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lundi, 31 janvier 2011

CITATIONS EN VRAC

On admire le monde à travers ce qu'on aime (LAMARTINE).

Il est souvent préférable d'être très actif plutôt que de penser trop intensément (Louis BROMFIELD).

Le moyen d'aimer une chose est de se dire qu'on pourrait la perdre (C. K. CHESTERTON).

L'anarchie est partout quand la responsabilité n'est nulle part (G. LE BON).

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vendredi, 28 janvier 2011

CHAPITRE XXII (CINQ SEMAINES EN BALLON de Jules VERNE)

Fergusson projeta vers les divers points de l'espace son puissant rayon de lumière et l'arrêta sur un endroit où des cris d'épouvante se firent entendre. Ses deux compagnons y jetèrent un regard avide.

Le baobab au-dessus duquel se maintenait le Victoria presque immobile s'élevait au centre d'une clairière ; entre des champs de sésame et de cannes à sucre, on distinguait une cinquantaine de huttes basses et coniques autour desquelles fourmillait une tribu nombreuse.

A cent pieds au-dessous du ballon se dressait un poteau. Au pied de ce poteau gisait une créature humaine, un jeune homme de trente ans au plus, avec de longs cheveux noirs, à demi nu, maigre, ensanglanté, couvert de blessures, la tête inclinée sur la poitrine, comme le Christ en croix. Quelques cheveux plus ras sur le sommet du crâne indiquaient encore la place d'une tonsure à demi effacée.

- Un missionnaire ! un prêtre ! s'écria Joe.

- Pauvre malheureux ! répondit le chasseur.

- Nous le sauverons, Dick ! fit le docteur, nous le sauverons !

La foule des nègres, en apercevant le ballon, semblable à une comète énorme avec une queue de lumière éclatante, fut prise d'une épouvante facile à concevoir. A ses cris, le prisonnier releva la tête. Ses yeux brillèrent d'un rapide espoir, et, sans trop comprendre ce qui se passait, il tendit ses mains vers ces sauveurs inespérés.

- Il vit ! Il vit ! s'écria Fergusson ; Dieu soit loué ! Ces sauvages sont plongés dans un magnifique effroi ! Nous le sauverons ! Vous êtes prêts, mes amis ?

- Nous sommes prêts, Samuel.

- Joe, éteins le chalumeau.

L'ordre du docteur fut exécuté. Une brise à peine saisissable poussait doucement le Victoria au-dessus du prisonnier, en même temps qu'il s'abaissait insensiblement avec la contraction du gaz......

livre,aventures,jules verne,écriture,littérature

mercredi, 26 janvier 2011

DEJA...

La nature s'éveille.....

ROSIERS BOURGEON 520 (1632 x 1224).jpgBourgeon Lilas 517 (1632 x 1224).jpgJACINTHES 515 (1632 x 1224).jpgJASMIN 512 (1632 x 1224).jpgJONQUILLES 511 (1632 x 1224).jpgPRIMEVERES 0518 (1632 x 1224).jpg

mardi, 25 janvier 2011

IL Y A TOUJOURS...

Il y a toujours, dans notre enfance, un moment où la porte s'ouvre et laisse entrer l'avenir (Graham GREENE - La puissance et la gloire).

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dimanche, 23 janvier 2011

MARTINE

Le dessinateur, Marcel MARLIER, père de MARTINE, est décédé en début de semaine à l'âge de 80 ans. Il résidait près de TOURNAI en BELGIQUE.

Sortie en 1954, la première aventure, "MARTINE A LA FERME", interprétait les joies de la vie rurale pour la génération d'après guerre.

En 2010, le 60ème et dernier album, "MARTINE ET LE PRINCE MYSTERIEUX", la fait évoluer à VENISE dans le carnaval féérique.

Des jeux vidéos existent déjà et un dessin animé en 3 D était en préparation pour la fin 2011.

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12:22 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : livres, dessins, société, blogs

samedi, 22 janvier 2011

TAPIS DE NEIGE

Sur le tapis de neige

Couvrant la terre beige

Pareil à des émaux

Sous le soleil levant

Bavardent les oiseaux

D'un hiver décevant

Ils avaient oublié

Qu'au bout de cette allée

Les fleurs parlaient au vent

Au soleil du printemps.

A la Saint Victorien

Oublieront le chagrin

D'un hiver agressif

Pour un printemps actif.

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vendredi, 21 janvier 2011

DOUCE NUIT

"Ma chère, entends la douce nuit qui marche"

Disait Baudelaire comme démarche

Pour rendre à l'instant présent son atmosphère

Obscure qui enveloppe la ville en prières

Langoureuses ou paisibles ; pleins de remords

Sont les mortels : voilà planté le décor

Et si la douleur vient ici, il lui tend

La main et lui montre le soir qui descend.

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PARIS AT NIGHT

Trois allumettes une à une allumées dans la nuit

La première pour voir ton corps tout entier

La seconde pour voir tes yeux

La dernière pour voir ta bouche

Et l'obscurité toute entière pour me rappeler tout cela

En te serrant dans mes bras.

Jacques PREVERT

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jeudi, 20 janvier 2011

ECRIS-MOIS

Ecris-moi, je le veux. Ce commerce enchanteur,

Aimable épanchement de l'esprit et du coeur,

Cet art de converser sans se voir, sans s'entendre,

Ce muet entretien si charmant et si tendre,

L'art d'écrire, Abeilard, fut sans doute inventé

Par l'amante captive et l'amant agité.

(C. P. COLARDEAU, Epître d'Héloise à Abeilard)

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11:49 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7)

mardi, 18 janvier 2011

SI TU PRETES L'OREILLE

Dans ma modeste maison

Après un voyage sans horizon

Elle est arrivée sans bagages

Par un beau jour de juin

Avec son propre langage

Pas celui des êtres humains

Elle t'emporte très loin là bas

Dans des pays que tu ne connais pas

Et si tu sais lui parler

La toucher sans la brusquer

Elle te fait découvrir des merveilles

La guitare, si tu prêtes l'oreille

Te fera danser sans chaussures

Les planètes la nuit se réveillent

Charmées de son chant si pur

Arrivé jusqu'à mes oreilles

Elle te parle de chagrin, d'amour

De mélancolie mais aussi de beaux jours

Depuis des siècles fidèle

Elle arrive gonflée de soleil

Sous les doigts d'un gai musicien

Elle te chantera un chant, le sien.

(15.10.06)

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