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mardi, 14 octobre 2008

UN BAISER

Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ?

Un serment fait d'un peu plus près, une promesse

Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,

Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer ;

C'est un secret qui prend la bouche pour l'oreille.

Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac.

lundi, 13 octobre 2008

RETRAITE

Elle vit dans un océan

De souvenirs doux ou amers

Elle voudrait pourtant se taire

En ce jour anniversaire.

Sur un rythme binaire

S'écoule vite le temps

Parler enfin elle ose

Elle offre des échantillons

De sa vie en apothéose

Où elle était un papillon

Dans les recoins de son âme

Brûlent de petites flammes.

 

jeudi, 09 octobre 2008

Proverbes sur LE VENT

Selon, suivant le vent, la voile.

(Il faut proportionner ses ambitions à ses possibilités)

On va de tout vent à un même endroit.

(Avec des moyens différents, on arrive aux mêmes résultats)

Il pleut à tous vents

(Un malheur peut toujours nous tomber dessus)

Jour de vent,

Jour de tourment.

Vent au visage rend l'homme sage.

(L'adversité contribue à la sagesse de l'homme)

Jeter la plume au vent.

(C'est prendre une résolution au hasard)

Il faut faire tourner le moulin lorsque le vent souffle.

(Il faut savoir profiter des circonstances bénéfiques)

Vent du Nord, beau temps,

Vent du midi, pluie

Vent du sud-est, tempête,

Vent du sud-ouest, orage.

mardi, 07 octobre 2008

VOIR UN AMI PLEURER

Jacques BREL a débuté en 1953 sur le scène des TROIS BAUDETS à PARIS.

Je lui rend un petit hommage ici.

http://fr.youtube.com/watch?v=z_JJRN_GFd4

 

 

lundi, 06 octobre 2008

Lettres (Mme de Sévigné)

me de sévigné 2.jpg

Je me trouve dans un engagement qui m'embarrasse :

Je suis embarquée dans la vie sans mon consentement ;

Il faut que j'en sorte, cela m'assomme ; et comment en sortirai-je ? par où ? par quelle porte ? quand sera-ce ? en quelle disposition ? Souffrirai-je mille et mille douleurs, qui me feront mourir désespérée ? aurai-je un transport au cerveau ? mourrai-je d'un accident ? Comment serai-je avec Dieu ? qu'aurai-je à lui présenter ?

dimanche, 05 octobre 2008

PATIEMMENT

Je t'ai attendu silencieusement

Loin des paillettes alentour

Tu m'as attendue patiemment

Recherchant des signes d'amour

Pas de cinéma entre nous

Mais une évidence peu à peu

Une chaleur vive entre nous

Notre amour n'était pas un jeu

Il s'est construit lentement

Je t'ai attendu patiemment

Le doute frappant à ma porte

Avant que le vent ne l'emporte.

samedi, 04 octobre 2008

DEJA LE SOIR

Seul. - Le Couchant retient un moment son Quadrige

En rayons où le ballet des moucherons danse.

Puis, vers les toits fumants de la soupe, il s'afflige...

Et c'est le Soir, l'insaisissable confidence.

(Jules Laforgue - Les complaintes)

vague céleste.jpg

vendredi, 03 octobre 2008

UNE FOULE

foule 2.jpgUne foule d'hommes, de femmes et d'enfants descend l'avenue. Elle se mêle à la marée humaine qu'elle rencontre et forme un tourbillon à l'entrée du centre commercial. Sans fin, le tourbillon évolue dans un sens ou dans un autre. Le flux ne faiblit qu'à certains points de la place où un musicien se donne en spectacle pour le bonheur de quelques passants ou à l'occasion de rencontres entre amis.

Je suis dans la foule et je me revois dans la même rue, celle de cette grande ville que je connais depuis très longtemps, certains jours d'automne où les couleurs sont moins vives dans les vitrines, dans les tenues portées par les passants et dans le ciel dévoilant sa fine couverture de nuages blancs. Je marche vers le centre commercial où je dois faire quelques achats après avoir avalé un plat chaud et un dessert dans un petit restaurant accueillant....

jeudi, 02 octobre 2008

LA BOUCLE RETROUVEE

Il retrouve dans sa mémoire

La boucle de cheveux châtains

T'en souvient-il à n'y point croire

De nos deux étranges destins.

Du boulevard de la Chapelle

Du joli Montmartre et d'Auteuil

Je me souviens, murmure-t-elle

Du jour où j'ai franchi ton seuil

Il y tomba comme un automne

La boucle de mon souvenir

Et notre destin qui t'étonne

Se joint au jour qui va finir.

(G. Apollinaire)

feu en saone et loire.jpg

mardi, 30 septembre 2008

LA LOI

Les lois sont des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.

(Honoré de Balzac, La maison Nucingen).

La loi juste n'est point celle qui a son effet sur tous, mais celle qui est faite pour tous.

(Joseph de Maistre)

Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.

(Jean Jacques Rousseau, Du contrat social)