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dimanche, 16 décembre 2007

VA CHERCHER DU LAIT

Maman me donne un pot en aluminium et quelques pièces que je mets dans la poche de mon manteau.

Elle me demande d'aller chercher du lait chez la mère d'Ernest. J'ai un peu peur d'y aller. Je ne la trouve pas trop sympathique. Mais tout le long du chemin je répète ce que maman me dit souvent : "tu as 7 ans, tu es grande maintenant .... ". Oui je suis grande car je vais déjà à la grande école.

Je passe devant la Gendarmerie où le drapeau flotte et devant le magasin de vélos. Je regarde la vitrine. Je remue les pièces dans ma poche et je repars. Arrivée devant la lourde porte de la grand mère, je tourne la grosse poignée et pousse de toutes mes forces avec mon épaule pour l'ouvrir. Le bruit qu'elle fait en claquant va certainement signaler ma présence. Je marche sur le carrelage où mes pas résonnent, je monte les 3 marches qui mènent à la table où je dépose mon pot à lait. Je dis bonjour à la vieille dame qui arrive et lui tend mes quelques pièces. Elle me répond et prend mon pot. J'aime l'odeur du lait.... Dans la pièce mal éclairée, je regarde les vitres de toutes les couleurs de la double porte derrrière laquelle la dame vient de disparaître. Elle revient avec mon pot que je reprends délicatement. Je ne reste pas plus longtemps car je ne sais pas quoi lui dire, à part "au revoir". Je suis soulagée de rentrer à la maison. Je n'ai pas renversé le lait....

vendredi, 14 décembre 2007

CADEAU

Voici le cadeau que j'offre à mes parents pour NOEL :

mon recueil de 36 souvenirs.

mercredi, 12 décembre 2007

JE VOUS RACONTE

Etant enfant, j'avais participé à un jeu télévisé et j'avais gagné un beau livre de contes pour enfants. Je vais vous raconter une des histoires...

Il y avait une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une princesse véritable. Il fit donc le tour du monde pour en trouver une, et, à la vérité, les princesses ne manquaient pas ; mais il ne pouvait jamais s'assurer si c'étaient de véritables princesses ; toujours quelque chose en elles lui paraissait suspect. En conséquence, il revint bien affligé de n'avoir pas trouvé ce qu'il désirait.

Un soir, il faisait un temps horrible, les éclairs se croisaient, le tonnerre grondait, la pluie tombait à torrents ; c'était épouvantable !

Quelqu'un frappa à la porte du château et le vieux roi s'empressa d'ouvrir.

C'était une princesse. Mais grand Dieu ! comme la pluie et l'orage l'avaient arrangée ! L'eau ruisselait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait dans ses souliers, et sortait par le talon. Néanmoins, elle se donna pour une véritable princesse.

"C'est ce que nous saurons bientôt !" pensa la vieille reine. Puis, sans rien dire, elle entra dans la chambre à coucher, ôta toute la literie, et mit un pois au fond du lit. Ensuite, elle prît vingt matelas, qu'elle étendit sur le pois, et encore vingt édredons qu'elle entassa par-dessus les matelas.

C'était la couche destinée à la princesse. Le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit.

"Bien mal ! répondit-elle ; à peine si j'ai fermé les yeux de toute la nuit : Dieu sait ce qu'il y avait dans le lit ; c'était quelque chose de dur qui m'a rendu la peau toute violette. Quel supplice !".

A cette réponse, on reconnut que c'était une véritable princesse, puisqu'elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse pouvait avoir la peau aussi délicate ?

Le prince, bien convaincu que c'était une véritable princesse, la prit pour femme, et le pois fut placé dans le musée où il doit se trouver encore.

mardi, 11 décembre 2007

LE BONHEUR EST PARTOUT (Maurice CAREME)

Une table en bois blanc,

Une pomme et un couteau ;

A travers le carreau,

Un grand champ de froment.

Tu te tournes à droite,

Le bonheur est à droite ;

Tu te tournes à gauche,

Le bonheur est à gauche.

Inutile, je crois,

De demander pourquoi.

Pas plus que toi, l'horloge

Que le temps interroge

N'élève ici la voix.

dimanche, 09 décembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (13)

Les vacances de Noël ne font que commencer et déjà Juliette s'ennuie après ses camarades de classe.

Elle espère toujours pouvoir aller en Angleterre avec l'une d'elle.

Elle vient d'acheter un 33 tours des Beatles. Elle se rend en cette veille de Noël chez une de ses copines, Chantal, avec sa soeur ainée. Elles bavardent toutes les trois en écoutant le disque. L'après midi s'écoule autour d'une tasse de café et dans la bonne humeur.

Elle compte les jours restant avant que cette année ne s'achève. Elle pense souvent à l'avenir. Elle en a peur et se tourmente sans en parler à ses parents. Elle se demande si elle se mariera un jour, et quel métier elle exercera. Ce qu'elle redoute le plus c'est de se retrouver seule. Sa famille est très unie et la quitter pour partir travailler loin lui fait peur.

jeudi, 06 décembre 2007

L'ENFANT

Il a fallu des siècles pour que, dans les sociétés occidentales, on ne perçoive plus le père et la mère dans leur seule fonction reproductrice et qu'on s'attache à donner sa vraie place entre eux deux à l'enfant, né d'eux.

Jean Jacques ROUSSEAU, le premier, a réfléchi à ce qu'est un enfant, à sa place dans la société, et s'est attaché à mettre en évidence son importance dans un système à l'époque complètement dénué de sentiments, où les lois l'ignoraient complètement. C'est à partir de cette période que la notion père-mère prend une tout autre dimension : celle de la responsabilité, de l'attachement et de l'appartenance. Mais, malgré les prises de position philosophiques soulignant que les enfants ont un rôle prédominant dans l'évolution d'une société, le cheminement ne fut que très progressif.

Le sens que nous donnons désormais à "père" et "mère" est relativement récent. Il s'est fait jour au début du siècle dernier, spécialement grâce à FREUD et, un peu plus tard, au psychologue suisse, J. PIAGET, qui ont mis en lumière ce qu'implique donner la vie et étudié le lien affectif entre parents et enfants. FREUD évoque ce lien primal avec la mère qui sera responsable du bonheur, de l'équilibre émotif et du succès dans une vie d'adulte. PLAGET parle d'autorité et de responsabilité du père dans le rôle d'éducateur des enfants.

Cependant, notre histoire avec notre père et notre mère ne peut être comprise uniquement à travers ces deux grands auteurs.

D'autres suivront, comme M. KLEIN, E. H. ERICKSON, D. WINNICOTT, F. DOLTO plus récemment, qui ont apporté de nouveaux et d'importants éléments de connaissance sur le processus de développement du lien affectif de l'enfant vis-à-vis du père et de la mère, et à propos de leur emprise sur chacun de nous.

Les liens d'attachement que nous éprouvons envers notre père et notre mère sont nécessaires à notre propre développement personnel. Ils nous permettent de devenir à notre tour des adultes responsables, qui pourront reproduire d'autres enfants comme eux ou même meilleurs.

mercredi, 05 décembre 2007

CETTE NUIT ...

Cette nuit, SAINT NICOLAS apportera des cadeaux aux enfants qui ont été bien sages.

SAINT NICOLAS est le patron des enfants au Moyen Age. Il devient ensuite le patron des écoliers. Il distribue traditionnellement des pains d'épices et des oranges.

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jeudi, 29 novembre 2007

MOT

Un mot n'est pas le même dans un écrivain et dans un autre.

L'un se l'arrache du ventre.

L'autre le tire de la poche de son pardessus.......

Charles PEGUY

22:28 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Culture, écriture

dimanche, 25 novembre 2007

HOMMAGE

Je voulais faire un hommage à une grande dame qui nous a quittés il y a déjà 10 ans.

www.dailymotion.com/video/xiywe_barbara-la-solitude

 

22:12 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Musique, culture, chansons

jeudi, 22 novembre 2007

IL PLEUT, IL PLEUT

Il pleut, il pleut,

Sur le jardin et sur les toits.

Il pleut, il pleut,

L'eau ruisselle et la terre boit.

Il pleut, il pleut,

Parlez-moi d'autre chose :

Reverrons-nous les roses

S'ouvrir peu à peu

Et en regardant le ciel

Chuchoter des choses confidentielles ?