dimanche, 10 juillet 2011
Citation de Tristan BERNARD
Il y a des imprudents qui, pour ne pas avoir peur de leur imprudence, préfèrent en tirer un certain orgueil.
16:47 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : société, psychologie, citations, écriturre
jeudi, 07 juillet 2011
OCEAN'S SONGS (Olivier de Kersauson)
La terre ne m'intéresse pas du tout. Sauf quand elle est frangée par la mer, alors elle est belle : un champ de blé agité par les brises marines où se mêlent l'odeur du blé qui est en train de mûrir et l'air frais qui vient de la mer, ça c'est extraordinaire.
(En photo, une peinture de Vincent VAN GOGH, Champs de blé derrière l'hospice)
19:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : livre, écriture, littérature, nouvelles et textes brefs
mercredi, 06 juillet 2011
PETITE NOTE LEGERE
Un glaïeul planté il y a plusieurs années refait surface dans un coin de mon jardin : je l'avais oublié mais il revient, c'est très sympa !
On peut suivre la vie des bêtes dans la terre mais aussi dans les arbres !
19:34 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : loisirs, vacances, nature, écriture, société.
samedi, 02 juillet 2011
VACANCES DE MON ENFANCE
Dans les années soixante, pendant les deux mois de vacances d'été, maman nous laissaient libres, mes soeurs et moi, du moment que nous ne faisions pas de bétises.
Nous vivions dans une petite maison, au milieu d'un quartier calme. Nous avions comme voisins de notre âge, d'un côté, trois frères, et de l'autre côté, trois soeurs.
La seule chaine de télévision (en noir et blanc) n'émettait pas 24 h sur 24 h comme actuellement.
Nous sortions nos jeux de société quand le soleil brillait un peu trop dans l'après midi. Sylvère et David aimaient partager avec nous des parties de jeux de cartes (nain jaune, Mille bornes etc...), ou de petits chevaux, de dames ou de l'oie. En retour, ils nous invitaient chez eux. Leur maman nous offrait de la limonade. Elle était heureuse de nous voir et l'ambiance tournait aux fous rires.
Certains jours, nos petites voisines nous accueillaient sur la pelouse, devant leur maison. Nos poupées dormaient dans des poussettes ou sur l'herbe, à l'ombre. Nous passions notre temps à colorier, peindre, dessiner, ou bien lire.
S'il faisait un peu trop chaud, nous avions la permission d'aller à la piscine municipale.
Mon cousin venait partager nos jeux un après midi par semaine
Ma grand mère maternelle, comme d'habitude, venait nous embrasser et discuter un peu avec maman.
Nous partions un mois en vacances à la mer, en famille, une année sur deux.
17:54 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (16)
mercredi, 29 juin 2011
LE JARDIN A LA FETE
19:29 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : jardinage, fleurs, saisons, journal intime, écriture
vendredi, 24 juin 2011
SUR LA BRUME
Son regard argenté sur la brume du matin la rendait encore plus mystérieuse et plus désirable...
Elle ne pouvait pas savoir qu'il la regardait, timide, n'osant pas troubler ce merveilleux tableau qui s'offrait à lui....
Elle n'était plus très jeune, mais restait très belle, elle le resterait toujours....
16:55 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : écriture, nouvelles et textes brefs, littérature, photos
mercredi, 22 juin 2011
DOUCES HABITUDES
Aux instants sans saveurs
Des journées de labeurs
S'opposent les couleurs
Des journées de faveurs
Les devoirs délaissés
Attendent patiemment
Qu'on vienne fermement
Ranger la solitude
Et les douces habitudes.
19:15 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poésie, poèmes, écriture, travail, société
dimanche, 19 juin 2011
LES NOIX
Les noix ont fort bon goût mais il faut les ouvrir.
Souvenez-vous que dans la vie, sans un peu de travail, on n'a point de plaisir (Florian, Fables).
12:32 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : citations, fables, société, psychologie, livres
samedi, 18 juin 2011
ANNA (QUATRE FILLES - 4 )
Pendant que Noémie se débattait dans sa relation avec Eric, Anna se pressait aux cours de Monsieur DAUGET, l'un de ses professeurs. Depuis la rentrée universitaire où elle avait eu soudain un immense flash en le voyant apparaître, elle ne manquait aucune des séances du jeudi après midi.
Elle s'y rendait avec une régularité extrême. Et pour cause ... Tous les soirs quand elle se couchait, elle revivait avec émotion l'explosion qui s'était produite encore une fois ce jeudi, comme chaque jeudi.
Il devait y avoir une explication, quelqu'un pouvait peut être donner un nom à ce bonheur intense.
Elle voulut en savoir plus et questionna Nathalie. Mais cette dernière ne lui posa que des questions. Nathalie n'avait pas de réponse directe à offrir à Anna. Elle l'invitait simplement à fouiller dans sa mémoire, dans sa propre vie.
Anna en fut très déçue...
Son moral atteignait des sommets durant un moment, puis retombait 10 mètres sous terre dans l'instant qui suivait.
Elle regarda les feuilles tombées au sol qui tourbillonnaient dans la cour de la fac. Elle frisonna et releva le col de son manteau. Elle arriva à la bibliothèque où le silence régnait. Elle sourit à Judith et à Noémie. Leurs yeux plongèrent à nouveau dans les livres étalés devant elles.
Anna vint s'asseoir à leur table et ouvrit son classeur...
16:01 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : livre, écriture, amour, société, littérature
lundi, 13 juin 2011
Louis VALTAT, peintre fauve (1869-1952)
Né à Dieppe le 8 août 1869 et décédé le 2 janvier 1952, Louis VALTAT postule en 1886 son admission à l'Ecole des Beaux Arts en complétant ensuite sa formation à l'Académie Julian.
Lauréat de 1890 du Prix Jauvin d'Attainville, il installe son atelier Rue de la Glacière à PARIS.
Ses peintures exposées au Salon des Indépendants de 1893 ont pour motifs l'animation des rues environnantes. Sa peinture, Sur le Boulevard, sera remarquée par Félix Fénéon.
Atteint de phtisie, il part alors en soins à BANYULS et fait quelques escapades en Espagne.
Il réalise de nombreuses peintures aux tons très violents. Elles annoncent le Fauvisme qui fera sacandale 10 ans plus tard au Salon d'automne de 1905.
En mars 1899, à la Galerie Durand Ruel, il y figure avec 20 peintures dont 15 sont regroupées sous le titre "Notations d'Agay, 1899".
Il se marie en mars 1900 avec Suzanne dont Auguste Renoir peint le portrait en 1903.
En 1924, Louis VALTAT achète une propriété à Choisel dans la vallée de Chevreuse.
Son jardin, comme les fleurs et les fruits qu'il y cultive sont alors les motifs de ses peintures. Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1927.
Après l'exode de 1940 et les années d'occupations, il ne quitte plus son atelier et y réalise ses dernières peintures en 1948.
(En photos, LA FERME, PROMENADE SUR LA JETEE, BOUQUET D'ANEMONES).
Louis VALTAT sera en exposition au Musée de LODEVE (34) du 2 juin au 16 octobre.
11:07 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : culture, société, peintres, fauvisme, peintures