sommes partis en courant vers la maison tous honteux et nous avions surtout peur de nous faire gronder par nos parents. Car Ernest connaissait bien ma maman. Ils étaient enfants quand ils se connus, à l'école maternelle plus exactement. Un jour, cependant, j'ai raconté à maman ce que nous avions fait. Elle nous a dit de ne plus recommencer et que ce serait grave si nous étions piétinnés par ces grosses bêtes. Moi, j'avais tellement peur d'elles qu'il n'était pas question que je reste plus de deux secondes dans la pâture d'Ernest. C'était juste pour accomplir un petit exploit...

mercredi, 14 mars 2007

UNE PETITE POESIE-CHANSON

WHEN

When I was 17, I've missed the first love train

When I was 21, I've taken up the second love train

Now, it's always roll

It's always roll.

I want to take advantage of life

And nothing to regret like before

When we love somebody, we must tell it

I cannot travel over the world

To embrace those I love

I must tell it

I want to take advantage of life

But I sing songs to comfort me, those I love.

(1988)

mardi, 13 mars 2007

JE ME DEMANDE

Je me demande ce que vont devenir tous mes écrits sur ce blog, toutes ces notes que j'accumule depuis plus d'un an.

J'ai créé un autre blog qui regroupe déjà tous mes poèmes, ceux que vous avez pu lire (depuis un an que vous me suivez) et d'autres que je n'ai jamais mis en ligne.

Pour le reste qui sont tous ces visiteurs qui viennent chaque jour, qui passent sans laisser de commentaires ?

Il y a ceux qui cherchent de la documentation, ceux qui se posent des questions sur tel ou tel sujet, ceux qui viennent par curiosité et s'en vont sur la pointe des pieds...

A quoi sert ce blog ? Mon blog ?

A passer le temps ? A regrouper tout ce que j'aime ? Certainement. Mais quoi encore ?

La vie est faite de périodes, nous avons plusieurs vies dans nos vies. J'ai eu une période jardinage où je voulais tout apprendre sur les plantes, une période décoration de la maison quand je me suis installée dans "ma maison". J'ai eu d'autres périodes où j'ai voulu approfondir mes connaissances sur les enfants (c'est normal quand on devient jeune maman) etc ... puis la période "apprentissage sérieux de la guitare" avec un vrai professeur (je ne suis pas lassée de cet instrument car il m'arrive encore de passer des heures à jouer).

Alors, je ne sais pas répondre à ma première question : que vont devenir mes écrits ?

Pour l'instant je poursuis ma route....

 

07:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : Ecriture, journal intime

vendredi, 09 mars 2007

PACO DE LUCIA

Paco de LUCIA est né le 21 décembre 1947 à Algésiras dans une famille modeste.

Il reçoit très jeune les premiers rudiments de son art. Son père et ses frères participent à son éducation flamenco.

Son frère aîné, qui deviendra lui-même un guitariste professionnel renommé, Ramon de Algésiras, lui donne ses premières leçons et Paco le cite toujours comme l'un de ses principaux maîtres, avec Niko Ricardo. A la fin des années cinquante, le flamenco est pour beaucoup d'Andalous un moyen de gagner les quelques pesetas qui assureront le repas du lendemain : Paco passera ses années d'enfance à travailler la guitare avec acharnement, il consacrera chaque jour des heures à répéter gammes et arpèges. Avec le prix national de Cordoba et le prix de la Catedra de flamencologia de Jerez, il reçoit les premières reconnaissances officielles de son travail et de ses dons innés.

A l'âge de treize ans, il entreprend la carrière professionnelle habituelle : accompagnement de la plupart des chanteurs de flamenco de l'époque (mais bientôt il ne jouera plus que pour Fosforito et Camaron de la Isla) et participation à des troupes de ballet espagnol (José Greco-Antonio Gades) avec lesquelles il parcourt le monde et obtient ses premiers triomphes en tant que soliste.

Il tente alors une carrière de concertiste, qui culmine très vite par un concert au Teatro Real de Madrid, jusqu'alors réservé à la musique classique (1975) et il poursuit aujourd'hui avec le succès que l'on sait.

Il est l'auteur d'une discographie pléthorique qui a culminé commercialement en 1986 avec Entre dos aguas ou, dans un autre univers, avec le trio qu'il forma avec Al Di Meola et John McLaughlin dans un rapport au jazz qui enrichira sa vision d'un flamenco moderniste.

http://www.dailymotion.com/video/x11kui_black-orpheus-cor...

Virtuose inoui, Paco de Lucia est l'un des plus grands instrumentistes de notre époque, tous genres confondus, et il continue à se produire avec un septet novateur qui comprend : guitare basse et harmonica, mais aussi le génial Cantaor Duquende tout en ponctuant ses concerts de solos extraterrestres.

Il est de retour dans le midi après avoir fait une nouvelle fois la preuve de son génie.

LUNDI 12 MARS au ZENITH de MONTPELLIER à 20 h 30.

 

16:00 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : guitare, musique, culture

mercredi, 07 mars 2007

LA NUIT

Loin des villes, loin des foules

Quand les heures coulent

Ta présence, sans un mot,

Est pour moi un cadeau. 

L'envie me poursuit

Comment résister à la nuit ?

Fuir, peut être fuir

Pour ne rien détruire ?

Mais la nuit ensorceleuse

Reviens, majestueuse,

Mesquine et apaisante,

Galante et enivrante.

mardi, 06 mars 2007

LES ETOILES ET LES FLEURS

Depuis six mille ans, la guerre

Plait aux peuples querelleurs

Et Dieu perd son temps à faire

Les étoiles et les fleurs.

(Victor Hugo - Les chansons des rues et des bois)

07:20 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Poésie, poèmes, culture

lundi, 05 mars 2007

ENFANTS EN VACANCES

Quand j'étais enfant, les vacances se passaient simplement. Nous ne partions qu'un été sur deux en Bretagne. Et un été sur deux, mes soeurs allaient en colonie de vacances. Moi, j'ai toujours refusé d'y aller. Ma mère n'insistait pas.

Pour passer le temps, pendant les autres vacances, celles d'hiver et de printemps, j'aimais aller vers le terrain de sport du Collège qui était à 100 mètres et nous y passions des après midi entières.

Un jour de printemps, nos deux petits voisins (Sylvère et David) jouaient sur un portique qui servait à pendre des cordres à noeuds. Le plus jeune (David) qui devait avoir 6 ans, était monté tout en haut par l'échelle droite qui se trouvait sur un des côtés. Sous le portique, le sable étalé servait à amortir les chutes des élèves qui grimpaient sur ces cordes. Malheureusement, de là haut il fit une chute, pas grave, mais il s'est ouvert la bouche sur son petit camion en métal qu'il avait posé sur le sable et avec lequel il avait joué quelques minutes plus tôt. Sa lèvre était coupée et, voyant tout le sang couler, nous sommes allés en courant le reconduire chez lui. Il habitait à 5 mètres de là. Nous connaissions bien ses parents et quand ils nous ont vus arriver si vite, sa mère et sa grand mère se sont affolées. Nous avons su le lendemain que David avait eu 4 points de suture à la lèvre. Comme nous avions eu très peur, nous sommes restés à la maison pendant quelques jours en demandant de temps en temps de ses nouvelles.

Quelquefois, ces petits voisins venaient jouer chez nous aux cartes, au Nain Jaune, aux petits chevaux, Aux Milles Bornes ou aux dames ou au Jeu de l'Oie.

Ce que j'aimais, c'est quand ils nous invitaient chez eux. Sa mère, sosie de "Maguy" (feuilleton des années 90's), portait de grandes boucles d'oreilles très lourdes. Elle nous offrait de la limonade, boisson que nous n'avions pas chez nous. Ayant eu 3 garçons, elle était heureuse de nous accueillir, nous les filles. Elle aimait plaisanter avec tous ces enfants. Je la revois dans sa cuisine, avec sa belle-mère, tous les jours en visite chez elle. Son mari était très sévère, il était instituteur et ses élèves le craignaient.

Quand ils partaient "en cure" au mois d'août, ils nous envoyaient une carte postale de là-bas et quelquefois un petit souvenir. J'ai gardé la petite cloche de St Claude où ils avaient passé un été.

Puis, le terrain de sport a été démoli pour faire place à la route qui menait au nouveau Lycée. Nous avons grandi comme tous les enfants. Sylvère, qui était dans ma classe en seconde, pensait à ses études et nous nous parlions peu pendant les cours. Je savais que son père lui mettait la pression pour qu'il réussisse ses études. Cependant, je me souviens qu'à la fin de cette année là, vers les derniers jours de classe, nous avions joué une dernière fois aux cartes avec les 4 autres élèves qui étaient encore présents.

 

dimanche, 04 mars 2007

POLNAREFF

medium_Polnareff_Michel.jpgSi vous l'aimez, il passera peut être pas loin de chez vous :

 

LIMOGES au ZENITH le 17 mars

CLERMONT FERRAND au ZENITH le 20 MARS

LYON Halle TONY GARNIER les 24 et 25 mars

LILLE au ZENITH les 3 et 4 avril

ROUEN au ZENITH le 6 avril

STRASBOURG au RHENUS le 11 avril

AMNEVILLE au GALAXIE le 14 avril

DIJON au ZENITH les 20 et 21 avril

CAEN au ZENITH le 24 avril

BORDEAUX à la Patinoire MERIADECK le 19 juin

TOULOUSE au ZENITH le 22 juin

PAU au ZENITH le 26 juin

NICE au Palais NIKAIA les 29 et 30 juin

MARSEILLE au DOME les 3 et 4 juillet

NIMES aux ARENES le 7 juillet.

 

11:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : musique, culture

vendredi, 02 mars 2007

CHAQUE JOUR

Chaque jour qui passe

Est enrobé de lumière

Et le soleil qui passe

Au-dessus de la clairière

Réveille mes idées de bonheur

Pas de gris au fond de mon coeur

Pourtant des malheurs

De la tristesse et des rancoeurs

Sont venus me taquiner

Mais j'ai vite fait de les balayer.