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vendredi, 14 octobre 2016

QUATRE FILLES (1er extrait)

En 2011, j'ai commencé à écrire un livre dont le titre est QUATRE FILLES. Il  n'est pas terminé à ce jour. (Je suis sur un autre manuscrit en ce moment et je m'y tiens). Je vous donne un 1er extrait ci-dessous.

"Quatre filles, Anna, Judith, Noémie et Nathalie, se sont donné rendez-vous ce matin au lycée, pour les résultats du baccalauréat.

Elles se frayent un chemin parmi la foule qui va et vient en mouvement constant. Arrivées devant les feuilles blanches punaisées sur les panneaux de l'entrée, elles cherchent leur nom dans les listes classées par section. Le coeur battant, la main sur la poitrine, elles découvrent enfin qu'elles sont toutes reçues. Elles hurlent de joie à la vue de leurs notes, pendant que d'autres pleurent ou s'embrassent. L'énorme pression de l'attente retombe. Soulagées et heureuses, elles reviennent sur les derniers moments forts du mois de juin qui se termine. Elles regardent autour d'elles. Nathalie cherche un endroit où se retrouver une dernière fois avant les grandes vacances..."

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samedi, 19 mai 2012

ANGOISSES, PEINES et PETITS BONHEURS...(QUATRE FILLES, N° 19)

Les cours à la fac sont maintenant terminés. Place est laissée à la période intense des révisions. Fuyant les écrans de télévision comme de cinéma, ainsi que toutes propositions de sorties, nos quatre filles s'enferment dans leur chambre.

Judith apprend que grand-père est tombé dans son jardin samedi et s'est cassé le col du fémur. Hospitalisé, il s'affaiblit de jour en jour.

De sa chambre, en pensée, Judith lui parle et lui demande de tenir bon.

Ce souci de santé tombe bien mal. Les examens approchent, l'angoisse devient double. Judith essaie de cloisonner ses problèmes afin que l'état de santé de son grand-père ne la perturbe pas pendant les 3 jours des épreuves écrites.

Le jour J, les examens se déroulent comme prévu. Nos quatre filles arrivent devant la salle d'examen le coeur battant. Elles avouent avoir bien mal dormi. Une boule monte dans la gorge de chacune d'elles. Le soir, elles rentrent épuisées.

Le dernier jour des épreuves écrites, Judith apprend la mauvaise nouvelle : grand-père est décédé ce matin.

Effondrée, sans un mot, elle s'enferme dans sa chambre et se jette sur son lit, les larmes aux yeux.

Le lendemain matin, Gilles appelle Anna au téléphone et lui propose une balade en forêt. Elle accepte et il vient dans l'après midi la chercher en voiture.

Arrivés au bout d'un petit chemin, il gare la voiture. Anna descend et Gilles la rejoint sous les grands arbres. Ils marchent main dans la main. Le bois mort craque sous leurs pas. Anna lui propose de s'asseoir sur un lit de feuilles mortes. Ils parlent tout bas, se croyant seuls au monde. Gilles s'approche d'elle et l'embrasse. Anna l'enlace pendant qu'au loin on entend de temps en temps un oiseau qui chante...

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jeudi, 05 avril 2012

COMMENT NOEMIE S'EN EST SORTIE DE SA RELATION AVEC ERIC ? (Quatre filles, n° 18)

On était au mois d'août, Noémie avait trouvé un petit job d'été dans un supermarché. Eric l'attendait chaque soir à la sortie de son travail. Il s'avançait vers elle et chaque fois lui tendait un nouveau cadeau en disant : "Bonsoir, j'ai pensé que cela te ferait plaisir".

Elle répondait : "Excuse-moi, mais je suis pressée, j'ai des courses à faire... ".

- ce n'est pas grave, on va les faire ensemble.

Et Noémie se trouvait de nouveau prise au piège, comme au premier jour, quand il l'avait prise, enfermés tous les deux, seuls, dans son appartement.

Tous les soirs, elle cherchait une ruse pour le décourager. Il savait où elle travaillait. Elle ne pouvait pas abandonner son travail qui lui permettait de payer ses études. Elle n'avait plus qu'à attendre la fin de son contrat. Elle se souvenait qu'elle avait dévoilé certains pans de sa vie privée le jour où elle l'avait connu. Elle regrettait maintenant car il s'en servait pour la "piéger".

Les cadeaux d'Eric finissaient à la poubelle. Elle ne voulait pas les voir, et encore moins les garder.

Lui racontait à ses copains qu'il fréquentait une fille, la plus belle de toutes les plus belles filles du monde, disait-il. Ses copains lui donnaient des conseils et il s'inspirait également des films d'amour qu'il regardait à la télévision.

Le 1er septembre, il attendait comme d'habitude Noémie à la sortie de son travail. Il patienta une demi-heure, regardant sa montre toutes les 5 minutes et tounant en rond. De plus en plus énervé, il appela Noémie sur son portable mais elle ne répondait pas. Il appela alors Judith et celle-ci lui annonça que Noémie avait terminé son contrat.

Furieux, il partit à vive allure, au volant de sa voiture. Il pensa se rendre chez Noémie mais il craignait de voir ses parents. Il rentra chez lui, posa sa veste sur une chaise et se rendit chez son meilleur copain. Ils burent plus que de raison en mangeant une paëlla.

Noémie pensait être délivrée mais Eric restait décidé à aller jusqu'au bout.

Il appela un samedi matin chez elle. Elle était seule et passait l'aspirateur dans le salon.

Noémie décrocha et entendit Eric lui dire "bonjour, tu vas bien ?" Elle raccrocha aussitôt sans un mot.

Elle remit l'aspirateur en route mais le téléphone sonna de nouveau.

Elle décrocha et entendit la voix menaçante d'Eric lui crier : "ça va aller mal pour nous deux !".

Elle raccorcha, toute tremblante.

Au bout d'un quart d'heure, quelqu'un sonna à la porte. Pensant au facteur, elle ouvrit et repoussa vivement la porte. Eric était derrière et criait dans le couloir.

Noémie recula sans faire de bruit... Puis, au bout d'un autre quart d'heure, elle se dirigea vers la fenêtre et vit la voiture d'Eric démarrer bruyamment...

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dimanche, 25 mars 2012

GILLES ET SA MUSIQUE (Quatre filles, n° 17)

Gilles regarde partir Anna et dit à David :

- elle est pas mal la petite brune...

- oui mais je préfère la blonde...

- laquelle ?

- celle habillée en rose...

- on est bête, on a oublié de leur demander leur nom.

- elles vont peut être revenir ?

- oui, rien n'est perdu...

- Bon ! on y va ?

- où ça ?

- Mais répéter, tu as déjà oublié ?

- non, mais j'étais perdu dans mes pensées...

- c'est ça, pour une fille...

- D'accord, on y va.

Gilles, David et Antoine se lèvent et quittent la terrasse du café Chez Jo.

Ils se dirigent vers la station de tramway.

 

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Une chance pour eux, à cette heure peu de monde attend sur le quai.

Le tramway arrive enfin. Mais au bout de 10 minutes de trajet, ils remarquent un groupe de collégiennes qui se met à courir d'un bout à l'autre de la rame, affolées, comme pour échapper à quelqu'un ou quelque chose.

A la prochaine station, elles descendent, puis rentrent dans la rame, puis ressortent en criant, empêchant la fermeture automatique des portes. Le tramway ne démarre pas. Une équipe de gardiens arrive et questionne les collégiennes sur le quai. Elles remontent dans le tramway qui repart.

Gilles regarde ses deux copaines et dit :

- on ne va pas être en avance.

- rien ne sert de courir, il faut partir à point, répond Antoine.

- mais quoi ?

- on a perdu du temps chez Jo.

- si on ne peut pas prendre un peu de bon temps...

- c'est bien ce que je disais...

En rentrant chez elle, Anna se connecte au site de Gilles, celui indiqué sur la carte qu'il lui a remise.

Elle découvre qu'il est inscrit à la Sacem.

Un musicien et en plus compositeur, voilà un bon point pour lui...

Elle cherche plus avant dans les pages du site et écoute les extraits de quelques morceaux qu'il aurait écrits.

Ce qu'elle entend lui laisse une impression agréable même si elle ne sait pas trop si elle aime ou pas.

Entendant sa mère l'appeler du bas de l'escalier, Anna ferme son ordinateur et descend...

 

dimanche, 11 mars 2012

CHEZ JO (Quatre filles n° 16)

société,écriture,nouvelles et textes brefsAssises à la terrasse du Café Chez JO, nos 4 amies se réchauffaient au soleil du mois de mars en discutant de la prochaine manifestation étudiante.

Trois garçons s'installèrent à la table voisine. Anna tourna la tête. Son coeur chavira.

Parmi eux, un beau brun longiligne sortait un paquet de cigarette de la poche de sa veste noire tout en parlant à ses copains.

Elle cligna des yeux et essaya de reprendre le cours de la conversation avec Nathalie, sa cuillère tournant et tournant dans sa tasse à café.

- Eh ! les filles ! il fait beau aujourd'hui ! vous êtes magnifiques !

Quatre paires d'yeux se tournèrent vers Gilles.

La cuillère s'arrêta de tourner.

Judith claironna :

- Oui et les cours seront bientôt terminés !

- Vous êtes étudiantes ?

- oui ! et vous ?

- euh, oui, un peu. Et musiciens surtout !

- Ah ! et vous jouez quel genre de musique ?

- un peu de tout. Vous êtes intéressées ?

- oui, cela dépend...

- il faudra venir nous écouter...

Noémie se leva après avoir regardé sa montre.

- nous devons partir, nous avons un cours dans dix minutes.

- attendez...

Gilles sorti son portefeuille et tendit à Anna une carte de visite qu'elle s'empressa de prendre en le remerciant.

Son coeur s'affola. Elle regarda la carte et dévisagea Gilles en disant :

- vous venez souvent boire un café ici ?

- quand notre emploi du temps le permet.

Noémie, interrompant la conversation, cria du coin de la rue qu'elle n'avait pas le temps d'attendre.

Anna se leva et prit son sac en rangeant la carte de Gilles dans son agenda. Elle fila en faisant un signe de la main aux garçons puis rattrapa ses amies.

 

 

samedi, 03 mars 2012

OLIVIER et FANNY (Quatre filles n° 15)

société,journal intime,nouvelles et textes brefs,écriture,livresOlivier avait remarqué Fanny en début d'année universitaire. Fanny, blonde décolorée, avait beaucoup de mal à se coiffer. Ses cheveux courts permanentés partaient dans tous les sens. Et pourtant, Olivier aimait la regarder. Il essaya d'abord d'engager la conversation avec elle au sujet d'un point précis des cours de Mr BORD. Jusque là, Olivier se tenait toujours à la même place dans l'amphi depuis la rentrée.

Puis un jour Noémie qui passait près d'eux entendit Olivier dire à Fanny :

- Oh ! tes yeux !

Fanny souriait mais répondit par une boutade. L'attitude ironique et légèrement froide de Fanny ne découragea pas Olivier qui s'appliqua à s'asseoir près d'elle les jours suivants. Noémie les voyaient rire et, à partir de ce moment là, elle remarqua une amélioration dans la façon dont Fanny se coiffait : ses cheveux étaient devenus plus souples et la couleur presque naturelle.

Au bout d'une semaine, Fanny envoya promener Olivier ! Il reprit sa place, solitaire, au milieu de l'amphi.

 

 

 

 

dimanche, 26 février 2012

CONFIDENCES (Quatre filles - n° 14)

Louhna attendait Judith dans le couloir. Elle lui demanda si elle avait dans son sac les derniers cours de Monsieur JOUNE.

- oui, je les ai !

- pourrais-tu me les prêter pour que j'en fasse des photocopies ?

- oui, on va aller chez Kamel, si tu veux bien ?

- D'accord, je viens...

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Sur le chemin de la boutique de Kamel, Louhna confie à Judith qu'elle va se marier pendant les prochaines vacances.

Judith regarde sa camarade qui lui explique que son fiancé est étudiant en médecine et qu'il terminera bientôt ses études.

- Ne le dis à personne, sinon les autres vont me poser des tas de questions et je ne veux pas en parler ; il n'y a que toi qui sais...

- D'accord Louhna, je comprends.

Elle arrivent chez Kamel et demandent si elles peuvent se servir d'une des machines.

Il leur indique celle qui se trouve dans un coin.

Judith pose les feuilles dans le bac et appuie sur le bouton rouge. La machine débite les copies pendant que Louhna ramasse celles qui tombent sur le plateau de l'autre côté.

La machine s'arrête enfin. Louhna compte chaque feuille puis se dirige vers le comptoir pour payer pendant que Judith récupère ses cours.

- c'est bien ça ! merci, au revoir !

- au revoir et bonne soirée !

- bonne soirée également.

En sortant, Louhna la remercie et lui dit :

- Mme CAMBELL ne m'aime pas, tu sais. Elle est toujours contre moi. Je ne sais pas pourquoi. Quand j'ai présenté mon exposé au tableau, elle n'a fait que me critiquer et elle m'a mis une mauvaise note. Tu as vu comment elle me parle quelquefois ?

- non, je n'ai pas remarqué...

- bon, allez, bonne soirée et à demain.

- à demain Louhna, ne t'en fais pas...

Judith rejoint Noémie et Anna qui bavardent encore sur le trottoir devant la Fac tandis que Louhna se dirige vers la place où elle doit prendre son bus...

Nathalie n'est pas avec elles. Une réunion se tient dans le local associatif pour la préparation de la manifestation de la semaine prochaine.

Nos trois amies se quittent enfin car le soir tombe très vite en ce mois de février.

Noémie se met à courir dans les rues pour attraper le prochain bus pendant qu'Anna et Judith disparaissent au coin de la rue...   

dimanche, 12 février 2012

LES COURS DE Mme BORAND (Quatre filles - 13)

Nos étudiants passent de bons moments avec la sympathique Madame BORAND.

Toujours d'humeur égale, elle aime illustrer ses cours d'exemples concrets tirés de son expérience professionnelle et même personnelle.

Un jour elle se laissa aller à parler de sa passion pour les animaux, affirmant faire partie d'une association de défense et de sauvegarde.

Puis, se ressaisissant au bout d'un moment, elle dit en regardant sa montre :"je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout cela...".

Il y eut un murmure joyeux dans toute la classe. Il était maintenant l'heure de se quitter. Elle ajouta en haussant le ton pour couvrir le bruit des chaises traînées sur le carrelage : "Je ferai une interrogation la semaine prochaine, révisez-bien !".

Noémie, Judith, Anna et Nathalie se levèrent tout en rangeant leurs stylos et feuilles...

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samedi, 04 février 2012

Madame CAMBELL (Quatre filles - 12)

nouvelles et textes brefs,écriture,société,études,université,souvenirsAujourd'hui Madame CAMBELL, professeur d'anglais, reçoit ses étudiants dans la salle de l'audiovisuel au dernier étage de la fac.

Elle espère pouvoir mettre en route le magnétoscope qui ne fonctionnait pas la semaine dernière.

Elle demande à ses élèves de regarder le 1er épisode d'un feuilleton anglais et surtout d'écouter. Car elle posera quelques questions à la fin de son cours.

Elle commente de sa petite voix aigue et rapide, puis elle met en marche l'appareil. L'épisode commence.

Le silence se fait alors dans la classe.

Jérémie allonge son bras sur la table et s'appuie dessus, comme pour terminer sa nuit...

Judith et Noémie regardent et, surtout, écoutent. Nathalie tourne son stylo entre le pouce et l'index tandis qu'Anna se mouche doucement.

Madame CAMBELL s'asseoit derrière le bureau et feuillette un livre. De temps en temps elle écrit sur une feuille quelques mots tout en surveillant le déroulement du feuilleton.

Quarante minutes après, elle se lève et arrête le magnétoscope.

Elle demande alors à quelques volontaires de commenter en anglais l'histoire. Olivier lève le doigt et débite avec une facilité étonnante sa version des faits.

Madame CAMBELL prend alors un feutre et se tourne vers le tableau pour écrire le plan de l'épisode.

Judith et Anna se regardent offusquées : la jupe de Madame CAMBELL, fendue aux trois quarts de sa hauteur, laisse apparaître le haut de ses jambes.

Noémie essaie de ne pas rire. Elle se pince les lèvres et imagine les yeux de ses copains de classe...

La fin du cours d'anglais se déroule dans une ambiance sérieuse malgré la situation.

En sortant, Judith entend Jérémie dire à ses copains : "une prof qui montre ses fesses, un autre qui fait la gueule... ce n'est pas sérieux tout ça..."

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mardi, 31 janvier 2012

LA PIPE DE Mr MOURAT ( QUATRE FILLES n° 11)

Monsieur MOURAT avait l'habitude d'interrompre ses cours en racontant des histoires drôles.

Noémie voyait cela comme une récréation pour lui, il était chercheur à l'Université.

Un jour, il leur dit que, dans la fac, un pickpocket sévissait. Ce dernier lui avait pris sa pipe.

Les étudiants riaient en l'écoutant et en redemandaient car l'atmophère semblait déjà plus légère ; ils le trouvaient bien sympathique.

"Vous vous rendez compte ? Voler une pipe ? Elle était dans mon bureau. Un jour on volera mes lunettes ! Mais que peut bien faire un de mes collègues avec une pipe ? Une vieille pipe en plus ? Je suis certain que c'est un de mes collègues".

Puis, il reprenait ses notes et son cours.... en s'arrêtant de temps en temps pour raconter une suite à cette histoire.

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