jeudi, 13 mars 2008
DANS LA TETE DES MOTS
Dans sa tête bouillonnante
Par la peur obsédante
Elle cherchait juste des mots
Les mots les plus beaux
Qui ne sonneraient pas faux
Pour se les offrir en cadeau
Un besoin de solitude
Pour casser les habitudes
Se fit plus pressant
Dans ce monde glaçant
Pour briser la cadence
Des jours de souffrance
Dans sa tête apparaissaient
Des images dépecées
Celles du bonheur
Que l'on dit parfait
Dans sa tête elle comptait
Les minutes et les heures.
14:16 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature, écriture, journal intime, poésie, poèmes
mercredi, 12 mars 2008
PHOTOS DE CLASSE
Avez-vous conservé des photos, jaunies ou pas, de votre école, de votre collège ou de votre lycée ?
Peut être que cela remue des souvenirs lointains dans votre tête ?
C'est mon cas en ce moment. Je suis contactée par d'anciens copains ou copines....
Dans ma tête, tout se bouleverse.
Grâce à une ancienne copine, j'ai pu me voir sur une photo que je n'avais pas achetée à l'époque : j'avais 11 ans. Cette photo ne me plaisait pas car je faisais une petite grimace et je n'aimais pas me voir. J'ai même eu du mal à me reconnaître... Mais je suis arrivée à me remettre dans l'ambiance du moment, les premiers pas au Collège avec d'anciennes camarades et la connaissance de nouvelles camarades qui sont parties depuis vers d'autres horizons....
A l'époque, je n'imaginais même pas qu'un jour j'entrerai en relation de nouveau avec ces petits camarades. Grâce à Internet, c'est devenu aujourd'hui possible. Merci INTERNET !!!!
15:43 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : écriture, souvenirs, journal intime
mardi, 11 mars 2008
Extraits de PELERINAGE AUX SOURCES de Lanza Del Vasto
La vengeance reste sans doute supérieure à la soumission passive, efféminée, impuissante, mais la vengeance aussi est faiblesse. Car le désir de vengeance naît de la crainte.
Celui qui ne craint nul homme trouverait pénible de devoir se mettre en colère contre quelqu'un qui essaye en vain de lui faire du mal. Il faut avoir du courage pour renoncer à la violence. Il faut montrer son courage par son refus de la violence.
Le non violent est sûr de la victoire pourvu qu'en soi il ait vaincu la peur.
La non violence n'est pas chose qu'on réalise mécaniquement. Elle est la plus haute qualité du coeur. D'ailleurs, elle s'acquiert par la pratique.
14:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, écriture, livres
dimanche, 09 mars 2008
FUIR ( Charles Ferdinand RAMUZ - 1878-1947)
Il ne suffit pas de fuir, il faut fuir dans le bon sens ; il ne faut pas fuir excentriquement, il faut fuir concentriquement ; fuir le monde, en ce sens là, c'est le retrouver, et plus grand, plus vrai, plus essentiel.
20:24 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, littérature, écriture
vendredi, 07 mars 2008
RENOUVEAU (Stéphane MALLARME)
Le printemps maladif à chassé tristement
L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide,
Et, dans mon être à qui le sang morne préside
L'impuissance s'étire en un long bâillement.
Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne
Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau
Et triste, j'erre après un rêve vague et beau,
Par les champs où la sève immense se pavane
Puis je tombe énervé de parfums d'arbres, las,
Et creusant de ma face une fosse à mon rêve,
Mordant la terre chaude où poussent les lilas,
J'attends, en m'abîmant que mon ennui s'élève...
- Cependant l'Azur rit sur la haie et l'éveil
De tant d'oiseaux en fleur gazouillant au soleil.
22:44 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : culture, poésie, poèmes, écriture
mercredi, 05 mars 2008
LES VACANCES DE FEVRIER (Le journal de Juliette, lycéenne 21)
Juliette est en vacances pour quinze jours. Elle aimerait apprendre à faire la cuisine avec sa mère mais elle n'a pas le temps, à part les crèpes, les gateaux, les salades et faire cuire les steaks, elle n'a jamais rien appris. Sa mère rentre des courses le matin pressée de préparer le repas de midi. Dans ces conditions, Juliette ne voit pas comment elle va pouvoir se débrouiller quand elle vivra loin de ses parents...
Cet après midi, elle part en voiture avec sa grande soeur dans la ville où habite Alain, le garçon dont elle est amoureuse. Mais la ville est semblable aux autres villes qu'elle connait : maisons en briques rouges, magasins sans attrait, rues presque vides, rien qui ne l'attire. Sur une place, quelques manèges tournent et rendent l'ambiance un peu plus joyeuse.
Le soir, elle retrouve quelques photos prises pendant les vacances d'été. Le soleil lui manque, ainsi que la mer et les maisons blanches.
Le lendemain, elle révise ses cours pour préparer la rentrée et fait ses devoirs. Il lui reste 6 jours de vacances et elle commence à s'ennuyer de ses camarades.
Dans la nuit, elle rêve d'une maison rustique, grande, comme elle aimerait posséder plus tard, avec des chambres romantiques à l'étage.
Elle pense souvent à Alain, elle ne sait pas trop quels sont ses sentiments envers elle. Il la regarde souvent sans dire un mot, pendant les cours, à la récréation mais jamais il ne va plus loin. Elle en a assez d'être amoureuse. Elle se dit qu'elle doit se décider à lui parler. Mais y arrivera-t-elle ?
22:32 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature, écriture, journal intime
lundi, 03 mars 2008
UN AIR DE RIEN
Je n'ai pas eu à discuter
Ni à marchander
Ni à me mettre à genoux
Pour qu'il se fasse doux
Pour qu'il dévoile sa tendresse
Sa tendresse qu'il cachait si bien
Sous son corps de vaut rien
Désirant que rien n'apparaisse
Sous un air de rien
Il cachait si bien
Un trésor de tendresse
Bien que rien n'apparaisse
Je ne me suis pas mise à genoux
Pour qu'il se fasse aussi doux
Le temps passe
Sans que je me lasse
De sa tendresse
De ses caresses.
Ceci est ma participation au 10 ème PRINTEMPS DES POETES chez AMBROISE sur le Thème L'ELOGE DE L'AUTRE
14:19 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime
vendredi, 29 février 2008
SYLVAIN (extrait de LA MAISON DANS LA DUNE de Maxence VAN DER MEERSCH )
Il est ainsi des coins dont, on ne sait pourquoi, l'aspect vous charme, vous prend sans résistance, vous fait soudainement reconnaître et aimer la beauté. Souvenirs inconscients, rappelés obscurément dans les profondeurs de la mémoire ? Rappel de vieilles images ? Réalisation d'un idéal lentement formé au fond de l'être ? Sylvain ne savait pas où il avait déjà vu ce coin, pourquoi il le reconnaissait, l'aimait, en retrouvait avec plaisir les détails. Mais indiscutablement, tout cela lui était familier. Il en avait dû rêver déja. C'était dans ce décor que se passaient les histoires que jadis on racontait à son enfance. Tout était comme il fallait que ce fût. Et, sans étonnement, Sylvain quitta sa route, descendit le chemin herbeux qui menait à l'auberge, et s'assit sur une chaise rustique, devant une vieille table de chêne dont le bois raclé au verre se creusait et se vallonnait par place. Et il attendit l'aubergiste, il laissa errer son regard autour de lui, sur ces choses inconnues et cependant familières.
22:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : culture, écriture, livre, nouvelles et textes brefs
jeudi, 28 février 2008
MES 14 ANS
Le jour de mes 14 ans, j'étais heureuse. Je n'ai pas eu de cadeau d'anniversaire, mes parents n'avaient pas les moyens d'offrir un cadeau tous les ans à leurs 5 enfants. J'étais simplement heureuse d'avoir 14 ans. Je trouvais que cet âge était important. Quand je me regardais dans le miroir, je me disais : "tu n'es plus une enfant". Je devenais une jeune adolescente.
Le chiffre 14 me plaisait, je ne sais pas pourquoi. Je voyais mon corps se transformer, je pouvais choisir des robes de jeune fille. Je tirais un trait sur les soquettes, les jupes imposées par ma mère. Je pouvais enfin porter des bas et des chaussures de jeune fille à petit talon.
13:37 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : souvenirs, de tout et de rien, écriture, journal intime, culture
mercredi, 27 février 2008
ETRE SAOUL
Etre saoul, vous ne savez pas quelle victoire
C'est qu'on emporte sur la vie, et quel don c'est !
On oublie, on revoit, on ignore et l'on sait ;
C'est du mystère plein d'aperçus, c'est du rêve
Qui n'a jamais eu de naissance et ne s'achève
Pas, et ne se meut pas dans l'essence d'ici.
Paul Verlaine, Jadis et naguère.
22:34 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poèmes, culture, écriture, poètes