jeudi, 09 décembre 2010
POUR CEUX QUI AIMENT LES PETITES HISTOIRES D'ENFANCE
Je viens de republier mon deuxième recueil (ELISA RACONTE) que certains possèdent déjà depuis 2007.
Cette fois sur UNIBOOK.COM (car j'ai des problèmes pour publier sur THEBOOKEDITION).
Il s'agit d'un recueil de 48 petites anecdotes de mon enfance.
Si vous désirez le commander, c'est ici :
http://www.unibook.com/fr/Elisabeth-LEROY/ELISA-RACONTE
Vous pouvez également en lire des extraits avant de passer commande.
11:52 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : romans, écriture, livre, souvenirs
mardi, 07 décembre 2010
LA JEUNE FILLE
La jeune fille est blanche
Elle a des veines vertes
Aux poignets, dans ses manches
Ouvertes.
On ne sait pas pourquoi
Elle rit. Par moment
Elle crie et cela
Est perçant.
Est-ce qu'elle se doute
Qu'elle vous prend le coeur
En cueillant sur la route
Des fleurs ?
On dirait quelquefois
Qu'elle comprend des choses.
Pas toujours. Elle cause
Tout bas.
"Oh ! ma chère ! oh ! là là...
...Figure-toi... mardi
Je l'ai vu... j'ai ri" - Elle dit
Comme ça.
Quand un jeune homme souffre,
D'abord elle se tait :
Elle ne rit plus, tout
Etonnée.
Dans les petits chemins,
Elle remplit ses mains
De piquants de bruyères,
De fougères.
Elle est grande, elle est blanche,
Elle a des bras très doux.
Elle est très droite et penche
Le cou.
(Francis JAMMES)
19:38 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, poèmes, poètes, culture, société, livre, peinture
samedi, 04 décembre 2010
L'HOMME AUX BIJOUX
Il attend quelqu'un ou quelque chose, assis sur un banc de la station du tramway. Il regarde les rames arriver et partir, les gens monter et descendre. Il porte autour du cou 4 ou 5 colliers en chaines et en perles. Les bracelets qu'il a enfilés avant de sortir, font un bruit métallique. Il essaie d'être gracieux dans tous ses gestes. Aux doigts, il porte des bagues grossières, de toutes les formes, argentées, que l'on trouve sur les marchés ou dans les petites boutiques. Il ne parle à personne, il regarde les gens.
Quelquefois, il monte dans le tramway, destination le centre ville, juste pour passer le temps. Et les gens se retournent discrètement sur lui, se demandant ce qu'il a dans la tête. Lui ne ressent aucune gêne. Il rêve qu'il est encore un enfant.
Au retour, il ne rentre pas chez lui immédiatement, il reste assis un moment sur le banc en attendant que le soleil se couche.
18:09 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : écriture, société, nouvelles et textes brefs.
jeudi, 02 décembre 2010
POURQUOI CONTINUER ?
Pourquoi continuer à tenir un ou des blogs, puisqu'il existe d'autres moyens de se faire des amis, comme Facebook par exemple ou Youtube ?
Cela fait bientôt 5 ans que je tiens ce blog ; beaucoup d'amis qui me suivaient depuis le début de cette aventure sont partis vers d'autres horizons. D'autres continuent avec courage d'entretenir leur(s) blog(s) et certains même se sont créé en plus un compte sur Facebook, Twitter, ou Youtube...
Des amis partent, d'autres viennent, d'autres encore sont fidèles. Pensez-vous continuer votre, vos blogs, dans les mois qui viennent ?
22:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : blogs, web, société, internet
mercredi, 01 décembre 2010
DECEMBRE
Décembre, de froid trop chiche,
Ne fait pas le paysan riche.
Le tonnerre en décembre
Annonce pour l'an qui vient
Aux bêtes et aux gens
Abondance de biens.
17:44 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : société, citations, proverbes, écriture, livre, coutumes
dimanche, 28 novembre 2010
NOUVEAU TRAVAIL, NOUVELLE AMBIANCE (Le Journal de Juliette, n° 71)
Fin septembre, Juliette s'était rendue à l'antenne de l'agence pour l'emploi de sa petite ville. La Conseillère lui avait noté sur un carton jauni les coordonnées d'un syndicat où elle pouvait se présenter. Elle avait ajouté : "L'ambiance y est très familiale, vous verrez". Juliette téléphone dès le lendemain pour avoir un entretien. Une secrétaire lui fixe immédiatement un rendez-vous. Juliette s'y rend et fait bonne impression : elle est engagée dès le début du mois d'octobre, soit 3 semaines après avoir quitté son premier emploi. Entre la comptable, la secrétaire de direction, la standardiste et deux hommes âgés qui partiront à la retraite dans 2 mois, elle trouve sa place et ses collègues sont vraiment très sympathiques. La Conseillère emploi avait raison... Elle est ravie et Erika, qui occupe depuis 6 mois un poste de secrétaire dans une grande Brasserie, l'encourage et partage son bonheur.
19:47 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : nouvelles et textes brefs, journal intime, écriture, société
samedi, 27 novembre 2010
DANS MES STATISTIQUES
Je regarde très peu les statistiques de mon blog. Et encore moins souvent les mots clés qui permettent d'arriver sur mon blog.
Mais cette semaine, j'ai remarqué ces deux bout de phrases : un peu étonnant !
"Bateau sauve qui peut."
"La loi juste n'est point celle qui a son effet sur tout mais..."
17:29 | Lien permanent | Commentaires (8)
mardi, 23 novembre 2010
UNE FENETRE S'OUVRE
Une fenêtre s'ouvre sur demain
Dans un espace immaculé
Fermé au monde incertain
D'un pantin désarticulé.
Une fenêtre s'ouvre sur demain
Au galop des chevaliers
Hors des routes et chemins malsains
J'entends les cadavres supplier
Une fenêtre ouverte sur demain
Dérange les projets souterrains
Apparaît un bel Arlequin
Dans la grisaille du matin
Ouvrant une parenthèse
Sur toutes les hypothèses.
14:38 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poésie, poèmes, écriture, livre, société
vendredi, 19 novembre 2010
UN CIEL RIANT ET PUR
Je veux un ciel riant et pur
Réfléchi par un lac limpide,
Je veux un beau soleil qui luise dans l'azur,
Sans que jamais brouillard, vapeur, nuage obscur
Ne voilent son orbe splendide ;
Et pour bondir sous moi, je veux un cheval blanc,
Enfant léger de l'Arabie,
A la crinière longue, à l'oeil étincelant,
Et, comme l'hippogriffe, en une heure volant
De la Norvège à la Nubie.
Je veux un kiosque rouge, aux minarets dorés,
Aux minces colonnes d'albâtre,
Aux fantasques arceaux, d'oeufs pendants décorés,
Aux murs de mosaïque, aux vitraux colorés
Par où se glisse un jour bleuâtre ;
Et quand il fera chaud, je veux un bois mouvant
De sycomores et d'yeuses,
Qui me suive partout au souffle d'un doux vent,
Comme un grand éventail sans cesse soulevant
Ses masses de feuilles soyeuses.
Je veux une tartane avec ses matelots,
Ses cordages, ses blanches voiles
Et son corset de cuivre où se brisent les flots,
Qui me berce le long de verdoyants îlots
Aux molles lueurs des étoiles.
(Théophile GAUTIER)
17:30 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, livre, littérature, écriture, société
Pour LOUIS, d'autres photos de la Sagrada familia à BARCELONE
16:29 | Lien permanent | Commentaires (6)