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lundi, 15 janvier 2007

ANNIVERSAIRE

Aujourd'hui, je souffle la PREMIERE BOUGIE DE MON BLOG. C'est une grande expérience que la création et la tenue d'un blog.

 

Quand je l'ai créé, le 16 janvier 2006, je ne connaissais personne. Je ne pensais pas que je le tiendrais aussi longtemps. J'avais une idée de ce que j'allais y mettre mais je me demandais qui viendrait le visiter, quelles seraient les réactions des commentateurs.....

Aujourd'hui, je sais... et je remercie tous ceux qui viennent chaque jour lire mes notes.

 

QUESTIONNAIRE

Je réponds ici au questionnaire qui circule sur quelques blogs et que LAURA me propose :

Voici mes réponses :

 

7 CHOSES QUE VOUS DITES SOUVENT :

- Je voudrais

- merci

- alors

- s'il vous plait ?

- excusez-moi

- bonjour

- voyons

7 BEGUINS POUR UNE CELEBRITE :

- David BOWIE

- Julien CLERC

- Neil YOUNG

- Peter KREMER (Siska)

- Roger MOORE

- Steve Mac Queen

- Jean Claude DROUOT (Thierry la Fronde)

7 CHOSES QUE VOUS FAITES BIEN :

- la cuisine

- le repassage

- le jardinage

- le rangement

- conduire une voiture

- m'occuper des enfants

- décorer ma maison

7 CHOSES QUE VOUS NE POUVEZ/SAVEZ PAS FAIRE :

- sauter en parachute

- monter en haut d'une échelle

- jouer aux cartes

- conduire une moto

- frapper un chat ou un chien

- regarder un film plus d'une heure

- envoyer des SMS

7 CHOSES QUI VOUS ATTIRENT DANS LE SEXE OPPOSE :

- sa force

- sa présence

- son humour

- sa tendresse

- ses conseils

- sa disponibilité

- sa fidélité

7 PERSONNES DONT VOUS VOUDRIEZ QU'ELLES REPONDENT A CE QUESTIONNAIRE :

- Domino

- Yoyostéréo

- Instantsmagiques

- Annie

- Marie Christine

- Quiet man

- Gil

et tous ceux qui le veulent bien....

 

 

vendredi, 12 janvier 2007

LE SABLE DU TEMPS

La vie des grands hommes nous rappelle

Que nous aussi nous pouvons rendre notre vie sublime,

Et laisser derrière nous, après la mort,

Des empreintes sur le sable du temps.

(LONGFELLOW - un psaume de vie)

14:42 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, écriture

mercredi, 10 janvier 2007

FRANCINE

FRANCINE était une camarade de classe. Nous nous sommes connues à l'école primaire. Elle n'était pas ma meilleure camarade mais nous avons gardé des rapports amicaux jusqu'à ce que je quitte la ville, à l'âge de 19 ans.

Mon premier souvenir d'elle était en CM2, la dernière année à l'école primaire. Nous étions dans la même classe. Tout le monde l'appelait "Bouchon", je ne sais pas trop pourquoi, peut être parce que son nom de famille commençait par les mêmes lettres que ce mot qui est devenu son surnom jusqu'à son adolescence.

Un jour, elle a attrapé le hoquet en plein cours. Elle se mettait à rire à chaque fois que son hoquet la faisait sursauter.

La maîtresse, ne pouvant supporter plus longtemps qu'elle fasse rire tout le monde et qu'elle dérange son cours, lui a demandé de sortir et de ne revenir que quand elle serait calmée. Cela a duré un quart d'heure.

Quelquefois, nous nous retrouvions le jeudi après-midi au "patronnage". Avec d'autres camarades, nous participions à des activités : cinéma, confection de crèpes, jeux de ballon, coloriage, peinture, etc....

Avec elle, les activités de peinture à la gouache se terminaient par des parties de lancer de pinceaux et les tubes de gouaches étaient ainsi jetés par terre. Nous avions alors beaucoup de mal à la calmer. Il ne nous restait plus qu'à la mettre dehors afin de pouvoir ranger et nettoyer tout pour laisser la place nette.

Pendant notre adolescence, nous faisions des sorties en bande, entourées de moniteurs (Guides).

Je me rappelle avoir dormi dans la paille d'une ferme avec toute la bande dont FRANCINE. Jusqu'à 3 heures du matin, il nous a été impossible de fermer l'oeil tant Francine parlait et riait. Nous étions rentrés le matin, fatigués par cette nuit si courte. J'en garde un mauvais souvenir.

Pendant nos années Lycée, Francine avait appris à jouer de la guitare avec le fiancé de sa soeur. Moi, de mon côté, j'avais appris avec la méthode et la guitare achetées par ma soeur.

Francine a alors décidé un jour de se retrouver et de répéter ensemble des morceaux afin de les jouer à la prochaine messe du dimanche. C'est ce que nous avons fait pendant une année. Elle était sérieuse pendant ces moments là et je voyais bien qu'elle aimait cet instrument. Elle m'avait offert pour mon anniversaire une bandoulière qu'elle avait faite avec de la laine au crochet.

Puis un jour, elle s'est fiancée, avec un jeune professeur d'Allemand qui enseignait dans notre Lycée.

Moi je suis partie de mon côté pour faire des études et j'ai perdu de vue cette camarade. Il y a trois ans, j'ai appris son décès. Elle s'était mariée avec ce professeur et avait eu des enfants. Mais elle avait des problèmes de dépendance à l'alcool. 

Nous avions partagé quelques moments heureux grâce à la guitare.

mardi, 09 janvier 2007

LA PETITE LAURA (paroles et musique de Lynda LEMAY)

Un bout d'gâteau sous la bottine

Et un ourson en d'sous du bras

La v'là qui sort de la cuisine

La p'tite Laura

Les cheveux tressés de p'tite rouquine

Sur les bretelles d'sa salopette

Elle s'en va cacher sa p'tite mine

Tristounette

Dedans sa chambre où elle prépare

Un baluchon lourd comme trois plumes

Mais qui contient toute son histoire

Tous ses trésors

Avec d'la rousseur en étoiles

Sur son visage qui s'embrume

Elle s'apprête à mettre les voiles

Jusqu'à dehors

Un bout d'dessert sous la semelle

Parce qu'il y avait des bouts éparts

Comme autant d'éclats de vaisselle

Sur le prélart

Le pied sali par un grêlon

D'une autre tempête en famille

Elle est sortie de la maison

La petite fille

En promettant à son ourson

Qu'elle lui trouverait une cachette

A l'abri de tous les grognons

De la planète

Elle s'est enligné la bottine

Et l'bout d'gâteau en direction

Du cabanon près d'la piscine

Là bas au fond

Un bout d'gâteau sous la bottine

Mais plus d'ourson en d'sous du bras

Elle est revenue la petite rouquine

La petite Laura

Des gros frissons plein les babines

Les joues rouillées de gros chagrin

En essuyant ses p'tites narines

Du r'vers d'la main

Elle est revenue vers ses adultes

Et leur tumulte et leurs dégâts

Au bout de presque trente minutes

De grand froid

Au beau milieu d'une autre insulte

Hurlée par une maman en miettes

Qui en finit plus de catapul

Ter des assiettes

Elle est revenue Laura la brave

Sans que personne n's'en aperçoive

S'en est retournée dans sa chambre faire dodo

S'est accroupie dans ses sanglots

La tête sur son baluchon

La bottine souillée de gâteau

Et de gazon

Deux verres de jus sous les paupières

Sans berceuse et sans collation

Exténuée mais fière

De son expédition

Elle est revenue de sa mission

Promesse tenue à son ourson

Qu'elle a tout bien caché derrière

Le Cabanon

15:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, musique

lundi, 08 janvier 2007

LA PAROLE (thème proposé par Ambroise)

Quand on te fait des menaces

Ne laisse personne parler à ta place

La peur te rend muet

La parole est emprisonnée

Le docteur a dit qu'il t'aiderait

A sortir les mots, à parler,

Il faut sortir les mots

Pour guérir de tes maux.

vendredi, 05 janvier 2007

TANTINE

La cousine de mon père s'appelait Camille, mais tout le monde dans la famille l'appelait TANTINE.

Elle était fille unique et n'avait jamais connu son père. Elle vivait seule avec sa mère depuis le décès de son beau-père, Louis, peu après ma naissance. J'ai gardé un souvenir flou de Louis du temps où nous allions en famille rendre visite à Tantine et tante Thérèse, sa maman, je devais avoir 4 ou 5 ans. C'était un homme doux et discret.

Tantine était secrétaire de direction dans une grande société de chauffage. Elle avait toujours les ongles vernis, le rouge aux lèvres et ses cheveux noirs impeccablement coiffés. Dans sa grande maison, un peu bourgeoise, qu'elle avait décorée avec beaucoup de goût, elle nous recevaient le dimanche après-midi autour d'un café ou d'un chocolat au lait et de bons petits gâteaux. Toujours souriante et enthousiaste, elle nous maquillait et nous offrait ses rouges à lèvres un peu usés qui faisaient notre bonheur. N'ayant jamais eu d'enfant, elle les remplaçaient par les enfants de son unique cousin (mon père). Elle s'habillait avec une grande classe et quelquefois nous emmenaient faire du "lèche-vitrine" dans sa ville. Elle avait au moins trois grandes armoires pleines de toilettes de toutes sortes dans les deux chambres à l'étage. Une fois par an, au mois d'août, elle nous invitaient à passer une journée entière chez elle. Nous prenions le train le matin pour nous rendre chez elle. Elle achetait des plats "en gelée" chez le traiteur car elle ne faisait pas beaucoup la cuisine. Quelquefois, elle nous emmenaient au cinéma ou faire un tour dans le jardin public du château et du Musée. Puis, vers 17 heures, nous raccompagnaient à la Gare. Quand nous étions encore petits, elle nous demandait de préparer un petit spectacle de danse ou de chansons que nous devions jouer devant nos parents et sa maman. Pour cela, nous fermions la double porte qui séparait la salle à manger et le salon. Les spectateurs se tenaient dans la salle à manger et nous, les acteurs ou danseurs, nous nous tenions dans le salon. Elle savait que j'aimais la danse classique et il ne fallait pas me prier trop longtemps pour que je m'élance sur les pointes et me donner ainsi en spectacle. Elle mettait un de ses disques de musique classique et avec mes soeurs, nous imitions les petits rats en sautant, tournant, levant les bras avec grâce au son du piano ou d'un orchestre entier. Quand le spectacle était terminé, après les applaudissements, nous refermions la double porte, en saluant comme les petits rats de l'Opéra nos parents, tantine et tante Thérèse.

Tantine est décédée en 1990 mais je garde de nombreux souvenirs d'elle : une fleur faite avec des plumes d'oiseaux qui venait d'un de ses grands vases, deux petits cadres représentant des fleurs, l'un en imitation cuivre, l'autre en platre recouvert de peinture dorée et des photos car mon père aimait nous prendre en photo les dimanches. J'ai gardé également un de ses manteaux, écossais bleu, indémodable et je ne suis pas prête de m'en séparer.

jeudi, 04 janvier 2007

LA PIQURE DU DESIR

Nous nous tenions la main.

Je sentais la piqûre du désir

S'enfoncer dans mon coeur énervé.

Et le désir croissait, de se sentir observé.

Oh ! l'âpre volupté que le danger procure !

(Jean Richepin, Les Caresses)

mercredi, 03 janvier 2007

L'ART DE LA POESIE ENTRE DANS LES LYCEES

Dans le cadre de "Languedoc-Roussillon Lycéens Tour", le théatre de Clermont-l'Hérault (dans l'Hérault), associé à l'association Le Champ de Lire, organise dans la plusieurs lycées de l'Hérault et du Gard le vaste projet "Anthologie Sonore".

Avec un musicien, l'association se rend dans des classes pour rendre vivante la poésie. Elle choisit avec les lycéens et leurs professeurs des textes poétiques et des sons. Puis elle enregistre ces poèmes qui sont lus par les lycéens eux-mêmes et les mixent avec des musiques jouées par Marc Calas ou déjà enregistrées.

L'objectif final du projet est de constituer une grande "Anthologie sonore" qui sera gravée sur CD, un par classe, et qui sera mise en ligne sur Internet.

"La poésie est un vecteur de communication important" s'enthousiasme Jean Louis Estany, directeur du Théatre de Clermont l'Hérault. "Pour donner une vision contemporaine de cet art, nous les orientons vers des auteurs d'aujourd'hui comme Christophe Fiat, Valérie Rousseau ou Anne-James Chaton. Mais les lycéens peuvent également proposer leurs propres textes. Cette année, nous travaillons autour de la thématique de la rue et de la ville. C'est une thématique qui est étroirement liée à la poésie moderne".

Cinq lycées sont concernés par le projet "Anthologie Sonore", à Pézenas, Clermont l'Hérault, Lodève, Montpellier et Nimes, avec des séances qui s'étalent de mi-novembre à mi-janvier. Une restitution publique des enregistrements réalisés avec les élèves aura lieu dans plusieurs villes en mars 2007 à l'occasion du "Printemps des poètes" et aussi dans le cadre d'une grande exposition au domaine de Restinclières à Prades-le-lez au juin 2007.

Les artistes offrent un cadre aux jeunes et c'est intéressant de voir ce qui va naître, ce qui va se créer dans ce cadre. Pour les lycéens, pour une fois qu'on leur donne la parole autour de la poésie, c'est une expérience structurante.

Association Le Champ de Lire à CLERMONT L'HERAULT - tél 04 67 44 59 54.

16:00 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Culture, écriture, poésie

PREMIER AMOUR

Les premières pages de ma vie

Les premières heures de ma vie

Se sont rouvertes. Balayé

Par le souffle du vent

Dans un éclair d'orage,

L'amour que j'avais oublié

Depuis bien longtemps,

Un amour qui n'a pas d'âge,

A vécu une nouvelle fois

Les premiers émois

Du premier amour

Qu'on garde en soi toujours.