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samedi, 22 octobre 2016

QUATRE FILLES (2ème Extrait)

Le mois de juillet arrive enfin. Hier, nos quatre filles se sont dit au revoir une dernière fois au téléphone. Les bagages prêts depuis une semaine sont portés jusqu'au taxi par Judith qui prend l'avion en compagnie de ses parents. Destination le Canada.

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Anna part en voiture en Allemagne pour quinze jours, avec ses parents.

En Savoie, Noémie fait de grandes balades autour de Chambéry.

Nathalie profite de la plage le soir et fait du bateau avec son père qui pêche en Méditerranée.

Et le mois d'août arrive inévitablement. Nos amies reprennent la direction de leurs maisons respectives, reposées et la tête pleine de souvenirs. Sauf Nathalie qui va passer quelques jours à Paris, chez sa mère, avant de travailler dans un cabinet d'assurances pendant un mois.

Judith avait postulé pour un emploi saisonnier comme caissière dans une station service, à la sortie de la ville. Elle travaillera certains jours, ce qui lui laissera le temps de voir Noémie qui est embauchée comme vendeuse dans un supermarché.

Quant à Anna, elle travaillera comme serveuse dans un restaurant du centre ville.

 

 

vendredi, 29 janvier 2016

Les petits carnets bleus (les derniers commentaires de mes lectrices).

Voici les derniers retours de lecture de mon livre LES PETITS CARNETS BLEUS.

Muriel E : "c'est tellement rafraîchissant ! C'est joliment raconté et Juliette est un personnage attachant, bien que, en effet, j'aurais aimé en savoir plus sur son état d'esprit, ses pensées, à certains moments de l'histoire. Merci Elisabeth pour cette immersion dans les années 70 que je n'ai guère connues car je suis née vers la fin de cette décade. Je vous souhaite beaucoup de réussite".

Elisa G. : "les années 70, je m'y retrouve. Juliette est un personnage très attachant. On survole avec elle ses doutes, ses interrogations, ses joies, ses peines, ses amours. J'aurais aimé qu'elle nous ouvre un peu plus son coeur pour mieux la connaître".

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mercredi, 23 juillet 2014

LES NOISETTES SAUVAGES (Extrait du roman de Robert SABATIER)

- Mon petit-fils, je ne sais pas ce qu'ont mes yeux ce matin. Me liras-tu l'éditorial de Monsieur Blum ? (Il prononçait Blume, comme plume).

- Avec plaisir, Pépé.

Et Olivier lisait des phrases qu'il ne comprenait guère, mais que le grand-père commentait à voix haute après chaque paragraphe et parfois faisait relire. Il disait : "Il est bien instruit, monsieur Blume !" et il ajoutait toujours : "Quel dommage !" sans qu'Olivier pût connaître la signification de ce regret. 

Après cette lecture, le pépé donnait à Olivier des leçons du patois local qu'il appelait la langue. Mais les mots étaient bien difficiles à prononcer et l'élève se trompait toujours dans les conjugaisons.

Un matin où sa jambe lui faisait plus mal qu'à l'ordinaire, le pépé troqua à regret ses énormes esclops (sabots) contre de grosses pantoufles à triple semelle de feutre. Gagné par la mélancolie, il fit à Olivier ses confidences que l'enfant n'oublierait jamais et qui marqueraient sa vie future :

- Tu vois, petit, je suis le premier des Escoulas à avoir su lire et écrire, le premier !

- Avant, on ne savait pas ? Comment on faisait ?

- Les nouvelles venaient par la bouche et la bouche n'est pas toujours fidèle. Dans notre famille, aussi loin que tu remontes dans le temps, tu trouves des travailleurs, des charpentiers, des forgerons comme mon propre père et mon grand-père, des bouviers, des tâcherons. Moi, le désir d'apprendre m'a tenaillé quand j'avais seize ans. Une sorte de honte qui m'a pris. Je me sentais comme une bête, je devenais hargneux, je me cachais pour pleurer comme une madeleine. A l'époque, pour subsister, on travaillait de cinq heures du matin à dix heures du soir comme des esclaves. On se nourrissait de soupe, d'un peu de lard le dimanche...

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lundi, 13 janvier 2014

VOUS AVEZ AIME

livre,auteur,écriture,roman,culture,société,journal intimeVous avez aimé LA BOUM (avec Sophie Marceau) ? Oui ! alors...

Vous aimerez mon livre

LES PETITS CARNETS BLEUS.

http://www.thebookedition.com/les-petits-carnets-bleus-el...

 

 

 

samedi, 28 mai 2011

LE PLAN D'ATTAQUE de NOEMIE (Episode 2 de mon livre : Quatre filles )

Pour quitter Eric, il n'y avait qu'une solution : trouver un nouvel appartement.

En attendant, son problème envahissait de plus en plus ses nuits.

Elle se confia à son amie, Judith, étudiante dans la même Université.

Cette dernière, après avoir écouté Noémie lui raconter ses peines, la conseilla. Cependant, Judith trouvait que Noémie exagérait quand elle disait qu'Eric avait un problème mental. "Il est comme tous les garçons... tu n'as qu'à le décourager."

"Mais c'est ce que je fais ! je ne porte plus que des pantalons, les jupes courtes, c'est terminé pour moi. Et je refuse tous ses cadeaux. Que puis-je faire de plus ?".

Ses yeux se remplirent de larmes, elle était à deux doigts de craquer. Elle n'en pouvait plus. Judith ne lui était pas d'un grand secours.

Elle décida alors de se débrouiller sans elle puisque de toute façon c'était son histoire et pas celle des autres.

Elle se rendit chez son médecin et lui demanda des somnifères. Elle voulait faire face en attendant de trouver un appartement. L'été arrivait, la fac allait fermer, elle aurait le temps de faire des recherches.

Elle pensa aussi à son amie Nathalie qui avait terminé ses études : elle était certaine de trouver en elle une aide efficace.

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jeudi, 07 octobre 2010

LA MAISON DES AUTRES (Bernard CLAVEL)

LA MAISON DES AUTRES.jpgEn hommage à cet auteur décédé il y a quelques jours, je vous offre un extrait du livre "La Maison des Autres" qui commence ainsi :

Le matin du 1er octobre 1937, Julien Dubois s'éveilla longtemps avant l'aube. Il demeura un moment immobile, les yeux ouverts dans l'obscurité, puis il se souleva sur ses coudes. Au pied du lit, la chatte s'étira. Il entendit ses griffes sur la couverture.

- Moune, souffla-t-il, viens... Viens, ma Moune.

Elle se léchait. Il l'appela encore, elle s'approcha lentement et vint s'asseoir sur le ventre de Julien. Il la caressa et, aussitôt, elle se mit à ronronner. Il sentait la vibration. Ce ronron régulier était le seul bruit de la pièce. Par moments, à travers les persiennes, venait du jardin un froissement de feuilles. Un train siffla plusieurs fois, puis il y eut un long moment de silence. La chatte avait sauté du lit et devait faire le tour de la pièce. Il l'entendit monter sur le fauteuil qui a un pied plus court que les autres. Elle ne resta là qu'un instant avant de grimper sur le bord de la fenêtre pour secouer les persiennes. Julien se leva et marcha sur la pointe des pieds jusqu'à la croisée. Il caressa encore la chatte qui se frottait contre lui.

-Tu veux sortir, hein ? Tu t'en fous que je m'en aille, murmura-t-il. Va courir.

 

jeudi, 10 décembre 2009

SIGRID (Le Journal de Juliette, n° 59)

PIQUE.jpgSigrid, petite brunette, née de père Suédois et de mère Espagnole, ne suivra pas beaucoup les cours en ce mois de décembre.

Elle doit rentrer chez elle pour 10 jours afin de soigner un microbe dans l'oeil avec des piqûres.

Jasmine et Juliette lui écrivent une petite lettre car elles ressentent un vide dans la classe et durant les soirées passées avec les copains dans les cafés du quartier.

Sigrid n'aura pas le temps de revenir car, 6 jours après son départ, son père décède.

Juliette ne saura jamais dans quelles circonstances le père de Sigrid est décédé. Les vacances de Noël approchent et elle ne reverra pas son amie avant l'année prochaine.

Le 9 décembre, Juliette recevra la toute dernière lettre de Serge, sans explications. Elle devra écrire à François, son ami, pour apprendre que Serge est malade.