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mardi, 30 août 2011

PEUT ETRE QUE VOUS AIMEREZ ?

Une amie originaire de la Réunion, et que je connais depuis 10 ans, a créé son site personnel.

Je vous mets le lien ci-dessous pour que vous puissiez lui rendre visite et peut être y laisser des commentaires (si vous aimez ce qu'elle fait).

http://tigoussevanille.hostoi.com/ile-de-la-reunion/

Je vous souhaite une belle découverte.

dimanche, 28 août 2011

CIEL ROUGE

Dans tes pensées plurielles

Tu regardes le ciel

Ciel rouge dans la nuit

Comme la peur te poursuit

Et la fièvre te prend

Se cognent les jugements

Dans ton corps fatigué

Alors tu t'es levé

Pour les assassiner

Avant de te miner.

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samedi, 27 août 2011

LES ENFANTS

Les enfants ne sont jamais trop tendres pour être fouettés : comme les biftecks un peu durs, plus vous les battez, plus ils deviennent tendres.

(Edgar Allan POE)

 

citations,écriture,livre,culture

JE TERMINE L'UN, JE COMMENCE L'AUTRE

Je termine de lire PAYSAGES NERVALIENS de

Laura VANEL COYTTE (que je connais depuis plus de 4 ans)

où j'apprends que Gérard de NERVAL s'est inscrit dans le mouvement de rapprochement entre littérature et peinture, entre écrivains et peintres, dont certains sont ses amis. Ce rapprochement s'est traduit aussi par une activité de critique d'art.

Le livre de Laura VANEL COYTTE reprend une partie de ses recherches de DEA sur les paysages nervaliens.

LAURA VANEL.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous invite à le découvrir (comme je l'ai fait) ici :

http://www.thebookedition.com/paysages-nervaliens-de-laur...

et à visiter son blog : 

http://www.lauravanel-coytte.com/

 

Je commence le livre de Manuel RUIZ : LE CYCLE DE L'ETRANGE (1er cycle)

Un livre qui plonge dans un univers de l'étrange où hommes et femmes cherchent désespérement un avenir meilleur, en prenant tous les risques.

MANUEL R.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Connaissant Manuel (depuis plus de 4 ans), je me suis laissée tenter en le commandant ici :

 http://www.thebookedition.com/le-cycle-de-l-etrange-premi...

 

 

 

 

 

 

dimanche, 21 août 2011

MA 4ème REALISATION

Comme il fait très chaud, je dessine.

Voici ma 4ème réalisation :

peinture, aquarelle, pastel, dessin, loisirs, canicule

mercredi, 17 août 2011

UN JOUR D'ETE (Maurice FOMBEURE)

Le tonnelier tonnèle,

Le bourrelier bourrèle,

Le soleil interpelle,

Frappe un bouclier d'or,

Flambe au pennon des aigles

A la cime des ifs,

Fait virer sur les murs

L'ombre bleue des centaures,

Du lézard engourdi

-Cendre et cadran solaire -

Palpitant d'émeraude

De bronze reverdi.

Sur la rivière glisse

Le chant lourd des rameurs,

La douce soie des cuisses

O nymphes du terroir !

Jusqu'au soir solitude

A l'horizon changeant,

Déclin que nul n'élude,

Gendarmerie d'argent.

La belle des jardins :

Sur ses blanches épaules

S'est égaré soudain

Le souffle frais des saules.

Voici les voix du songe

Apaisées, incertaines,

Quand les bruits de la rue

Coulent dans les fontaines.

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samedi, 13 août 2011

LA PENSEE

Un recueil de pensées ressemble à ces lignes militaires trop étendues que l'ennemi peut percer en mille endroits.

(Vicomte de BONALD)

Les nouvelles pensées, même les nôtres, ne conquièrent pas immédiatement nos sympathies. Il faut d'abord que nous nous y habituions.

(Léon CHESTOV)

La pensée est la plus grande ennemie de la perfection. L'habitude de réfléchir profondément est, je suis obligé de le dire, la plus pernicieuse de toutes les habitudes prises par l'homme civilisé.

(Joseph CONRAD)

Si ces pensées ne plaisent à personne, elles pourront n'être que mauvaises ; mais je les tiens pour détestables si elles plaisent à tout le monde.

(DIDEROT)

En photo, vue plongeante de la fenêtre du Musée de LODEVE

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mardi, 09 août 2011

EXPOSITION A LODEVE (34)

Comme prévu, nous nous sommes rendus au Musée de Lodève voir l'exposition des oeuvres de Louis VALTAT, peintre fauve (1869-1952).

Nous avons suivi pendant plus d'une heure le parcours fléché, dans les différentes salles du Musée, salles qui étaient climatisées.

Nous avons apprécié les petits commentaires et descriptions près de chaque toile ou dessin.

Et nous avons aussi découvert ses sculptures.

A la sortie, un livre d'Or attendait les visiteurs.

LODEVE AOUT 2011 232 (1632 x 1224).jpg

QUELQUES OEUVRES DU PEINTRE, Louis VALTAT, EXPOSEES

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dimanche, 07 août 2011

LE REVE DU JAGUAR (Charles Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)

Né à Saint-Paul de la Réunion et élevé avec rudesse par un père de souche bretonne, Leconte de Lisle parcourt l'Inde et les Iles de la Sonde pendant son adolescence. Mais il préfère l'étude au commerce que son père veut lui imposer. Il s'établit à Rennes pour étudier le grec et l'histoire.

Après être retourné dans son île natale, il se fixe à Paris où, acquis aux idées républicaines, il collabore à diverses revues fouriéristes dans lesquelles il fait paraître ses premiers poèmes.

Sa famille lui coupe les vivres à la suite d'un article dans lequel il applaudissait à la suppression de l'esclavage dans les colonies.

Abandonnant la politique sous le Second Empire, il vit médiocrement de sa plume. Il entreprend de traduire les chefs-d'oeuvre de la poésie grecque et latine.

La parution de ses poèmes fait de lui le chef de file d'une nouvelle génération de poètes, le Parnasse.

Nommé, après la Commune, sous-bibliothécaire au Sénat, il est élu à l'Académie française au fauteuil de Victor Hugo. Il meurt en 1894.

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LE REVE DU JAGUAR

Sous les noirs acajous, les lianes en fleurs,

Dans l'air lourd, immobile et saturé de mouches,

Pendent, et s'enroulant en bas parmi les souches,

Bercent le perroquet splendide et querelleur,

L'araignée au dos jaune et les singes farouches.

C'est là que le tueur de boeufs et de chevaux,

Le long des vieux troncs morts à l'écorce moussue,

Sinistre et fatigué, revient à pas égaux.

Il va, frottant ses reins musculeux qu'il bossue ;

Et du mufle béant par la soif alourdi,

Un souffle rauque et bref, d'une brusque secousse,

Trouble les grands lézards, chauds des feux de midi,

Dont la fuite étincelle à travers l'herbe rousse.

En un creux de bois sombre interdit au soleil

Il s'affaise, allongé sur quelque roche plate ;

D'un large coup de langue il se lustre la patte ;

Il cligne ses yeux d'or hébétés de sommeil ;

Et, dans l'illusion de ses forces inertes,

Faisant mouvoir sa queue et frisonner ses flancs,

Il rêve qu'au milieu des plantations vertes,

Il enfonce d'un bond ses ongles ruisselants

Dans la chair des taureaux effarés et beuglants.