jeudi, 31 mai 2007
UNE PETITE BALLADE MUSICALE
http://youtube.com/watch?v=Qk-7n1hdK3M
AMERICA a connu un immense succès dans les années 70.
Leur style est folk-rock, leurs harmonies vocales sur des guitares accoustiques sont magnifiques.
http://youtube.com/watch?v=Dd2Ch6WBeQU
http://youtube.com/watch?v=EL6Bil2kuIY
22:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Musique, culture, poésie
jeudi, 24 mai 2007
LA CHAINE DES POETES
Transmise par JOS à LAURA, la chaîne des poètes consiste à "présenter le texte poétique qui vous a le plus marqué, fait le plus frissonner".
Voici donc le mien :
X
Quinze longs jours encore et plus de six semaines
Déjà ! Certes, parmi les angoisses humaines,
La plus dolente angoisse est celle d'être loin,
On s'écrit, on se dit que l'on s'aime ; on a soin
D'évoquer chaque jour la voix, les yeux, le geste
De l'être en qui l'on met son bonheur, et l'on reste
Des heures à causer tout seul avec l'absent.
Mais tout ce que l'on pense et tout ce que l'on sent
Et tout ce dont on parle avec l'absent, persiste
A demeurer blafard et fidèlement triste.
Oh ! l'absence le moins clément de tous les maux !
Se consoler avec des phrases et des mots,
Puiser dans l'infini morose des pensées
De quoi vous rafraîchir, espérances lassées,
Et n'en rien remonter que de fade et d'amer !
Puis voici, pénétrant et froid comme le fer,
Plus rapide que les oiseaux et que les balles
Et que le vent du sud en mer et ses rafales
Et portant sur sa pointe aiguë un fin poison,
Voici venir, pareil aux flèches, le soupçon
Décroché par le Doute impur et lamentable.
Est-ce bien vrai ? Tandis qu'accoudé sur ma table
Je lis sa lettre avec des larmes dans les yeux,
Sa lettre, où s'étale un aveu délicieux,
N'est-elle pas alors distraite en d'autres choses ?
Qui sait ? Pendant qu'ici pour moi lents et moroses
Coulent les jours, ainsi qu'un fleuve au bord flétri,
Peut-être que sa lèvre innocente a souri ?
Peut-être qu'elle est très joyeuse et qu'elle oublie ?
Et je relis sa lettre avec mélancolie.
(Paul VERLAINE - La bonne chanson - 1871) Le livre de poche classique - 4ème trimestre 1963
10:50 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Culture, poésie, poème, écriture, journal intime
mercredi, 23 mai 2007
L'ECLUSE
Au bout du boulevard s'étend le canal où je regarde passer les péniches qui s'en vont traverser le pays. Elles transportent leur matériel à livrer.
Je dois tourner vers la droite pour accéder au pont qui enjambe le canal.
La maison de l'éclusier est entourée de toutes ces manivelles qui servent à faire fonctionner l'écluse. Quand je passe près d'elle, j'aperçois de temps en temps cet homme qui veille au passage des péniches. Sa maison, construite au début des années 60, n'est pas très belle. Ce spectacle me rappelle certains livres de HERGE quand Tintin et le Capitaine sont sur le pont d'un navire. Mais ici, ce n'est pas le monde de la mer. Juste un canal qui fut construit entre la Sambre et l'Oise.
Je m'arrête sur le pont, juste au-dessus de l'écluse, et je regarde la péniche entrer et les lourdes portes se refermer derrière elle. Elle est emprisonnée maintenant. Son propriétaire attend sur le pont le signal, c'est à dire l'ouverture des portes au devant du bateau. J'entends l'éclusier lui parler pendant qu'il fait les manoeuvres. Le bruit de la chute de l'eau qui fait tomber le niveau à l'intérieur l'empêche de continuer à bavarder. La péniche doucement descend. Je reste là à regarder jusqu'à ce que les portes libèrent la péniche dont le moteur se remet à tourner à plus vive allure. D'un signe de la main, les deux hommes se disent "au revoir". Et le voyage peut continuer. Car le client attend sa livraison et il ne faut pas le décevoir.
10:45 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Ecriture, journal intime, culture
mardi, 22 mai 2007
NOTE DE MUSIQUE PERSONNELLE
Je vous propose d'écouter un morceau en 2 parties que je viens d'enregistrer à la guitare cet après-midi.
Je vous rappelle que j'enregistre avec les moyens que je possède d'où le son un peu faible. Veuillez m'en excuser.
Ce morceau est intitulé ALL THE THINGS YOU ARE (toutes les choses que tu es ou tout ce que tu es) de Oscar HAMMERSTEIN et Jérome KERN. C'est une ballade Jazz composée en 1939.
Il m'a été donné par mon professeur la dernière année où je prenais de cours. Je vous souhaite une bonne écoute.
13:55 Publié dans Ma guitare | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : Musique, guitare, culture
dimanche, 20 mai 2007
EMMYLOU HARRIS
Emmylou HARRIS est née le 02.04.47 à Birmingham (Alabama).
Très influencée par Bob DYLAN et Joan BAEZ, elle chante dans un registre rock et country rock.
En 1969, elle se marie avec Tom SLOCUM et l'année suivante, elle enregistre son premier album : Glinding Bird.
Elle traverse ensuite une période difficile avec la banqueroute de sa compagnie de disque et divorce.
En 1971, elle joue en trio avec des musiciens locaux. Elle est alors repérée par Les Flying Burrito Brothers dont Chris Hillman, (ex Byrds) qui la recommande à Gram Parsons. En 1972, elle participe à l'enregistrement de son 1er album et commence une tournée avec le groupe de Parsons.
En 1973, Gram Parsons est retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel. Elle poursuit alors sa carrière au Canada avec son producteur et mari, Brian AHERN, qui produit son 1er album en 1975, intitulé Pieces of the sky, album qui reprend des chansons des Beatles et des Louvin Brothers.
Elle créé un groupe (The Hot Band) avec des musiciens de studio ayant accompagné Elvis Presley.
En 1976, elle sort un album, Elite Hôtel, puis l'année suivante Luxury Liner et Quarter Moon in a ten cent town en 1978. Ils ont tous du succès auprès des amateurs de musique rock ainsi que country.
Elle collabore avec de nombreux artistes comme Bob Dylan, Linda Ronstadt, Dolly Parton, Neil Young et The Band.
En 1979, elle réalise un disque de musique country : Blue Kentucky Girl et en 1980 de bluegrass : Roses in the snow pour lequel elle obtient un Grammy Award.
Elle enregistre avec Roy Orbison, légende du rock, un duo : That lovin"you feelin'again pour lequel elle obtient un nouveau Grammy.
En 1983, elle enregistre : White Shoes et en 1985 un album auto-biographique : The Ballad of Sally Rose.
En 1987 avec Dolly Parton et Linda Rondstadt elle enregistre Trio nommé pour 3 Grammy Awards.
En 1992 avec son nouveau groupe The Nash Ramblers elle enregistre At the Ryman dont elle obtient un autre Grammy.
En 1995, elle change de répertoire et enregistre Wrecking Ball.
L'année suivante, elle participe à l'enregistrement de l'album Teatro de Willie Nelson.
En 1999, elle enregistre un album proche du rock alternatif avec ses propres compositions puis un second trio avec Dolly Parton et Linda Rondstadt.
Elle participe au 1er album de Ryan Adams en 2000.
Elle rejoint un groupe de musiciens country, folk et blues pour la musique du film des frères Coen : O Brother, Where Art Thou ? et part en tournée. En 2003, son nouvel album, Stumble into Grace, contient principalement ses propres compositions.
En 2005, elle effectue une tournée avec Elvis Costello et participe à l'album du groupe : Bright Eyes.
En 2006, son album est un duo avec Mark Knopfler et s'intitule All the road running.
http://youtube.com/watch?v=zY7eu-tGyZg
http://youtube.com/watch?v=fKPj7Fxqh9A
http://youtube.com/watch?v=DBrvTRFNqf4
http://youtube.com/watch?v=uJyXy4Eds3Y
22:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Culture, musique
samedi, 19 mai 2007
MIDI
22:55 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Poésie, poèmes, culture
mercredi, 09 mai 2007
PAUL
Paul n'avait pas eu de chance, il n'aurait pas dû venir au monde chez ces gens-là...
Des gens âpres, durs, que la pauvreté, subie de génération en génération, avait rendus bornés d'esprit et de sensibilité, comme rabougris et séchés dans leur condition.
Des gens, comme on disait par ici, qui n'avaient même pas un châtaignier à eux, qui louaient une pauvre ferme et des bâtiments avec quelques hectares, tout juste de quoi se nourrir. Des gens si repliés sur leur misère qu'ils en tiraient une sorte d'orgueil qui les isolait du reste du monde.Trimer du matin au soir était la règle de vie, la seule qu'ils connaissaient, qu'ils respectaient. Les choses étaient classées "utiles" ou "non utiles", c'est tout, et pour les bêtes et les humains c'était pareil, sans autre nuance.
La joie était une trivialité interdite, suspecte, et le plaisir incompatible avec le devoir de labeur. On n'était pas sur terre pour ça. Pas eux. Jamais. Il en avait toujours été ainsi pour les parents, les grands-parents, aussi loin qu'on pouvait remonter dans le temps, et il n'y avait pas de raison que ça change, sauf, si on se relâchait, à risquer de devenir des moins-que-rien, eux qui n'étaient déjà pas grand chose. Des gens qui mettaient leur point d'honneur à ne pas rêver, chez qui la méfiance était devenue un trait de caractère dominant, presque unique, qui annihilait, pour ainsi dire mangeait les autres sentiments.
(Anny Duperey - Allons voir plus loin, veux-tu ?)
23:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Culture, écriture
mardi, 08 mai 2007
UN PEU DE MUSIQUE
http://youtube.com/watch?v=HERAKRtZcyo
http://youtube.com/watch?v=3-6AME4iSzY
Deux des nombreuses chansons de Neil YOUNG que j'adore. J'espère que vous aimerez également.
Je garde un très bon souvenir de l'époque où ses disques passaient et repassaient à la radio. Et de ces deux chansons magnifiques.
23:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Culture, musique
L'ECOLE DES BEAUX ARTS (PREVERT)
Dans une boîte de paille tressée
Le père choisit une petite boule de papier
Et il la jette
Dans la cuvette
Devant ses enfants intrigués
Surgit alors
Multicolore
La grande fleur japonaise
Le nénuphar instantané
Et les enfants se taisent
Emerveillés
Jamais plus tard dans leur souvenir
Cette fleur ne pourra se faner
Cette fleur subite
Faite pour eux
A la minute
Devant eux.
10:41 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poésie, poème, culture, nature
vendredi, 04 mai 2007
L'EQUILIBRE DE LA VIE
Un équilibre de vie "permanent" n'existe pas.
Dans aucun système vivant, il n'existe d'équilibre constant ; on ne trouve qu'un équilibre de vie qui est aussitôt remis en déséquilibre dès qu'il est atteint.
Le vrai équilibre, c'est en fait d'accueillir le déséquilibre comme une donnée de base de notre existence. On doit alors être capable de s'adapter, de lâcher d'instant en instant tout ce que nous considérons comme acquis.
On pense parfois se protéger afin d'être bien dans sa vie, alors que les moyens qu'on met en oeuvre pour y parvenir sont justement ceux qui réduisent et rétrécissent notre champ de vie.
On ne récoltera demain que ce que l'on plante aujourd'hui.
Le bonheur est déjà dans le creux de notre main.
(D'après Christophe FAURE, psychiatre et psychothérapeute)
23:05 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, psychologie