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jeudi, 14 février 2008

EXPERIENCE

Si l'on projette l'image d'un bébé de 9 mois en pleurs et que l'on interroge un groupe d'adultes des 2 sexes : 'pourquoi ce petit garçon pleure-t-il ?". La réponse est : "parce qu'il est en colère".

On reprend la même photographie, on la présente à un groupe identique et l'on demande : "Pourquoi cette petite fille pleure-t-elle ? La réponse sera : "parce qu'elle a du chagrin".

L'interprétation a donc varié avec le sexe prêté au bébé.

Le force des stéréotypes culturels renforce les différences biologiques dues au sexe. ( vu dans Mieux vivre Mode d'emploi de psychologies magazine)

dimanche, 10 février 2008

MYTHES

De tout temps, les hommes ont cherché à comprendre l'origine de leurs sentiments.

Les mythologies, les religions et la philosophie ont tenté d'y répondre, bien avant la psychologie et la psychanalyse.

Les héros y vivent des aventures extraordinaires pour donner aux hommes simples des représentations amplifiées de toute la gamme des sentiments.

Ces histoires symboliques suscitent, par identification, la reconnaissance de leurs propres émotions.

Les mythes religieux racontent d'autres histoires exemplaires.

Ainsi, selon la Bible, Yahvé donne les Tables de la loi à Moïse pour guider son peuple, contenir les émotions violentes et destructrices, soutenir les sentiments qui génèrent le respect de la vie et des autres.

La psychanalyse vient, avec Feud, introduire une autre mythologie. L'inconscient remplace l'Olympe, le jeu des transmissions et des transgressions familiales efface la main des Dieux et du destin.

C'est pourtant le mythe d'Oedipe qui est choisi pour illustrer la loi qui sépare les générations et qui interdit l'inceste.

Les mythes modernes de progrès ou de communication expriment l'immense besoin de relation, de dépendance ou de liberté des humains d'aujourd'hui.

(Extrait de MIEUX VIVRE -Mode d'emploi)

jeudi, 06 décembre 2007

L'ENFANT

Il a fallu des siècles pour que, dans les sociétés occidentales, on ne perçoive plus le père et la mère dans leur seule fonction reproductrice et qu'on s'attache à donner sa vraie place entre eux deux à l'enfant, né d'eux.

Jean Jacques ROUSSEAU, le premier, a réfléchi à ce qu'est un enfant, à sa place dans la société, et s'est attaché à mettre en évidence son importance dans un système à l'époque complètement dénué de sentiments, où les lois l'ignoraient complètement. C'est à partir de cette période que la notion père-mère prend une tout autre dimension : celle de la responsabilité, de l'attachement et de l'appartenance. Mais, malgré les prises de position philosophiques soulignant que les enfants ont un rôle prédominant dans l'évolution d'une société, le cheminement ne fut que très progressif.

Le sens que nous donnons désormais à "père" et "mère" est relativement récent. Il s'est fait jour au début du siècle dernier, spécialement grâce à FREUD et, un peu plus tard, au psychologue suisse, J. PIAGET, qui ont mis en lumière ce qu'implique donner la vie et étudié le lien affectif entre parents et enfants. FREUD évoque ce lien primal avec la mère qui sera responsable du bonheur, de l'équilibre émotif et du succès dans une vie d'adulte. PLAGET parle d'autorité et de responsabilité du père dans le rôle d'éducateur des enfants.

Cependant, notre histoire avec notre père et notre mère ne peut être comprise uniquement à travers ces deux grands auteurs.

D'autres suivront, comme M. KLEIN, E. H. ERICKSON, D. WINNICOTT, F. DOLTO plus récemment, qui ont apporté de nouveaux et d'importants éléments de connaissance sur le processus de développement du lien affectif de l'enfant vis-à-vis du père et de la mère, et à propos de leur emprise sur chacun de nous.

Les liens d'attachement que nous éprouvons envers notre père et notre mère sont nécessaires à notre propre développement personnel. Ils nous permettent de devenir à notre tour des adultes responsables, qui pourront reproduire d'autres enfants comme eux ou même meilleurs.

lundi, 03 septembre 2007

PSYCHO

En couple, l'idée de l'acceptation totale de l'autre est un mythe. Ceux qui en font le socle de leur relation amoureuse tuent dans l'oeuf toute possibilité de discussion et de remise en question.

Un couple se construit grâce à des négociations, à des ajustements, chacun doit supporter d'être frustré parfois pour faire plaisir à l'autre, c'est la base même de l'amour, celui qui dure.

lundi, 04 juin 2007

LE STRESS EN ENTREPRISE

J'ai regardé hier soir sur M6 l'émission CAPITAL et plus particulièrement le sujet sur "Le stress en entreprise : le business des Coachs".

Les efforts fournis par l'entreprise pour garantir le bien-être et la santé au travail sont insuffisants en France.

Les actualités révèlent que la santé peut être prise en compte différemment dans l'entreprise et cette prise en compte semble inadaptée à la vue des résultats dans le monde du travail.

Le stress au travail est un problème croissant et touche tous les secteurs et catégories professionnelles.

Les effets négatifs qu'il engendre sur la santé et les performances au travail sont très importants.

Parmi les causes les plus souvent exprimées :

les changements, l'accélération du rythme, l'adaptation aux nouvelles technologies, le bruit, les responsabilités, les mauvaises relations en équipe, les horaires décalés...

L'Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail en a fait une priorité pour 2007.

Le coach aide les dirigeants à sortir de leur rôle de donneurs d'ordres et d'hommes solutions pour en faire des hommes ressources pour leurs collaborateurs. Il pousse à la réflexion et aide par sa présence. Il ne juge pas, il est neutre.

Quelques conseils pour traquer le stress dans les bureaux :

. se fixer clairement une limite dans son travail,

. Parler prudemment du stress dans les entreprises car les collaborateurs vont avoir tendance à se méfier, à y voir des reproches,

. Eviter les relations négatives, les personnes qui pompent votre énergie,

. Bien s'organiser et se projeter dans l'avenir,

. Analyser les situations qui agressent et prendre du recul,

. Oser prendre des risques sans excès,

. Ne pas attendre trop des autres, être content de ce que l'on a,

. Avoir confiance en soi, renforcer son estime,

. Observer des pauses dans la journée,

. Exprimer et gérer efficacement les conflits,

. Etre serein et équilibrer sa vie professionnelle et privée,

. Apprendre à transformer son stress et son anxiété en sérénité,

. S'affirmer, ne pas réprimer, ne pas ruminer, ne pas s'accorcher à ce que vous avez mal fait et regarder tout ce que vous avez réussi,

. Reconnaître et accepter ses émotions, se fixer des objectifs, demander des signes de reconnaissance,

. Diversifier ses activités, faire du sport, de la marche, de la relaxation, se faire plaisir,

. Prendre soin de soi, être à l'écoute de ses besoins,

. Exploiter vraiment ses talents et potentiels.

Pour gérer son stress, pas de recette miracle : avant tout faire un travail sur soi pour appréhender les choses différemment en se faisant accompagner par une personne compétente.

 

 

vendredi, 04 mai 2007

L'EQUILIBRE DE LA VIE

Un équilibre de vie "permanent" n'existe pas.

Dans aucun système vivant, il n'existe d'équilibre constant ; on ne trouve qu'un équilibre de vie qui est aussitôt remis en déséquilibre dès qu'il est atteint.

Le vrai équilibre, c'est en fait d'accueillir le déséquilibre comme une donnée de base de notre existence. On doit alors être capable de s'adapter, de lâcher d'instant en instant tout ce que nous considérons comme acquis.

On pense parfois se protéger afin d'être bien dans sa vie, alors que les moyens qu'on met en oeuvre pour y parvenir sont justement ceux qui réduisent et rétrécissent notre champ de vie.

On ne récoltera demain que ce que l'on plante aujourd'hui.

Le bonheur est déjà dans le creux de notre main.

(D'après Christophe FAURE, psychiatre et psychothérapeute)

23:05 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, psychologie

dimanche, 18 mars 2007

L'ESTIME DE SOI

Quelques phrases tirées du petit livre sur l'ESTIME DE SOI de Christophe ANDRE, médecin psychiatre à PARIS.

 

"Deux grandes nourritures de l'estime de soi : sentir que l'on réussit ce que l'on entreprend et se sentir apprécié des autres".

"L'estime de soi n'a de sens que dans le cadre de relations sociales. A quoi nous servirait de nous estimer pour mener une vie de solitude?".

"Toutes les manifestations de la souffrance de l'estime de soi sont normales tant qu'elles restent occasionnelles. Le problème ne se pose que si elles deviennent fréquentes, voire constantes, intenses, disproportionnées par rapport à ce qui les a déclenchées. Elles témoignent alors d'un échec de mécanismes de régulation "normaux" de l'estime de soi".

"L'estime de soi commence par l'acceptation de soi".

"On est toujours inférieur, imparfait en quelque chose".

"On se trompe toujours, ou à peu près toujours, lorsqu'on veut se juger soi-même".

"Les valeurs des personnes ayant des problèmes d'estime de soi sont toxiques car trop élevées et trop rigides : leur désir de perfection sert à apaiser leur désir de protection".

"La bonne estime de soi est finalement plus proche de l'amitié qu'elle ne l'est de l'amour : seule l'amitié arrive à associer exigence et bienveillance, présence et tolérance".

"Alfred ADLER, un contemporain de Freud, écrivait : "Etre humain, c'est se sentir inférieur". "On pense que l'on sera mieux accepté et estimé si l'on est parfait, si l'on brille, si l'on est irréprochable. La solution : l'affirmation de soi négative. Car le problème ne vient pas de nos faiblesses mais de notre incapacité à les assumer".

"Le travail sur l'affirmation de soi négative consiste à prendre peu à peu l'habitude d'être prêt à reconnaître ses faiblesses et ses limites, sans s'inférioriser".

"Plus on se compare aux autres, plus on a tendance à ressentir des états d'âme négatifs".

"Ne pas faire confiance, c'est consacrer beaucoup d'énergie à se méfier, observer, surveiller, vérifier. C'est vivre dans une tension physique et une vision du monde négative qui vont s'avérer épuisantes et toxiques".

"Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes" nous enseigne le Talmud.

"L'action est l'oxygène de l'estime de soi. La véritable estime de soi ne se révèle que dans l'action et la confrontation à la réalité, et l'action nourrit, façonne, constuit l'estime de soi. L'évitement n'apprend rien".

"Arrêter son travail quelques instants pour parler à un ami, regarder le ciel, respirer, rentrer chez soi plus tôt pour profiter de ses enfants, est-ce intelligence ou médiocrité ?".

 

 

22:15 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Culture, psychologie

dimanche, 11 février 2007

HEREDITE

L'hérédité est comme une diligence dans laquelle tous nos ancêtres voyageraient. De temps en temps, l'un d'entre eux met la tête à la portière et vient nous causer toutes sortes d'ennuis.

(O.W.HOLMES)

mercredi, 18 octobre 2006

PETITE MISE AU POINT

Un blog ami est mort suite à des attaques virulentes de certaines personnes à l'encontre de son propriétaire et qui se sont également répercutées sur mon propre blog. Après avoir supprimé son blog, cet ami s'est dit que ce serait bien dommage de pénaliser toutes les personnes sincères qui lui ont démontré son amitié en venant régulièrement mettre des commentaires, Son nouveau blog est en ligne et nous ne pouvons que nous féliciter de sa décision de faire front aux langues de vipères qui se défoulent pour je ne sais quelle raison profonde, qui dénigrent le travail des autres en croyant attirer des visiteurs. Je remercie tous mes visiteurs de leurs commentaires chaleureux et souhaite continuer dans le même sens : amitié, chaleur, humanité, voilà ce que je souhaite par la suite dans la sphère Blogs.

dimanche, 03 septembre 2006

LA PSYCHOTHERAPIE OU LA CONFESSION

La confession à un prêtre, comme la psychothérapie, impliquent une démarche volontaire de réflexion, sur soi et non une prise en charge par un tiers.

La confession engage à un discernement et à une évaluation du sens moral de ses conduites par rapport à des exigences objectives (qui ne dépendent pas du sujet).

La confession chrétienne est un geste religieux et un acte de foi par amour qui nécessite la contrition (le désir de ne plus répéter l'acte) et non pas le remords.

Le repentir est une vertu ; le remords est un châtiment.

La confession favorise la prise de conscience face à un autre et nécessite le désir de la conversion et du changement.

L'homme se confesse à un prêtre qui a reçu de l'Eglise le pouvoir de remettre les pêchés. Personne ne peut se savoir pardonné s'il ne l'a pas entendu signifier par un prêtre.

Le développement en Occident de l'étude des structures psychologiques a beaucoup été influencé par la conception chrétienne de l'homme.

Le christianisme qui est au fondement du sens de la personne, de sa liberté, de sa conscience, de son intériorité, reconnaît la singularité de chacun à être le sujet de sa vie psychique, de son imaginaire et de ses désirs.

La personne comme réalité individuelle et sociale se différencie ainsi de la nature et des autres.

C'est dans ce contexte que les notions de for interne et for externe ont pu signifier la distinction qui existe entre vie intra psychique et vie sociale.

Tout le vécu intra psychique est déplacé dans un ailleurs indépendant du sujet afin qu'il s'en libère et n'éprouve plus rien jusqu'à l'extinction de soi.

C'est sur un terrain préparé par l'anthropologie et la spiritualité chrétienne que FREUD a pu forger des concepts et une méthode visant à rendre compte des processus inconscients . Alors que la littérature grecque aborde tragiquement la subjectivité humaine, que les Romains en éprouvent de l'"effroi", que l'Asie évite le sexe et refuse d'en parler en inventant des techniques érotiques impossibles, le christianisme aborde les fantasmes et de désir sexuel comme en témoignent la littérature des Pères de l'Eglise et Saint Augustin qui, bien avant FREUD, initie les notions de libido, de désir et s'engage dans un travail d'analyse de ses représentations face à un autre (Dieu).

L'histoire de la confession a commencé par la reconnaissance publique du péché. La confession est devenue ensuite individuelle et secrète : la personne était vraiment responsable face à Dieu et aux exigences morales que représentent les lois évangéliques.

Il existe des points de convergence entre la confession et la psychanalyse. Elles forcent toutes deux à sortir de la paranoïa quand l'individu projette sur autrui la cause de ses souffrances et de ses difficultés.

Il faut savoir discerner ce qui vient de soi de ce qui vient de ses semblables et de la société. En outre, la confession et la psychanalyse impliquent la même démarche d'un sujet autonome qui veut s'exprimer verbalement, face à un autre qui l'écoute, qui est tenu au secret, qui intervient sans juger ni condamner et à qui le sujet révèle les acpects les plus intimes de son existence sans se sentir dépossédé de lui-même. Néanmoins, existe une différence fondamentale entre confession et psychanalyse.

La confession est un acte religieux et liturgique dans lequel le sujet reconnaît son pêché et veut être pardonné en réparant les effets produits par ses actes sur lui-même et sur les autres.

La psychanalyse ou la psychothérapie représente un travail surl a vie psychique de l'individu pour favoriser le réaménagement de certaines structures de l'appareil mental, résoudre des conflits infantiles, traiter des représentations inhibantes en les analysant et en les interprétant dans la logique de la vérité subjective.

La confession est gratuite, la séance de psychothérapie se paie au praticien.

Le psychanalyste ne remplace pas le prêtre, la confession ne remplace pas la thérapie.

(Tony ANATRELLA)