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samedi, 29 mars 2008

QUELQUES REPONSES AUX DEUX QUESTIONS : Pourquoi des poètes ? Pourquoi la poésie ?

Le poète utilise davantage ses sens que son intellect.

Le poète s'efforce de réveiller le poète endormi en nous.

ELUARD dit que le poète est "un professeur des sens"

La poésie demande de montrer plutôt que de raconter.

La poésie fait appel aux images.

Elle permet de faire partager des émotions.

La poésie est un art à part entière.

La poésie est un jeu de langage.

Antonin ARTAUD disait :

"j'appelle poésie aujourd'hui connaissance de ce destin interne et dynamique de la pensée."

Elle sert à rétablir un juste équilibre entre les différentes forces psychiques qui nous tiraillent.

La poésie est le langage d'un coeur habillé par l'esprit.

Un poème est une pensée bohème.

Un poème c'est un peu comme un gant qui s'ajuste toujours aux circonstances du présent et permet de façonner sa propre histoire à tout moment.

vendredi, 28 mars 2008

DEUX PETITES QUESTIONS auxquelles vous pouvez répondre si vous le désirez

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Pourquoi la POESIE ?

Pourquoi des POETES ?

Je vous laisse répondre si vous désirez engager un débat sur ce thème....

 

Je rajoute un extrait d'un poème de BOILEAU (A mon jardinier, Epître)

C'est en vain qu'aux poètes

Les neuf trompeuses Soeurs, dans leurs douces retraites,

Promettent du repos sous leurs ombrages frais :

Dans ces tranquilles bois, pour eux plantés exprès

La cadence aussitôt, la rime, la césure,

La riche expression, la nombreuse mesure,

Sorcières, dont l'amour sait d'abord les charmer,

De fatigues sans fin viennent les consumer.

jeudi, 27 mars 2008

L'ENFANT BLOND

J'ai bercé l'enfant blond

Mais qu'en dira-t-on ?

Je lui ai dit des mots

Pour calmer ses sanglots

En poussant un cri

Sa peine il m'a dit

Ses larmes ont coulé

Contre moi s'est serré

Doucement je l'ai bercé

Ses sanglots ont cessé

Ses yeux se sont fermés

Dans un berceau je l'ai couché

Petit enfant blond

Dis, nous nous reverrons ?

Petit enfant blond

Bientôt moussaillon

Ton papa l'a juré !

La mer va te bercer

Un bateau au port t'attend

Ton papa et ta maman

L'ont choisi pour toi

Il n'attend plus que toi.

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mercredi, 19 mars 2008

POEME DE BLAISE CENDRARS (1887-1961)

 COMPLET BLANC.

342753.jpgJe me promène sur le pont dans mon complet blanc acheté à Dakar

Aux pieds j'ai mes espadrilles achetées à Villa Garcia

Je tiens à la main mon bonnet basque rapporté de Biarritz

Mes poches sont pleines de Caporal Ordinaire

De temps en temps je flaire mon étui en bois de Russie

Je fais sonner des sous dans ma poche et une livre sterling en or

J'ai mon gros mouchoir calabrais et des allumettes de cire

De ces grosses que l'on ne trouve qu'à Londres

Je suis propre lavé frotté plus que le pont

Heureux comme un roi

Riche comme un milliardaire

Libre comme un homme

dimanche, 16 mars 2008

Graeme ALLWRIGHT en concert

Graeme ALLWRIGHT, 82 ans, installé à PARIS, prépare deux albums et continue à tourner en concert.

Délaissant parfois le folk qui a fait sa renommée, l'auteur, compositeur, interprète et adaptateur des chansons de Bob DYLAN, s'est depuis frotté au jazz, aux rythmes réunionnais et malgaches. Il planche sur des airs de bossa nova. Cet éternel militant de la non-violence chante aussi sa propre version de La Marseillaise. Graeme ALLWRIGHT est un amoureux de la vie.

jeudi, 13 mars 2008

DANS LA TETE DES MOTS

Dans sa tête bouillonnante

Par la peur obsédante

Elle cherchait juste des mots

Les mots les plus beaux

Qui ne sonneraient pas faux

Pour se les offrir en cadeau

Un besoin de solitude

Pour casser les habitudes

Se fit plus pressant

Dans ce monde glaçant

Pour briser la cadence

Des jours de souffrance

Dans sa tête apparaissaient

Des images dépecées

Celles du bonheur

Que l'on dit parfait

Dans sa tête elle comptait

Les minutes et les heures.

vendredi, 07 mars 2008

RENOUVEAU (Stéphane MALLARME)

Le printemps maladif à chassé tristement

L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide,

Et, dans mon être à qui le sang morne préside

L'impuissance s'étire en un long bâillement.

Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne

Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau

Et triste, j'erre après un rêve vague et beau,

Par les champs où la sève immense se pavane

Puis je tombe énervé de parfums d'arbres, las,

Et creusant de ma face une fosse à mon rêve,

Mordant la terre chaude où poussent les lilas,

J'attends, en m'abîmant que mon ennui s'élève...

- Cependant l'Azur rit sur la haie et l'éveil

De tant d'oiseaux en fleur gazouillant au soleil.

lundi, 03 mars 2008

UN AIR DE RIEN

Je n'ai pas eu à discuter

Ni à marchander

Ni à me mettre à genoux

Pour qu'il se fasse doux

Pour qu'il dévoile sa tendresse

Sa tendresse qu'il cachait si bien

Sous son corps de vaut rien

Désirant que rien n'apparaisse

Sous un air de rien

Il cachait si bien

Un trésor de tendresse

Bien que rien n'apparaisse

Je ne me suis pas mise à genoux

Pour qu'il se fasse aussi doux

Le temps passe

Sans que je me lasse

De sa tendresse

De ses caresses.

Ceci est ma participation au 10 ème PRINTEMPS DES POETES chez AMBROISE sur le Thème L'ELOGE DE L'AUTRE

mercredi, 27 février 2008

ETRE SAOUL

Etre saoul, vous ne savez pas quelle victoire

C'est qu'on emporte sur la vie, et quel don c'est !

On oublie, on revoit, on ignore et l'on sait ;

C'est du mystère plein d'aperçus, c'est du rêve

Qui n'a jamais eu de naissance et ne s'achève

Pas, et ne se meut pas dans l'essence d'ici.

Paul Verlaine, Jadis et naguère.

dimanche, 24 février 2008

MON 1er VELO

Enfant, je ne possédais pas de vélo. Je me souviens par contre avoir reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche.

Je devais avoir 8 ans. Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Je me souviens que cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...

Le premier vélo sur lequel j'ai fait mon apprentissage de l'équilibre, différent de celui de la trottinette, appartenait à mon grand frère. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille de ce vélo était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 11 ans. Mais pour moi cela représentait une étape : pouvoir découvrir la ville sur une distance plus étendue. A l'époque, les voitures étaient encore assez rares. Je pouvais sans danger me rendre dans les rues et découvrir des coins perdus où mes parents n'allaient jamais.

Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu m'acheter MON 1er VELO, avec MON argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un Mini vélo de couleur blanche.

Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.

Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.

Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas.