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jeudi, 14 septembre 2006

ARRIERE-SAISON

De l'été tout en couleurs

Il reste la couleur de ta peau

Dorée par un soleil rieur

Comme là-bas, à Rio,

Le ballet incessant des bateaux

Roulant comme des maisons sur l'eau

Et les milliers de coquillages

Par les vagues jetés sur la plage.

De l'été tout en couleurs

Nous oublions son ardeur.

Annonçant la venue d'un orage

Dans un ciel de nuages

Comme sur un tableau de Turner,

Un grand coup de tonnerre

A fait trembler notre maison.

Nous voilà arrivés à l'arrière-saison.

21:35 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, culture

lundi, 11 septembre 2006

TOULOUSE 1987 NEIL YOUNG (FOR NEIL)

The sun shone stronger

And the sky was more blue

When I knew you will come here.

The volcano awaked

It overflowed when you arrived

An now, where are you ?

It's with you I want to sing

I can't part all things

With a man like you

I  want to play guitar with you

I should want all day hear you singing

The sweetness is there when your voice resound

But people don't pay attention

All I want is hear you singing

14:45 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Poésie, musique, guitare

lundi, 21 août 2006

TRACES

Mes yeux se sont fermés

Déjà planent mes pensées

Vers toi. Je t'imagine

Plonger dans l'eau cristalline.

De ton bateau, le soir

Tu vois le soleil couchant

Et assis dans le noir

Tes pensées à l'instant

Rejoignent les miennes.

Tu te poses tant de questions,

Tant de points d'interrogation

Sans qu'une réponse ne vienne.

Le temps passe et passe,

Tu as laissé des traces

Dans le grand livre de ma vie.

C'est ta route que je suis.

Je veux éviter le naufrage.

Je te donne mon amitié

Et je retrouve le courage

Je ne perds pas pied

Tu ne sais pas que je tremble

En attendant l'heure d'être ensemble.

dimanche, 20 août 2006

FIN D'ETE

Les feuilles jaunies sont tombées

Sur le sol tout trempé

Par un orage perdu

Et la pluie tant attendue.

Il faut aller couper le bois

On le mettra dans la cheminée

Pour les jours où nous aurons froid

Quand nous nous serons promenés.

Le soleil se fait plus timide,

Les nuages plus envahissants,

Les soirées plus rapides.

Et je regarde les passants

Marcher en groupe ou par deux

Qui bavardent joyeux.

Nos valises sont rangées

Jusqu'au prochain été.

Le soleil a laissé des traces.

Aucun souvenir ne s'efface.

Tous ces instants de bonheur

Se lisent dans nos coeurs.

lundi, 14 août 2006

LA POESIE EST INDISPENSABLE

Je sais que la poésie est indispensable, mais je ne sais pas à quoi.

(Jean COCTEAU)

 

22:47 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Culture, poésie

mardi, 08 août 2006

L'ETE S'ETALE

L'été s'étale en jaunes reflets

La pluie se fait encore désirer

La nuit apporte sa fraîcheur

Au clocher sonnent les heures

Les promeneurs, dans leurs gros souliers,

S'apprêtent à partir, sac au dos,

Sur les chemins d'herbe brûlée

Ils forment un long troupeau

Ils se croient seuls au monde

On n'entend que le chant des oiseaux

Le souffle du vent qui gronde

L'eau qui coule dans le ruisseau.

Les arbres sur la route emmêlés

Leur offrent un peu de fraîcheur.

Dans les airs se sont élancés

Les parfums des herbes et des fleurs.

Ils vont rentrer un peu las

Un bon repas les attend

Demain il sera encore temps

De visiter d'autres espaces,

D'autres lieux et marcher

Dans la magie de la fin de l'été.

mardi, 18 juillet 2006

TON ENCRE BLEUE

Seize ans, premiers émois

On n'ose pas faire le premier pas

Où es-tu mon beau prince noir ?

Aurais-je encore la joie de te revoir ?

Je te cherche dans les îles bleues

Je lis encore sans oublier

Ton écriture à l'encre bleue

Restée gravée sur le papier.

Le feu brûle encore la nuit

Dans mes rêves où je fuis

Je me dis que c'est bien ainsi

Tu m'as protégée de ta vie

De révolté, de colères

Contre ce monde de misère

Qui ne t'a pas fait de cadeaux.

Il me reste juste tes mots.

J'espère te revoir tout là-haut

Dans un monde qu'on dit très beau

Où l'on trouve le repos

Où l'on oublie ses maux.

lundi, 17 juillet 2006

DANS LES CHEMINS CREUX

A l'ombre des grands chênes

Et dans les chemins creux

Pas une âme qui vienne

Troubler les lièvres heureux.

Les pierres chauffent au soleil,

Les serpents glissent entre elles,

Les buissons frémissent au vent,

Les insectes vont bourdonnant.

J'entends le clocher sonner.

Vite, je dois rentrer

Un bouquet à la main.

Je reviendrai demain

Marcher dans les chemins creux

Guetter les lièvres peureux.

jeudi, 06 juillet 2006

DOUCEUR

Eugène GUILLEVIC (1907-1997), poète d'un lyrisme concis qui s'applique, en vrai matérialiste, à "tout rendre concret, palpable", est l'auteur de nombreux recueils dont Exécutoire (1947), Carnac (1961), Sphère (1963), Ville (1971), Inclus (1973).

Voici un de ses poèmes :

 

 

 

Douceur,

Je dis : douceur.

Je dis : douceur des mots

Quand tu rentres le soir du travail harassant

Et que des mots t'accueillent

Qui te donnent du temps.

Car on tue dans le monde

Et tout massacre nous veillit.

Je dis : douceur,

Pensant aussi

A des feuilles en voie de sortir du bourgeon,

A des cieux, à de l'eau dans les journées d'été,

A des poignées de main.

Je dis : douceur, pensant aux heures d'amitié,

A des moments qui disent

Le temps de la douceur venant pour tout de bon,

Cet air tout neuf,

Qui pour durer s'installera.

14:40 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie

mercredi, 28 juin 2006

EN JUILLET

La demeure en juillet

Balancée sous le vent

Se fait belle en attendant

Que la nuit vienne tomber.

On la croit endormie

Derrière les volets clos.

Nos corps si chauds

Ont besoin de répit.

Les cigales vont chantant

Le grillon sort ce soir.

La mer nous attend

Je vous dis bonsoir.