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samedi, 17 mai 2008

FOUS RIRES (Le journal de Juliette, lycéenne n° 27)

En cours de géographie, Martine n'est pas contente. Le professeur veut avancer l'heure de son cours à 8 heures du matin. Elle répond déçue : "Oh non ... je serai obligée de me lever tôt !". Tout le monde se met à rire et certains se moquent d'elle !

En cours d'Allemand, la professeur s'assied sur une table juste en face de Gérard au 1er rang. Elle croise ses jambes sous sa jupe courte.

Ce lundi, un inspecteur est présent en cours de français et s'installe au fond de la classe. Alain est interrogé et il répond si bien et avec aisance aux questions du professeur que Juliette est en admiration devant lui.

Dans une semaine, les élèves et les professeurs vont s'affronter au cours d'un match de foot. Juliette ira certainement regarder et pense bien rire !

Vendredi 13 : la professeur d'anglais s'est mise en colère. En maths, la professeur était absente. Les élèves chahutent dans la classe en attendant, mais en vain. En cours d'allemand, la professeur parle de l'Allemagne mais en se retournant vers le tableau pour écrire, elle fait rire toute la classe : sa jupe est pleine de craie ! Ne sachant pas l'origine des fous rires, elle se dirige vers la fenêtre en disant :"je vais ouvrir... cela ira mieux !".

En cours de géographie, Lise demande au professeur si elle peut avoir une légende pour les cartes et des explications pour les courbes de niveaux. Le professeur répond avec un air très sérieux :" c'est une affaire de coup d'oeil, d'observations, je ne peux pas vous dire à chaque fois : là, attention, on monte ou on descend de 10 mètres. C'est à vous de savoir". Ce qui fait sourire Juliette.

Avant d'entrer en classe, Marie Claire reçoit un coup de pied de Gérard. Heureusement, elle ne ressent pas grand chose. Mais cela ne fait plus rire Juliette.....

vendredi, 16 mai 2008

UN NOM

Alfred de VIGNY, Les destinées :

J'ai fait illustre un nom qu'on m'a transmis sans gloire.

Qu'il soit ancien, qu'importe ? Il n'aura de mémoire

Que du jour seulement où mon front l'a porté.

LAMARTINE, Un nom :

Il est un nom caché dans l'ombre de mon âme,

Que j'y lis nuit et jour et qu'aucun oeil n'y voit,

Comme un anneau perdu que la main d'une femme

Dans l'abîme des mers laissa glisser du doigt.

-Oh ! dites-nous ce nom, ce nom qui fait qu'on aime,

Qui laisse sur la lèvre une saveur de miel !

- Non, je ne le dis pas sur la terre à moi-même ;

Je l'emporte au tombeau pour m'embellir le ciel.

ANONYME (cité par GAYOT de PITAVAL, L'Art d'Orner son esprit en l'amusant)

Un grand nom est un magnifique piédestal qui n'est pas pour une figure ordinaire ni commune.

jeudi, 15 mai 2008

UN PEU D'HUMOUR

Au Moyen Age, une belle châtelaine dit au chevalier qui lui fait une cour pressante :

- avec les conserves, je me méfie. Laissez-moi examiner de près votre armure que je voie où est gravée votre date limite de consommation.

-=-=-=-==-=-=-=-

Dans la salle d'attente d'un vétérinaire, deux fauteuils sont respectivement occupés par une poule et un oeuf.

Le vétérinaire questionne :

- lequel de vous deux est arrivé le premier ?

14:13 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : écriture, humour, blog, web

lundi, 12 mai 2008

PUCCI, CHIEN DE COMPAGNIE

Quand je suis née, mon grand père possédait un Berger Allemand qu'il aimait beaucoup. Il l'avait recueilli et je savais que cette pauvre bête n'avait plus de maître à l'époque où il avait été trouvé. C'était l'après guerre et sans aucun doute le propriétaire était soit décédé, soit reparti dans son pays. Je ne me souviens plus de ce chien car j'étais encore un bébé. J'ai vu quelques photos de lui et je peux dire qu'il était très beau. On m'a raconté également qu'il me léchait les pieds quand ma mère me langeait sur la table.

Quand mon grand père est parti à la retraite, ce Berger Allemand était décédé depuis plusieurs années. Un jour d'été, une voisine de mes grands parents leur proposa un chiot. Ma grand mère, connaissant bien cette voisine, ne refusa pas, appréciant d'ailleurs l'idée d'avoir une nouvelle compagnie.

Leur nouveau chien était petit, il avait le poil ras et il était de couleur marron clair. Quand j'arrivais chez mon grand père le jeudi, j'ouvrais le petit portail près de sa niche et je cherchais partout après lui. Je savais que Pucci était un brave toutou...

Quelquefois, mon grand père partait avec son solex l'après midi en laissant ma grand mère seule avec nous, ses petits enfants.

Nous passions la voir pour lui raconter notre semaine à l'école et nous promener avec elle. Puis nous rentrions goûter. Il arrivait que Pucci tout à coup dressait ses oreilles et courait à la fenêtre qui donnait sur la rue. Il avait entendu le solex de grand père avant nous. Il aboyait alors en courant vers la porte d'entrée. Ma grand mère avait l'habitude. Elle savait que Pucci ne se trompait jamais. Et c'était la fête !

vendredi, 09 mai 2008

EXTRAIT de LE SOLEIL LEVANT (Marc-Antoine de SAINT AMANT)

L'abeille, pour boire des pleurs,

Sort de sa ruche aimée,

Et va sucer l'âme des fleurs

Dont la plaine est semée ;

Puis de cet aliment du ciel

Elle fait la cire et le miel.

Le gentil papillon la suit

D'une aile trémoussante,

Et, voyant le soleil qui luit,

Vole de plante en plante,

Pour les avertir que le jour

En ce climat est de retour.

Là, dans nos jardins embellis

De mainte rare chose,

Il porte de la part du lys

Un baiser à la rose,

Et semble, en messager discret,

Lui dire un amoureux secret.

Au même temps, il semble à voir

Qu'en éveillant ses charmes,

Cette belle lui fait savoir,

Le teint baigné de larmes,

Quel ennui la va consumant

D'être si loin de son amant.

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jeudi, 08 mai 2008

HEURE

La morale la meilleure,

En ce monde où les plus fous

Sont les plus sages de tous,

C'est encore d'oublier l'heure...

(VERLAINE, Les Uns et les Autres)

mardi, 06 mai 2008

MON MAI 68 - suite -

Ce mois de mai 68, l'usine dans laquelle travaillait mon père depuis 20 ans commençait à rencontrer des difficultés. Mon père, sentant le vent tourner, décida alors de se reconvertir. Il travailla d'abord avec un ami. Puis il se mit à son compte. Ma mère répondait toute la journée aux clients qui appelaient au téléphone. Elle qui aimait faire de la couture ou du tricot, dû ralentir ses occupations. A cette époque, les téléphones étaient fixes, les portables n'existaient pas encore. Quand elle se trouvait à l'étage, elle descendait en vitesse pour ne pas manquer l'appel. Quant à la comptabilité, mon père la tenait seul mais il n'était pas facile de jongler avec les différentes tâches que son nouveau travail entraînait.

De mon côté, je savais que je travaillerai toute ma vie. Je ne désirais pas rester à la maison comme ma mère, ne pas dépendre financièrement de quelqu'un était un gage de liberté. C'était cela notre avenir à nous tous.

Cette année là, mon professeur de maths manqua beaucoup, il était en instance de divorce et nous n'avions pas souvent un remplaçant.

Et puis les grèves dans les lycées et collèges se sont succédées. Dans ma petite ville de province, je suivais ce qui se passait dans la capitale par le biais de la radio et de la télévision. Mais rien de comparable dans mon lycée.

Ma soeur a été reçue à son examen de baccalauréat, elle a alors choisi de devenir institutrice. Moi je devais continuer mes études à la rentrée de septembre car ma route était tracée. Je suivais le mouvement qui avait commencé depuis plus de deux mois dans la capitale en attendant de partir en vacances d'été comme chaque année.

lundi, 05 mai 2008

MON MAI 68

En mai 68, ma soeur aînée préparait son Bac. Pour moi, cette échéance était encore loin. Elle sortait le week end avec une bande de copains et copines, toujours les mêmes. Je ne l'accompagnais jamais, ce n'était pas ma bande.

J'avais demandé à ma mère de m'acheter un pantalon en coton, genre Jean, de couleur rouge brique. Je le portais avec un tee-shirt blanc. Je l'aimais beaucoup. Pour moi, plus question d'aller me faire couper les cheveux chez sa cousine qui tenait un salon de coiffure. J'avais déjà décidé de me laisser pousser les cheveux très longs, jusqu'à la taille. Quand j'en parlais à ma mère, elle me répondait que ce n'était pas bon, qu'il fallait les couper de temps en temps pour leur donner de la vigueur.

Mon grand père paternel venait d'avoir 75 ans. Il lui restait encore 13 ans à vivre, personne ne le savait.

Mon grand père maternel avait 68 ans. Il devait décéder 8 ans après.

vendredi, 02 mai 2008

LES MOTS APRES LES AUTRES

Des mots glissaient sur le papier glacé

D'autres dans les airs se prélassaient

Attendant que les enfants les dévorent

Comme les friandises qu'ils adorent

La maîtresse au tableau écrivait

Certains suivaient, d'autres rêvaient

Sa voix monotone dictait

Les mots après les autres et chantait

Dans le silence de la classe

Elle allait et venait avec grâce

Regardant ce que chacun griffonne

En attendant que la cloche sonne

Il fallait les tenir ces enfants

Pour qu'ils puissent devenir grands

Les mots glissaient sur le tableau

D'autres restaient bien au chaud

Attendant que les enfants les dévorent

Comme les friandises qu'ils adorent.

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jeudi, 01 mai 2008

POUQUOI ?

Pourquoi les femmes vivent plus longtemps que les hommes ?

L'écart était de 6 ans en 1935, il est de 8 ans aujourd'hui.

Première raison : les femmes ont une meilleure hygiène de vie. Par rapport à sa compagne, un homme a ainsi 88 % de risque en plus de mourir d'une maladie cardiovasculaire, 45 % d'un cancer. Et puis les métiers dangereux sont "réservés" aux hommes qui subissent 90 % des accidents du travail.

Ils ont des conduites à risque (vitesse sur la route, alcool, tabac, sida, sports dangereux), vont plus souvent jusqu'au bout d'une démarche suicidaire, s'éliminent les uns les autres (statistiquement, le crime de sang est quasi exclusivement une affaire d'hommes).

Les hommes fréquentent moins les médecins que les femmes : un tiers des messieurs entre 45 et 64 ans n'ont jamais fait contrôler leur cholestérol. Toutes les sociétés du monde connaissent le même phénomène, sauf une, les Mormons.

Selon les biologistes, l'hormone mâle testostérone, qui développe la puissance, encouragerait un comportemant à risque, alors que chez la femme, les oestrogènes induisent une attitude de précaution.

(vu dans le magazine de mon département).