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lundi, 24 mars 2008

MOIS DE MARS MOUVEMENTE (Le journal de Juliette, lycéenne n° 23)

La maman de Juliette a été transportée à la Clinique ce vendredi soir. Elle n'a pas pu mener à terme sa sixième grossesse. Le médecin a ordonné son transport en urgence.

La maison semble vide. En famille, le dimanche après midi, Juliette peut enfin la voir. Mais de retour à la maison, elle ressent comme un pincement au coeur.

Le lundi matin, en cours d'Allemand, Alain demande discrètement à Juliette si elle sait faire son devoir. Elle n'ose pas trop parler car la professeur se trouve juste devant elle à son bureau. Elle voudrait l'aider mais elle sait que la professeur va la surprendre. Il lui redemande plusieurs fois si elle a terminé. L'angoisse monte à chacune de ses sollicitations. Arrivée chez elle, elle regrette cet état de fait et s'en veut malgré tout.

Le lendemain, elle apprend qu'il va passer devant le Conseil de discipline pour avoir fumé une cigarette pendant la récréation. Les lycéens n'ont la permission de fumer qu'à midi et à 17 heures. Il s'est fait prendre sous le préau la semaine dernière, il avait "oublié" le règlement intérieur du lycée....

dimanche, 23 mars 2008

BRIN D'HUMOUR

Yann, 5 ans, décide de se venger de sa mère qui l'a corrigé sévèrement :

- tu sais, maman, tu n'as plus à te tracasser pour ce vilain moustique qui t'a dévorée toute la nuit, tout à l'heure j'ai vu qu'il se faisait dévorer par une grosse araignée qui est allée ensuite se glisser sous ton oreiller ....

Comment appelle-t-on la réunion de plusieurs insectes dévoreurs de vêtements de laine dans une penderie ?

REPONSE : un miting....

11:17 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : écriture, littérature

vendredi, 21 mars 2008

BONNES PAQUES

Je vous souhaite de passer un bon week end de PAQUES !

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mercredi, 19 mars 2008

POEME DE BLAISE CENDRARS (1887-1961)

 COMPLET BLANC.

342753.jpgJe me promène sur le pont dans mon complet blanc acheté à Dakar

Aux pieds j'ai mes espadrilles achetées à Villa Garcia

Je tiens à la main mon bonnet basque rapporté de Biarritz

Mes poches sont pleines de Caporal Ordinaire

De temps en temps je flaire mon étui en bois de Russie

Je fais sonner des sous dans ma poche et une livre sterling en or

J'ai mon gros mouchoir calabrais et des allumettes de cire

De ces grosses que l'on ne trouve qu'à Londres

Je suis propre lavé frotté plus que le pont

Heureux comme un roi

Riche comme un milliardaire

Libre comme un homme

mardi, 18 mars 2008

QUELQUES VISITES (LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE - 22)

Dimanche midi, la grêle s'est mise à tomber sur la ville de Juliette

Les éclairs et le tonnerre l'ont découragée à rendre une petite visite à son amie guitariste. En fin d'après-midi, le temps s'étant amélioré, elle se décide à sortir pour apporter un petit cadeau à cette amie qui le reçoit avec joie.

Le lendemain soir, grand père vient passer la soirée chez Juliette, le programme de la 1ère chaine de télévision diffuse un documentaire sur la guerre 14-18 à laquelle il a participé dans sa jeunesse. Grand père ne possède pas la télévision chez lui, son fils est donc venu le chercher en voiture pour le ramener ensuite.

Martine sonne à la porte le lendemain matin et demande à Juliette si elle sera demain après midi à la salle des jeunes pour la réunion et pour écouter quelques copains et copines jouer de la guitare.

Patricia, fille de l'ancien sous-directeur du lycée, habite Nice depuis la rentrée des classes. Elle téléphone pour prévenir de son passage et bavarder un peu avec les petites soeurs de Juliette. Elle regrette l'ambiance du lycée l'année dernière et ses anciennes camarades. Elle arrive dans l'après midi et autour d'un verre de jus de fruit, raconte sa nouvelle vie dans le Sud.

jeudi, 13 mars 2008

DANS LA TETE DES MOTS

Dans sa tête bouillonnante

Par la peur obsédante

Elle cherchait juste des mots

Les mots les plus beaux

Qui ne sonneraient pas faux

Pour se les offrir en cadeau

Un besoin de solitude

Pour casser les habitudes

Se fit plus pressant

Dans ce monde glaçant

Pour briser la cadence

Des jours de souffrance

Dans sa tête apparaissaient

Des images dépecées

Celles du bonheur

Que l'on dit parfait

Dans sa tête elle comptait

Les minutes et les heures.

mercredi, 12 mars 2008

PHOTOS DE CLASSE

Avez-vous conservé des photos, jaunies ou pas, de votre école, de votre collège ou de votre lycée ? 

Peut être que cela remue des souvenirs lointains dans votre tête ?

C'est mon cas en ce moment. Je suis contactée par d'anciens copains ou copines....

Dans ma tête, tout se bouleverse.

Grâce à une ancienne copine, j'ai pu me voir sur une photo que je n'avais pas achetée à l'époque : j'avais 11 ans. Cette photo ne me plaisait pas car je faisais une petite grimace et je n'aimais pas me voir. J'ai même eu du mal à me reconnaître... Mais je suis arrivée à me remettre dans l'ambiance du moment, les premiers pas au Collège avec d'anciennes camarades et la connaissance de nouvelles camarades qui sont parties depuis vers d'autres horizons....

A l'époque, je n'imaginais même pas qu'un jour j'entrerai en relation de nouveau avec ces petits camarades. Grâce à Internet, c'est devenu aujourd'hui possible. Merci INTERNET !!!!

mardi, 11 mars 2008

Extraits de PELERINAGE AUX SOURCES de Lanza Del Vasto

La vengeance reste sans doute supérieure à la soumission passive, efféminée, impuissante, mais la vengeance aussi est faiblesse. Car le désir de vengeance naît de la crainte.

Celui qui ne craint nul homme trouverait pénible de devoir se mettre en colère contre quelqu'un qui essaye en vain de lui faire du mal. Il faut avoir du courage pour renoncer à la violence. Il faut montrer son courage par son refus de la violence.

Le non violent est sûr de la victoire pourvu qu'en soi il ait vaincu la peur.

La non violence n'est pas chose qu'on réalise mécaniquement. Elle est la plus haute qualité du coeur. D'ailleurs, elle s'acquiert par la pratique.

14:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, écriture, livres

dimanche, 09 mars 2008

FUIR ( Charles Ferdinand RAMUZ - 1878-1947)

Il ne suffit pas de fuir, il faut fuir dans le bon sens ; il ne faut pas fuir excentriquement, il faut fuir concentriquement ; fuir le monde, en ce sens là, c'est le retrouver, et plus grand, plus vrai, plus essentiel.

vendredi, 07 mars 2008

RENOUVEAU (Stéphane MALLARME)

Le printemps maladif à chassé tristement

L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide,

Et, dans mon être à qui le sang morne préside

L'impuissance s'étire en un long bâillement.

Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne

Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau

Et triste, j'erre après un rêve vague et beau,

Par les champs où la sève immense se pavane

Puis je tombe énervé de parfums d'arbres, las,

Et creusant de ma face une fosse à mon rêve,

Mordant la terre chaude où poussent les lilas,

J'attends, en m'abîmant que mon ennui s'élève...

- Cependant l'Azur rit sur la haie et l'éveil

De tant d'oiseaux en fleur gazouillant au soleil.