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mardi, 08 novembre 2011

PAR UN MAUVAIS TEMPS (Alfred de Musset)

Elle a mis, depuis que je l'aime

(Bien longtemps, peut être toujours),

Bien des robes, jamais la même ;

Palmire a dû compter les jours.

Mais, quand vous êtes revenue,

Votre bras léger sous le mien,

Il faisait, dans cette avenue,

Un froid de loup, un temps de chien.

Vous m'aimiez un peu, mon bel ange.

Et, tandis que vous bavardiez,

Dans cette pluie et cette fange

Se mouillaient vos chers petits pieds.

Songeait-elle, ta jambe fine,

Quand tu parlais de nos amours,

Qu'elle allait porter sous l'hermine

Le satin, l'or et le velours ?

Si jamais mon coeur désavoue

Ce qu'il sentit en ce moment,

Puisse à mon front sauter la boue

Où tu marchais si bravement !

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samedi, 05 novembre 2011

CITATIONS EN VRAC

Les évènements ont ceci de commun avec les oies qu'ils vont en troupe.

(Léon BLOY)

Dans les affaires, comme en amour, il est un moment où l'on doit s'abandonner (Bernard GRASSET)

Il est des affections que l'on appelle amour, comme il y a des tisanes que l'on baptise champagne (Etienne REY).

lundi, 31 octobre 2011

PROMENADE ce WEEK END sous le soleil.

Il faisait 20 ° dimanche et un ciel bien bleu... les feuilles des vignes rouges illuminaient l'horizon, certaines encore vertes. Il restait une grappe de raisin oubliée lors des dernières vendanges. Ou peut être était-elle trop petite pour rejoindre les autres ? Un chat nous regardait. Il s'est laissé photographier. Il avait l'habitude de voir des promeneurs car il n'a pas bougé de son trou.

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samedi, 29 octobre 2011

ANNA A PEUR (QUATRE FILLES - 6)

Désirant comprendre son état amoureux, Anna se met à la recherche de tous les livres parlant du sujet. En sortant de la fac le soir, elle se rend dans une grande librairie. Elle n'achète rien mais elle feuillette. Elle découvre que cet état entraîne un déséquilibre. Elle se dit : "Mon dieu, il faut que je garde les pieds sur terre...".

Le lendemain soir, en passant par hasard dans une petite rue, elle aperçoit soudain au loin Monsieur DAUGET sortir d'une maison ancienne. Il traverse la rue et se dirige vers une voiture. Il monte dedans et démarre.

Elle prend peur. Elle fait un pas de côté et tourne le dos à la rue en faisant semblant de s'intéresser à la vitrine d'un coiffeur.

La voiture de Monsieur DAUGUET passe derrière elle. Son coeur bat très fort. Elle reste là, figée.

Elle ne reprend sa promenade qu'après avoir vu la voiture disparaître au bout de la rue.

Elle se décide à traverser et se dirige vers la porte d'entrée de la maison. Sous la sonnette, dans un petit cadre, sont inscrits le nom de Monsieur DAUGET et le prénom de deux enfants, certainement ses enfants ...

Il est donc divorcé ? Elle voudrait en être certaine...

Elle décide alors de rentrer.

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mercredi, 26 octobre 2011

ELLES ONT POSE POUR MOI

Les feuilles ont posé

pour moi.

Pas une seule

Ne ressemble à

Une autre.

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dimanche, 23 octobre 2011

André CHENIER (1762-1794)

Né à Constantinople d'un père consul de France et d'une mère grecque, André CHENIER fait ses études en France, d'abord à Carcassonne, puis au Collège de Navarre, établissement réputé, parmi les jeunes nobles.

Comme eux, il veut faire carrière dans les armes mais, s'étant ennuyé ferme après une année de garnison à Strasbourg, il revient à Paris hanter les salons où son charme ne laisse pas indifférent ses hôtesses, avec l'espoir de se faire un nom dans la litterature.

En 1787, il part à Londres comme secrétaire de l'ambassadeur de France. Il s'y ennuie et prend un congé pour, en 1789, venir assister aux premières journées révolutionnaires. Il s'en prend violemment à Robespierre et aux organisateurs de la Terreur qui ne lui pardonneront pas, tandis que son frère Marie-Joseph, auteur du Chant du départ, devient le chantre de l'ardeur républicaine.

Recherché pendant la Terreur, (n'a-t-il pas osé écrire un poème à la gloire de Charlotte Corday, qui a assassiné Marat !) André CHENIER, qui s'est réfugié à Versailles, est arrêté alors qu'il venait rendre visite à Pussy à la famille d'un ami emprisonné. Enfermé à la prison de Saint Lazare, où il s'éprend de Mlle de Coigny, La jeune Captive (qui survivra), il fait sortir les poèmes qu'il rédige sur des morceaux de papier dans des corbeilles à linge.

Durant son procès, instruit par des illétrés, CHENIER fort de son innocence, refuse de se défendre. Il est condamné à mort, victime d'une justice expéditive qu'il a dénoncée. Ce poète qu'on assassine à 32 ans monte sur l'échafaud en récitant des vers de Racine. Son oeuvre n'est publiée qu'une vingtaine d'années après.

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MON BEAU VOYAGE ENCORE...

Mon beau voyage encore est si loin de sa fin !

Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin

J'ai passé les premiers à peine.

Au banquet de la vie à peine commencé

Un instant seulement mes lèvres ont pressé

La coupe en mes mains encore pleine.

Je ne suis qu'au printemps. Je veux voir la moisson,

Et comme le soleil, de saison en saison,

Je veux achever mon année.

Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin,

Je n'ai vu luire encore que les feux du matin,

Je veux achever ma journée...

 

samedi, 22 octobre 2011

22 OCTOBRE 1921-29 OCTOBRE 1981

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Qui n'a pas chanté sur les disques de BRASSENS ? Trente ans après sa mort, il nous manque encore.

Opéré d'un rein en 1963, il perd en peu de temps 30 kilos. En août 1980, de violentes douleurs abdominales se réveillent ; il souffre d'un cancer de l'intestin.

En novembre 1980, il est opéré à Montpellier dans la Clinique du Docteur BOUSQUET avant de subir une autre opération début 1981 à l'hôpital américain de Neuilly. Le 29 octobre 1981, à 23 h 14, il décède dans la maison du Docteur BOUSQUET, à St Gély du Fesc, près de Montpellier.

La camarde qu'il avait tant nargué, l'a fauché... (Extrait de Hors Série de MIDI LIBRE).

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samedi, 15 octobre 2011

PAMPLEMOUSSES

Mes pamplemousses au jardin commencent à jaunir. 

L'année dernière, nous n'avons eu aucun fruit sur ce pied, l'année d'avant, rien non plus.

Au printemps, les fleurs étaient nombreuses, mais il ne reste que ces 3 fruits.

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mardi, 11 octobre 2011

Maurice ROLLINAT (1846-1903)

Poète né en 1846 à Châteauroux, monté à PARIS pour devenir chansonnier au Cabaret du Chat Noir, Maurice ROLLINAT est inclassable : cet ami de George Sand, berrichon comme elle, puise son inspiration dans le terroir mais aussi dans une hypocondrie qui l'apparente à Baudelaire. Son inspiration macabre, Les Névroses, Ce que dit la vie et ce que dit la mort, ira en s'accentuant. Atteint de troubles nerveux, il se retire à la campagne vers 1885 et y meurt en 1903.

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Dans les oubliettes de l'âme

Nous jetons le meilleur de nous

Qui languit lentement dissous

Par une moisissure infâme.

Pour le vice qui nous enflamme

Et pour le gain qui nous rend fous,

Dans les oubliettes de l'âme

Nous jetons le meilleur de nous.

Comme personne ne nous blâme,

Parfois, nous nous croyons absous,

Mais un cri nous vient d'en dessous :

C'est la conscience qui clame

Dans les oubliettes de l'âme.

 

 

dimanche, 09 octobre 2011

L'HOMME

Le médecin voit l'homme dans toute sa faiblesse, le juriste le voit dans toute sa méchanceté, le théologien dans toute sa bêtise.

(SCHOPENHAUER)

Tout homme est mon frère tant qu'il n'a pas parlé.

(Jean ROSTAND)

Le singe le plus parfait ne peut pas dessiner un singe, seul l'homme le peut, mais il n'y a que l'homme également qui tienne cela pour un privilège.

(G. C. LICHTENBERG)

Le seul caractère qui distingue l'homme des autres vertébrés supérieurs est une timidité excessive, sa faculté de s'alarmer, et son incapacité de se lancer dans l'aventure sans une foule derrière lui.

(H. L. MENCKEN)

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