Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 11 septembre 2007

DANS L'HERBE

Je passerai l'été dans l'herbe sur le dos,

La nuque dans les mains, les paupières mi-closes,

Sans mêler un soupir à l'haleine des roses

Ni troubler le sommeil léger des clairs échos.

(René François SULLY PRUD'HOMME -SIESTE - 1839-1907)

mercredi, 05 septembre 2007

Monsieur Serge

Je me sens le coeur lourd

Serge qui passait chaque jour

M'écouter lire son courrier

Est parti un jour de juillet

Il aimait retrouver Ginette

Vendeuse aux Galeries Lafayette

Bavarder avec les demoiselles

Paulette, Josiane ou Isabelle

Il vivait avec sa Nanou

Une belle italienne dévouée

Elle rendait ses jours plus doux

Depuis qu'il avait échoué

Dans cette ville du Midi

Il était parfois aigri

Par la vie car, enfant,

La maladie le frappant

Il était devenu boiteux

Et plus tard, le malheureux

Est devenu mal voyant

Par l'éclat d'un soleil éblouissant

Je me sens le coeur lourd

Je pense à lui chaque jour

Trente deux ans nous séparaient

Et quand Nanou est décédée

Marie Thérèse l'a remplacée

A son enterrement beaucoup ont pleuré

Seule devant mon clavier

Quand pourrai-je oublier

Ses paroles toutes en douceur

Ou bien son côté farceur ?

(23.07.07)

jeudi, 30 août 2007

BALLADE avec ANNE

Anne VANDERLOVE est née aux Pays Bas en 1942 d'une mère Bretonne et d'un père artiste peintre et dessinateur industriel.

En 1966, elle décide de se rendre dans un camp humanitaire international au Chili. Mais, en attendant son départ, elle débarque à PARIS avec sa guitare où elle chante à la terrasse des cafés. Un directeur artistique de Pathé Marconi la découvre dans le cabaret "Chez Georges" où elle était engagée. Il lui fait passer une audition qui se termine en février 1967 par un premier 45 tours, BALLADE EN NOVEMBRE. Sa première tournée dure 6 mois. Elle reçoit le Grand Prix de l'Académie de la chanson française. En 1968, elle grimpe sur les barricades, chante dans les usines en grève. Elle devient l'une des égéries des étudiants.

Les textes de ses chansons sont doux et romantiques.

En 1969 elle se brouille avec Pathé Marconi, son imprésario : elle est alors déconseillée sur les ondes radio.

Elle mène ensuite une carrière marginale et s'autoproduit. En 1981, Pathé Marconi la recontacte et elle enregistre : "La vie s'en va" qui obtient l'Oscar de la chanson française. Les années 90 furent difficiles pour elle. Elle enregistre "Bleus".

En 1999, elle renoue avec ses racines bretonnes et enregistre "Silver". Elle collabore à la création de "Pour que tous les oiseaux vivent heureux", suite au naufrage de l'Erika.

Son disque "Escales" paru en 2000 est entièrement acoustique.

En 2003, elle sort un autre album : "Femme de légende".

www.dailymotion.com/video/x2ps9r_anne-vanderlove_music

 

J'AIME LES FLEURS

J'aime les fleurs et leurs couleurs

Leurs parfums, leurs odeurs.

J'aime regarder les fleurs

Leurs multiples couleurs.

Au sud et à l'ouest

Au nord et à l'est

Parcourant l'univers

Mais fuyant les déserts

Et les étendues polaires

Elles disparaissent en hiver

Sans oublier de renaître

Quand le soleil en maître

Fait grimper le thermomètre

Sur l'appui de ma fenêtre

J'aime regarder les fleurs

Leurs multiples couleurs.

(04.08.07)

lundi, 13 août 2007

PAYSAGE (E. VERHAEREN ( Les flammes hautes)

J'ai pour voisin et compagnon

Un vaste et puissant paysage

Qui change et luit comme un visage

Devant le seuil de ma maison.

dimanche, 12 août 2007

A ECOUTER AVEC TENDRESSE

www.dailymotion.com/video/x2lw3n_cat-stevens-76-oh-very-y...

samedi, 11 août 2007

SONGERIE

Encore un peu de temps et les profanes eux-mêmes sauront qu'un inventeur, pour faire jaillir l'étincelle et changer la face de la terre, doit rêver à l'aise, perdre du temps, bégayer du génie.

Tout le monde commence à comprendre que la songerie féconde a parfois le visage et la démarche hésitante de l'oisiveté.

(G. DUHAMEL, Le Temps de la Recherche)(Georges DUHAMEL est né en 1884)

Moi j'ai besoin également d'un peu d'oisiveté, de songerie..... pour composer mes poèmes, en un mot écrire.

jeudi, 09 août 2007

BRETAGNE

Quand reverrai-je tes maisons de pierres

Et tes bouquets de fleurs d'hortensias

Tes chapelles où j'ai lu des prières

La mer et ses vagues jetées là

Sur tes plages de sable si fin

Qu'il semblait couler comme le vin

Que l'on boit au Bar des Pêcheurs ?

Reverrai-je tes bateaux à moteur

Tes mouettes et tes voiliers blancs

Comme les coiffes des vieilles dames

Bavardant assises sur un banc

Pendant que jouent sur le macadam

Des enfants, criant et courant,

Emportés par leurs élans

Sous le ciel tiède du mois d'août ?

Bretagne, comme ton pays est doux.

(11.07.07)

mercredi, 08 août 2007

COCCINELLE et L'ECOLE DES COCCINELLES : 2 POEMES DE LAURA

64cb53eae4356a9bc89325c5a385896d.jpgUn matin le père de Laura VANEL-COYTTE l'avait appelée. Il lui demandait de lui écrire 2 poèmes afin d'illustrer des cadres photos qu'il crée pour les photographes qui vont dans les écoles faire les photos de classes et individuelles. Une demi heure après, elle les lui envoyais.

 

COCCINELLE

Coccinelle, envoles-toi !

Coccinelle, si tu t'envoles,

Ce sera bien pour moi.

 

 

Coccinelle, si tu t'envoles,

Il fera beau demain

Et je serai contente.

 

Coccinelle, envoles-toi !

Mais pas maintenant

Reste tout près de moi.

 

Avant que tu t'envoles,

Je veux compter

Les points sur tes ailes.

 

L'ECOLE DES COCCINELLES

A l'école des coccinelles,

Il y a un tableau mais on s'entraîne

A compter sur les ailes du maître.

 

Dans l'alphabet des coccinelles,

Il y a deux voyelles, deux C et deux L

 

A l'école des coccinelles

On s'envole à la récréation

Dans un bruissement d'ailes.

 

Pour visiter le blog de LAURA :

http://lauravanel-coytte.hautetfort.com

L'adresse du site de LAURA :

http://www.e-monsite.com/lauravanelcoytte/

Pour commander son recueil de poésies :

LULU.COM

http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288

 

 

 

dimanche, 05 août 2007

LA MUSIQUE

Il y a de la musique dans le soupir d'un roseau ;

Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ;

Il y a de la musique en toutes choses si les hommes pouvaient l'entendre

Leur terre n'est qu'un écho des astres.

(Lord George Gordon BYRON dans DON JUAN XV - 1788-1824)

La musique possède des charmes pour charmer un sauvage,

Pour attendrir les roches ou tendre un chêne noueux.

(Williams CONGREVE, la Mariée du matin, I - 1670-1729).