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jeudi, 21 août 2008

LES RHUMATISMES

Grand'mère avait des rhumatismes, elle s'en plaignait. A chaque fois que je passais la voir, les après-midi, je lui disais : "je ne sais pas ce que c'est ?". Elle me répondait :"tu verras quand tu auras mon âge". Cela ne l'empêchait pas de marcher, de faire des promenades avec nous. Aussi, je ne sais toujours pas ce que veut dire "avoir des rhumatismes".

mercredi, 20 août 2008

PENSEE

L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour dire la vérité et la vertu.

(Fénelon)

LA SEDUCTION

La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments, c'est de les faire soupçonner.

(Barbey d'Aurevilly Jules - 1808 1889)

mardi, 19 août 2008

ENFANT

Si les enfants devenaient ce qu'en attendent ceux qui leur ont donné la vie, il n'y aurait que des dieux sur la terre.

(A. POINCELOT Etudes de l'homme)

Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire,

Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,

Ses pleurs vite apaisés.

(V. HUGO, Les feuilles d'automne)

jeudi, 14 août 2008

EGOISME

Le moi, le moi ardent, aux mains crochues, à la vision étroite, à l'âpre volonté de vaincre ; avec son long cortège de soupçons, de mauvais soupçons, de mauvais désirs, de tromperies, et toutes leurs conséquences qui se développent, voilà les racines de l'arbre immonde.

(Charles DICKENS,  Martin Chuzzlewit)

mardi, 12 août 2008

LIVRES

Mes livres ne sont pas des livres, mais des feuilles détachées et tombées presque au hasard sur la route de ma vie (Chateaubriand).

Il faut, à certaines heures, que l'homme soucieux, anxieux, tourmenté, se retire dans la solitude et qu'il ouvre un livre pour y chercher un principe d'intérêt, un thème de divertissement, une raison de réconfort et d'oubli. (Georges DUHAMEL)

 

JE T'ECRIRAI

Il lui avait dit en la quittant, sur le quai de la gare : "je t'écrirai... "

Mais sa lettre n'était jamais partie. Peut être l'avait-il commencée, puis déchirée. Elle l'avait attendue, puis elle avait compris.

Il était certainement déçu de leur rencontre, de cette nuit passée ensemble, de ce week end dans son petit studio.

Elle l'avait trouvé trop pressé. Ce n'était pas ce qu'elle attendait quand elle avait accepté de le revoir. Elle voulait simplement le connaître un peu plus.

Il semblait un peu ridicule, assis au bord du lit avec elle, cherchant à l'embrasser...

mardi, 08 juillet 2008

LA VALISE (Le journal de Juliette, lycéenne n° 32)

Pour sa 1ère journée de vacances, Juliette fait le tour des problèmes qui l'empêchent de profiter pleinement de son séjour.

Il pleut et elle est enrhumée, la voiture est au garage pour une révision car les freins ont besoin d'être resserrés, les maillots de bain ainsi que les vêtements de rechange sont dans la valise que maman a envoyée par SNCF le vendredi précédant le départ.

Quatre jours s'écoulent sans que Juliette et sa famille aient des nouvelles de cette valise. Maman décide alors de se rendre à l'arrêt d'autobus. Elle demande au chauffeur de se renseigner à la Gare de la ville voisine. Le lendemain, ce sont de gentils locataires vacanciers qui se proposent de se rendre à la Gare afin d'obtenir des nouvelles. Mais rien ne bouge. Le jour suivant, Maman décide alors de se rendre elle-même à la Gare en voiture puisqu'elle est enfin réparée. Mais les employés ne savent rien. Ils demandent le Bulletin d'Envoi qui est malheureusement resté à la maison, à 750 kms de là. La tension est à son comble au bout de 11 jours d'attente.

Enfin, le lendemain vers 17h, après 14 jours de voyage, la valise arrive à destination. Elle est accueillie avec un grand soulagement. Juliette pourra quitter son chemisier blanc et sa jupe bleu marine portés pendant 12 jours et oublier la robe tablier de sa grande soeur qui lui a été d'un grand secours quand elle a dû faire la lessive de son unique tenue. Surtout, elle pourra aller se baigner !

dimanche, 15 juin 2008

EPICURISME

Le sot glisse sur les plaisirs,

Mais le sage y demeure ferme

En attendant que ses désirs

Ou ses jours finissent leur terme.

(Théophile de Viau)

mardi, 11 mars 2008

Extraits de PELERINAGE AUX SOURCES de Lanza Del Vasto

La vengeance reste sans doute supérieure à la soumission passive, efféminée, impuissante, mais la vengeance aussi est faiblesse. Car le désir de vengeance naît de la crainte.

Celui qui ne craint nul homme trouverait pénible de devoir se mettre en colère contre quelqu'un qui essaye en vain de lui faire du mal. Il faut avoir du courage pour renoncer à la violence. Il faut montrer son courage par son refus de la violence.

Le non violent est sûr de la victoire pourvu qu'en soi il ait vaincu la peur.

La non violence n'est pas chose qu'on réalise mécaniquement. Elle est la plus haute qualité du coeur. D'ailleurs, elle s'acquiert par la pratique.

14:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, écriture, livres