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vendredi, 11 décembre 2009

ECHAPPER AUX MANIPULATEURS

Les caractéristiques du manipulateur sont :

- personne immature et égoiste, cynique, cruelle, insatisfaite, profondément méchante.

Les manipulateurs sont conscients de ce qu'ils font et le font même exprès.

Le fait de les considérer comme des malades n'est pas bon.

Pour eux, ce sont les autres qui ont un problème.

Cette attitude se développe durant l'enfance. La manipulation mentale devient pour eux un mécanisme de survie.

Avoir une emprise sur les gens : voilà l'objectif des manipulateurs.

Le manipulateur progresse étape par étape, pour coloniser le mental de sa victime. Il charme, observe, teste, flatte l'égo. Petit à petit, il colonise votre vie, fait le vide autour de vous, vous brouille avec vos amis.

Il se permet de juger.

La période de séduction fonctionne jusqu'à ce qu'il soit sûr que la personne est sous emprise. Ensuite, il tombe le masque.

D'un point de vue émotionnel, il attend que l'on prenne en charge sa folie (méfiez-vous donc des amitiés trop rapides, de ce qui paraît trop beau pour être vrai. Il vaut mieux juger les gens sur leurs actes que sur leurs dires).

Un manipulateur ne tient pas vraiment ses promesses et se débrouille pour que la victime ne soit pas couverte juridiquement.

Mais, moins vous aurez peur de lui, moins il aura de pouvoir sur vous.

(Christel PETITCOLLIN auteur de "Echapper aux manipulateurs")

www.christelpetitcollin.com

 

22:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : psychologie, culture, livre

mercredi, 26 août 2009

OPPORTUNISME

Je sais, quand il le faut, quitter la peau du lion pour prendre celle du renard.

(NAPOLEON 1er)

bonaparte.jpg

dimanche, 02 août 2009

EN COUPLE

Qu'on soit en couple ou pas, on se lève chaque matin, on prend son petit déjeuner, puis sa douche, on s'habille, on déjeune à midi, la nuit on dort... Bref, la routine est inévitable et, au lieu d'y voir un handicap, c'est un atout. C'est en effet la routine qui apporte une sécurité et un confort dans la vie à deux. Partager les petits rituels quotidiens renforce le lien à condition qu'on profite vraiment de ces moments d'intimité, qu'on continue d'être là pour l'autre, qu'on l'écoute, qu'on le regarde, qu'on lui parle avec autant d'attention jour après jour.

 

Ce qui tue l'amour ce n'est pas la routine mais l'indifférence, le fait de vivre sans se voir et de se dire que la vie avec lui ne peut plus nous surprendre.

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mardi, 30 juin 2009

PSYCHOLOGIE : INCOMPETENCE DES CHEFS ET DES DIRIGEANTS

Les chefs sont rarement nommés sur leur compétence.

Dans tout système où des gens décident pour d'autres on retrouve les mêmes types de dysfonctionnements. On retrouve à la tête des gens qui ne sont pas à la hauteur de la tâche par manque d'esprit critique.

Le principe de Peter est le système dans lequel les employés les moins compétents sont toujours affectés aux postes où l'on est sûr qu'ils produiront le moins de dégâts, c'est-à-dire l'encadrement.

Les managers qui savent décider favorisent le fait de parler des erreurs plutôt que de les sanctionner.

vendredi, 24 avril 2009

DE L'AUTRE COTE DU LIT (Alix GIROD DE L'AIN)

de l'autre coté du lit.jpgTous les gens qui ont déjà fait des travaux chez eux le savent. Demander : "Alors, ce chantier, ça avance ?, c'est comme demander : Alors, cette chimio, vous en êtes content ?" Pire qu'une maladresse, c'est une faute de goût. Il est étrange que, sur la fameuse échelle du stress mise au point par les psychiatres, les travaux ne soient pas placés au même rang que le licenciement ou la perte du conjoint. Car non seulement, nous le verrons, il n'est pas rare qu'ils les entraînent, mais dans tous les cas, ils provoquent chez la personne chargée d'en assurer le suivi un maelström de sentiments contraires : espoir (le plombier a enfin trouvé un chauffe-eau aux dimensions de la niche spécialement construite par le menuisier trois mois plus tôt), déception (les mesures étaient en inches, pas en centimètres), satisfaction (le plan de travail en ardoise, c'est vraiment joli), affliction (dommage que les meubles de cuisine en dessous n'aient pas supporté son poids). A la fin, tout cela vous use et il n'y a plus de place que pour le doute, existentiel, parfaitement : '"Est-ce moi qui suis une abrutie ou les autres qui me prennent pour une buse ?". Ce phénomène d'angoisse, qui reste à être décrit par les chercheurs en psychiatrie, est décuplé lorsque les commanditaires des travaux vivent - survivent ? - sur le lieu même du chantier. Ce qui, on l'aura compris, était le cas de nos héros. Au final, seul un profond bouleversement de la sphère intime d'Ariane Marsiac pourrait expliquer la scène d'une rare violence qui eut lieu au 12 rue du Gai-Pinson, Le Vésinet, Yvelines, en ce jeudi soir de janvier.

Sous ses airs détendus, la jeune femme était aux abois. Après des semaines à donner le change, ses nerfs étaient comme des élastiques à couettes oubliés depuis 6 mois dans un sèche-linge. Mais impossible de se plaindre lorsqu'on a les moyens financiers de transformer sa petite baraque pas terrible en gibier à couverture de magazine déco. Impossible de pester alors qu'un chef de chantier dont le papier à en-tête précise "Médaille du travail 1996" a daigné poser les yeux sur votre projet de réaménagement intérieur. Impossible de râler alors que, travaillant à mi-temps, on veut suivre la progression du chantier au jour le jour. Impossible de hurler votre angoisse alors que votre mari vous fait toute confiance pour bien mener cette affaire et que vos enfants se roulent en boule d'allégresse à la perspective d'avoir enfin chacun leur chambre. Impossible de geindre lorsqu'on se sait appartenir à l'infime tranche de la population dont les vies amoureuse, familiale, sociale, professionnelle et financière vont bien. Impossible d'être malheureuse quand on est si heureuse. Même la santé d'Ariane était en pleine santé et, curieusement, ça la déprimait encore plus. A sa décharge, la jeune femme était née sous le signe du Cancer, un patrimone astral bien lourd en période de travaux ; n'importe quel étudiant de première année d'astrologie à la Sorbonne vous dira que lorsqu'on attente à son sens du confort, le crabe, contrarié, commence à claquer des pinces.

Lorsque son époux - un Sagitaire, guère de sensibilité dans le domaine de l'aménagement intérieur - s'enquit de l'avancée des travaux, elle eut brusquement envie de tuer quelqu'un mais prit sur elle et se contenta de répondre : "Ca n'a pas beaucoup avancé, je le crains."

dimanche, 19 avril 2009

LES AMIS

amis.jpgLes amis comptent parmi les éléments les plus importants du réseau social de soutien auquel nous avons recours pour conforter et solidifier l'estime de nous-mêmes ou pour trouver les ressources nécessaires pour faire baisser l'intensité de notre stress.

On pourrait dire que l'amitié est une espèce de protection, un vaccin contre les conséquences trop pénibles du stress. Trouver de nouveaux amis fait partie des souhaits les plus largement exprimés.

Mais l'amitié doit être nourrie, enrichie par de nouvelles aventures communes, sous peine de tourner en boucle, de se rabâcher pour finir par être inutile.

Si la spontanéïté est une composante majeure de l'amitié, pouvoir protéger les moments que l'on désire vivre ensemble est capital.

Se préparer à recevoir un ou des amis, c'est comme offrir un cadeau, il faut se rendre disponible.

Aménager son emploi du temps en fonction de la présence de l'ami constitue une preuve très concrète de l'affection que nous lui portons.

L'amitié est une des valeurs sûres de la vie, avec la famille proche.

C'est avec eux que nous allons partager les plus grands bonheurs et les peines aussi.

Elle peut durer toute une vie et résister aux pires contraintes.

( Jean Paul BERTRAND, Mieux vivre mode d'emploi - Larousse)

samedi, 14 février 2009

Chers collègues de travail

collègues.jpgChacun travaille beaucoup aujourd'hui car il s'investit en pensée et réflexion au-delà du temps de présence dans l'entreprise. Les responsabilités s'élargissent, se complexifient et les décisions, aux conséquences multiples et hétérogènes, sont souvent prises dans l'incertitude. Là où il y a du pouvoir, il y a de la fragilité ; et là où il y a de la fragilité, il y a de la responsabilité. Un jour ou l'autre, chacun se retrouve à sentir le poids de sa responsabilité et, aussi, à percevoir mentalement ses limites.

En dehors de la rémunération et d'un allègement des contraintes, ce qui importe le plus dans la vie professionnelle est que le travail, la relation à la hiérarchie soient de bonne qualité, et que l'on puisse participer aux décisions.

Les conflits font peur, on cherche à les éviter. Comment passer du conflit à la coopération ? Comment contrôler l'agressivité, la sienne et celle des autres ? Comment reconnaître que l'on entre dans une escalade symétrique et comment en sortir ? Comment ne pas avoir peur de la différence et, pour ne pas perdre la face, résister à la faire perdre à l'autre ?

Il ne s'agit pas d'éviter le conflit mais de le transformer en élément dynamique. Pour cela il faut savoir se décentrer de soi-même et se mettre à la place de l'autre. Comprendre que toute émotion est à identifier comme une information sur ce qui se passe dans la relation, identifier les siennes, mais aussi prendre en charge celle de l'autre. Ne pas les lui renvoyer brutalement lorsqu'elles sont négatives mais les métaboliser en les faisant siennes. Et se souvenir que même notre pire adversaire a le même besoin viscéral que nous de reconnaissance.

Désamorcer un conflit : dire calmement à son interlocuteur : "ton attitude de l'autre jour, ce que tu me racontes, me met en colère, et je vais essayer de comprendre pourquoi, en réfléchissant à haute voix avec toi". Vous traitez un conflit sur le contenu de ce qui se dit à l'intérieur d'une relation de coopération.

(Anne COTTET - Mieux Vivre Mode d'emploi)

dimanche, 01 février 2009

REVES

Les habitants de nos rêves sont une partie de notre idéal, une idée que nous nous faisons de la perfection, un reflet de ce que nous croyons être le bonheur. Les stars ont pris la place des dieux, mais c'est encore et toujours pour faire rêver au risque de n'être qu'une illusion à leurs propres yeux.

Enfant, nous avions notre imaginaire rempli de héros formidables mais notre envie de leur ressembler s'estompe avec l'adolescence. L'incarnation est nécessaire pour que le mythe sorte de son univers à sang froid afin de rejoindre le notre, plus agité.

Si nous subissons les diktats de la mode, les gens qui semblent faire la pluie et le beau temps dans les différents médias ne nous forcerons jamais à aimer quelqu'un totalement dépourvu de talent.

Bien des admirateurs confient qu'ils ne voudraient pas rencontrer leur idole car cela mettrait fin à leur admiration. Ils déclarent préférer alimenter leur rêverie à la seule lueur des projecteurs. Les adorateurs sont indulgents, ils arrivent même à accepter ce qui peut sembler absurde parfois, ils parviennent à aimer quand même une personne réduite à une caricature d'elle même.

Finalement, nous admirons plus l'idée que nous nous faisons de quelqu'un que la personne elle-même.

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vendredi, 11 juillet 2008

ETRE

Il n'importe pas d'avoir été, mais d'être. Je ne suis pas ; je serai.

Seulement, parce que je prétends être plus que je ne suis, j'ai fait peu de cas de ce que je fus pour devenir ce que je veux être.

(Fray Gabriel Téllez TIRSO DE MOLINA - Espagnol - 1583-1648)

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vendredi, 07 mars 2008

Monsieur, Madame

Lors d'une rencontre, il est urgent de connaître le sexe de l'autre sous peine de maladresse.

Les humains se présentent seulement avec les mots qui les désignent : Monsieur, Madame ou Mademoiselle.

On ne dit pas bonjour à une femme de la même manière qu'à un homme.

Les ethnologues ont remarqué que cette différence se trouve dans toutes les cultures mais que chaque culture exprime à sa façon ce rituel de présentation.