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mardi, 12 juin 2007

PAPILLONS

Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité.

(G. SAND, Contes d'une Grand-mère)759b92a31e44a4807b094fb82516a1e0.jpg

lundi, 11 juin 2007

LA SOLITUDE

Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure. Aller en soi-même et ne rencontrer pendant des heures personne, c'est à cela qu'il faut parvenir. Etre seul, comme l'enfant est seul...

(R.M. RILKE, Lettres à un jeune poète.)

Rainer Maria RILKE est de nationalité allemande. Il est né en 1875 et il est décédé en 1926.

dimanche, 10 juin 2007

JOHN DENVER

http://dailymotion.com/video/x22x3h_john-denver-rocky-mou...

http://dailymotion.com/video/x22p6n_john-denver-cas-ellio...

http://dailymotion.com/video/x1l2bn_john-denver-darcy-far...

 

 

John DENVER est né à Roswell (nouveau Mexique). Son père était instructeur dans l'armée de l'air des Etats Unis. Son goût pour jouer de la musique est venu à l'âge de 12 ans quand sa grand mère lui a donné une guitare accoustique Gibson de 1910.

En 1964, il laisse tomber l'Université et rejoint un trio, Chad Mitchell Trio, un groupe de musique folklorique.

En 1969, il quitte le groupe pour poursuivre en solo et sort son premier album Rhymes and Reasons (des rimes et des raisons).

Il connait une carrière mineure en tant qu'acteur . Son film le plus connu est "Oh God !" en 1977.

John DENVER est connu également pour son travail humanitaire. Il a aidé à un refuge national en Alaska. Il a fondé son propre groupe environnemental : Windstar Foundation.

Il s'intéresse à la lutte contre la famine en Afrique dans les années 80.

Compositeur, il est très populaire dans le monde. Ses mélodies douces, sa guitare élégante et son interprétation soul du lyrique le met au rang des chanteurs occidentaux largement connus dans le monde non-européen (Afrique, Inde, Asie du Sud-Est).

Pilote expérimenté, Denver a possédé et piloté ses propres Lear Jet et a pratiqué le vol accrobatique.

Le 12 octobre 1997, sa passion pour l'air lui a coûté la vie. Il s'est abimé dans l'Océan avec son Rutan Long EZ.

samedi, 09 juin 2007

LE FEU ENCORE

Tu me voyais glaçon,

J'étais devenue eau.

Les arbres attendaient la saison,

Je ne disais aucun mot.

La nuit chassait le jour,

Le feu dansait aux alentours.

Je nageais avec courage

Pour atteindre ton rivage

Et ne pas me noyer

Dans ton silence côtoyé.

Chaque jour succédant

Au jour finissant.

En longs chapelets d'or

Le feu brûlait encore.

jeudi, 07 juin 2007

NATACHA

Natacha aime les jours de pluie

Aujourd'hui elle attend son enfant

Qu'elle a eu à plus de trente ans

Il vit chez son père à la ville

Aujourd'hui elle file,

S'agite sous son parapluie.

Acheter le plus beau des cadeaux

Pour lui ce n'est jamais trop beau.

Elle n'a pas réussi dans la vie,

Un chien pour seule compagnie.

Aujourd'hui elle file.

Elle a les yeux qui brillent,

Un fils pour seul horizon.

Natacha aujourd'hui perd la raison.

dimanche, 03 juin 2007

MERE

Oh ! l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie !

Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie !

Table toujours servie au paternel foyer !

Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier.

(Victor HUGO - Les Feuilles d'automne)

 

L'asile le plus sûr est le sein d'une mère.

(FLORIAN - Fables "La Mère, l'Enfant et les Sarigues")

 

L'épouse, c'est pour le bon conseil ; la belle-mère, c'est pour le bon accueil ;

mais rien ne vaut une douce maman.

(L. TOLSTOI, Anna Karénine)

12:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poème, amour, écriture

jeudi, 31 mai 2007

UNE PETITE BALLADE MUSICALE

http://youtube.com/watch?v=Qk-7n1hdK3M

AMERICA a connu un immense succès dans les années 70.

Leur style est folk-rock, leurs harmonies vocales sur des guitares accoustiques sont magnifiques.

http://youtube.com/watch?v=Dd2Ch6WBeQU

http://youtube.com/watch?v=EL6Bil2kuIY

 

 

 

 

22:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Musique, culture, poésie

mercredi, 30 mai 2007

EN TROIS SAISONS

J'ai jeté l'ancre un jour de printemps,

Nous avons depuis caressé le temps.

Nous nous sommes unis au coeur de l'été,

Dans les champs murissaient les blés.

Un jour d'automne je me suis liée à toi,

Tu as enfilé la bague à mon doigt.

vendredi, 25 mai 2007

OH ! SOLEIL !

Oh ! Soleil ! arrête ta vigueur

Il n'est pas encore l'heure

De céder à la paresse

Quand tu tiens tes promesses.

Un léger voile nuageux

Pour soulager le besogneux

Même si la voilure t'irrite,

Voilà ce que tu mérites.

Avec ton regard suffisant

Accepte tous ces présents,

Ces chants impénétrables

De la nature redevable.

jeudi, 24 mai 2007

LA CHAINE DES POETES

Transmise par JOS à LAURA, la chaîne des poètes consiste à "présenter le texte poétique qui vous a le plus marqué, fait le plus frissonner".

Voici donc le mien :

 

X

Quinze longs jours encore et plus de six semaines

Déjà ! Certes, parmi les angoisses humaines,

La plus dolente angoisse est celle d'être loin,

On s'écrit, on se dit que l'on s'aime ; on a soin

D'évoquer chaque jour la voix, les yeux, le geste

De l'être en qui l'on met son bonheur, et l'on reste

Des heures à causer tout seul avec l'absent.

Mais tout ce que l'on pense et tout ce que l'on sent

Et tout ce dont on parle avec l'absent, persiste

A demeurer blafard et fidèlement triste.

Oh ! l'absence le moins clément de tous les maux !

Se consoler avec des phrases et des mots,

Puiser dans l'infini morose des pensées

De quoi vous rafraîchir, espérances lassées,

Et n'en rien remonter que de fade et d'amer !

Puis voici, pénétrant et froid comme le fer,

Plus rapide que les oiseaux et que les balles

Et que le vent du sud en mer et ses rafales

Et portant sur sa pointe aiguë un fin poison,

Voici venir, pareil aux flèches, le soupçon

Décroché par le Doute impur et lamentable.

Est-ce bien vrai ? Tandis qu'accoudé sur ma table

Je lis sa lettre avec des larmes dans les yeux,

Sa lettre, où s'étale un aveu délicieux,

N'est-elle pas alors distraite en d'autres choses ?

Qui sait ? Pendant qu'ici pour moi lents et moroses

Coulent les jours, ainsi qu'un fleuve au bord flétri,

Peut-être que sa lèvre innocente a souri ?

Peut-être qu'elle est très joyeuse et qu'elle oublie ?

Et je relis sa lettre avec mélancolie.

 

(Paul VERLAINE - La bonne chanson - 1871) Le livre de poche classique - 4ème trimestre 1963