vendredi, 18 août 2006
DONNER DU BONHEUR
Le bonheur est souvent la seule chose qu'on puisse donner sans l'avoir
et c'est en le donnant qu'on l'acquiert.
(Voltaire)
18:15 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Culture, humour, science, psychologie
LES REVES
LES REVES ont une action d'auto-équilibration de notre psychisme.
Pendant le sommeil, les défenses naturelles de la conscience se relâchent, nos sous-personnalités prennent le dessus et nous pouvons assister à leur théatre intérieur.
Ce que nous avons refoulé a une chance de remonter à la surface et nous pouvons en devenir témoin.
LES REVES ont aussi une action prospective. Ils pressentent notre futur à partir de données présentes. On peut aussi les étudier sous l'angle de la solution des problèmes.
LES REVES deviennent des outils de connaissance de soi.
15:55 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : culture, psychologie, science
mardi, 15 août 2006
LE REFOULEMENT
Si vous revenez sur une émotion retenue afin de la vivre, vous n'aurez pas de problèmes avec votre inconscient.
Si vous ne revenez jamais sur cette émotion retenue, ce mécanisme, sain en lui-même, de remettre à plus tard ce qui vous dérange, se transformera en REFOULEMENT (et même en suppression des contenus psychiques indésirables). Et à la longue, cela finira par créer une telle tension entre le conscient et l'inconscient que vous risquerez d'être submergé par des humeurs incontrôlées ou des cauchemars car le refus de négocier avec l'inconscient nous met à sa merci.
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Le dessin, la danse, l'écriture poétique, le théatre peuvent devenir des moyens de s'exprimer et de se connaître, de dialoguer avec nos problèmes.
L'expression créatrice nous offre un miroir de ce que nous sommes et nous fournit l'occasion d'entreprendre un dialogue avec les complexes qui nous submergent. Elle sert l'évolution de l'individu. Elle fait bouger l'être vis-à-vis du problème qui le tient prisonnier dans le cercle vicieux des pensées et sentiments répétitifs.
S'exprimer allège ce qui nous opprime. Cela permet de remettre en circulation ce qui nous ralentissait, stimulant le rétablissement du flot d'énergie.
16:40 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : culture, psychologie, science
jeudi, 10 août 2006
COMPRENDRE D'OU L'ON VIENT
Comprendre d'où l'on vient est le meilleur moyen de se construire en sachant qui on est.
Que connaît-on de notre histoire familiale ?
Nos grands parents, nos oncles et tantes, nos cousins et cousines, nous en avons tous des souvenirs.
Il paraît que le poids de nos ancêtres pèse plus qu'on ne le croit sur notre vie.
Le généalogiste est un détective qui part à la recherche de traces, de pistes, de preuves qui permettent aux individus de retracer l'histoire de leurs origines et, peut-être, au bout du compte de mieux se comprendre.
La généalogie n'est pas une science mais plutôt un mode d'approche de l'histoire des gens, d'un village, d'une région, de patrimoines.
Elle demande un large éventail de connaissances : latin, vieux français, compréhension de textes juridiques anciens, lecture d'archives...
Elle demande une grande culture générale, une intuition qui permet d'interprêter les documents, d'aller aux sources qui revèlent le plus d'informations.
Il y a des gens qui ont gâché leur vie et pourtant ils auraient pu faire quelquechose de leur vie.
Mais ils ont été cassés (incestes, secrets de famille pesants, maltraitance...). Ils le paient en buvant, en se droguant, inconsciemment.
Ces vies brisées peuvent repartir si on les aide à prendre quelques repères.
Si on ne sait pas d'où on vient, si on ne restitue pas les choses, on ne peut pas se construire.
La généalogie est souvent proche de la psychanalyse. L'histoire des familles retranscrite par la généalogie peut être éclairée par la psychanalyse.
Françoise DOLTO a été la 1ère psychanalyste à montrer que le secret familial était à la base de dysfonctionnements graves.
14:30 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : Culture, psychologie, histoire, société
lundi, 03 juillet 2006
LA FAMILLE
Les recherches et expériences cliniques des thérapeutes de famille montrent combien la famille continue à exercer une influence déterminante dans la vie de chaque personne lors de chaque étape du cycle de vie.
La façon de communiquer en famille imprègne en profondeur le fonctionnement psychique de chacun de ses membres et constitue un type spécifique d'apprentissage.
Dans chaque famille, la distribution des dettes et des mérites entre les membres est inscrite dans le Grand Livre Invisible qui définit la position de redevance ou d'exigence de chacun par rapport aux autres. L'un aura pour mandat de rater sa vie amoureuse, familiale ou affective, un autre devra accumuler toutes les maladies graves, ou subir les rechutes indéfinies de la même maladie parce que son père est devenu un assisté précoce de la société et parce qu'il est hors de question de lui infliger le spectable d'un fils qui réussit.
Selon qu'un enfant doit "éponger la dette" de son père ou de sa mère envers la génération précédente, son destin pourra être jalonné de maux, malheurs, accidents en chaîne, altérations répétées de la santé mentale ou psychique et cela parce que sa vie entière est dictée par les attentes claires ou cachées de ses ascendants".
Gérard SALEM - Maître d'enseignement et de recherches FMH Psychiatrie et psychothérapie Lausanne)
11:43 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : psychologie, psychiatrie, débats de société
vendredi, 23 juin 2006
L'ENFANT ET L'ADOLESCENT
Le petit enfant s'attache avant de découvrir le sexe.
L'adolescent amoureux découvre le sexe et s'attache ensuite.
Le petit enfant découvre les sexes mais n'éprouve pas le désir.
L'adolescent amoureux désire une inconnue auquel il s'attachera plus tard en le familiarisant.
Le petit enfant découvre la différence des sexes qui ne provoque pas la même ambiance émotionnelle qu'à l'âge de 14 ans. Il se développe dans l'émotion de l'attachement. Il découvre le monde divisé en objets connus qui le sécurisent, qui le ressourcent après le stress de ses explorations, et objets inconnus qui sidèrent le petit et bloquent ses développements.
L'adolescent amoureux s'arrache du clan de ses origines et se jette dans la volupté angoissante du risque sexuel. Il entre dans une période de remaniement de l'ancienne mémoire d'aimer et apparaît alors un nouvel ordre amoureux. Il s'arrache à sa prison affective à laquelle il doit pourtant sa force afin de rencontrer un partenaire qui l'aidera à poursuivre son évolution personnelle. Le partenaire choisi devra assumer le double rôle de partenaire sexuel et de figure d'attachement. Le choix du partenaire se fait donc sur le sexe et sur la manière d'aimer.
22:40 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : CULTURE, psychologie, amour, désir