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dimanche, 07 décembre 2008

UN NOUVEL ALBUM, ENFIN...

Alain SOUCHON refait surface, enfin, avec "Ecoutez d'où ma peine vient".

Il ne devait normalement pas faire ce disque, le projet de faire des chansons avec son ami, Laurent VOULZY, et de partir en tournée avec lui ayant été retardé. Comme France 3 lui proposait de faire un portrait de lui, ce qu'il avait d'abord trouvé "vaniteux", il a accepté en pensant que ce serait bien de créer 2 chansons nouvelles et de montrer son travail réalisé. Puis il a eu envie d'en faire d'autres. De 2 chansons au départ, il est arrivé à en composer 10, de quoi faire un album.

Même s'il n'a pas tellement confiance en ses talents de compositeur, Alain SOUCHON a choisi de dire la peine que les gens ont a vivre dans la vie de tous les jours, la peine qu'ils gardent en eux car ils ne disent rien, par pudeur.

 

souchon disque.jpgComme il trouvait "un tout petit peu prétentieux" d'appeler son album "Ecoutez d'où ma peine vient", il a mis un âne sur la pochette de l'album, son amie Grisette "qui habite chez moi à la campagne et qui m'a cassé 2 côtes ; on a eu des moments de heurts, mais on s'entend tout de même très bien".

Avec Parachute doré : il montre que le système ne va plus, que les maisons de disques qui ont été créées par des passionnés de musique, ne fonctionnent plus comme avant. Ce sont les fonds de pensions américains qui décident et font gérer les maisons de disques par des financiers que les gèrent "comme on vend des tracteurs". Mais la musique "n'a rien à voir avec les autres industries". "On peut faire des oeuvres musicales qui ne marchent pas pendant un an mais si l'artiste a un potentiel, on sait qu'il explosera un peu plus tard. Notre métier est en plein dans le marasme...".

Avec Rêveur : : il évoque le regret de sa génération (il est né en 1944 au Maroc) qui rêvait d'une société meilleure mais rien de tout cela ne s'est réalisé.

Avec Oh ! La guitare ! : il met en musique ce poème d'Aragon, ayant été marqué dans sa jeunesse par les chansons de Léo Ferré et Jean Ferrat.

Avec  Bonjour tristesse : il met une nouvelle version de cette chanson déjà présente sur son précédent album "La vie Théodore".

Un beau cadeau à se faire pour NOEL !!!

 

 

samedi, 11 octobre 2008

UN MAGNIFIQUE CONCERT dans le cadre des INTERNATIONALES DE LA GUITARE à MONTPELLIER

Je suis allée au concert en fin d'après midi dans le cadre des INTERNATIONALES DE LA GUITARE à MONTPELLIER, un concert de 2 guitaristes classiques : Sylvie ROUX et Frédéric DENEPOUX avec, au chant, Monica CASELLES BARRIAC.

J'ai pu acheter à la sortie un CD, celui de Frédéric DENEPOUX, VERSIONS DE NUIT, paru en 2002, en souvenir de cette excellente soirée.

Pour en savoir plus : allez sur leur site :

( www.melodyssee.com )

dimanche, 14 septembre 2008

13ème INTERNATIONALES DE LA GUITARE à MONTPELLIER

Au programme :

Jeudi 9 octobre : Une soirée en acoustique avec SUZANNE VEGA.

S VEGA.jpg

L'artiste américaine engagée, figure intellectuelle depuis les années 80 comme le sont Patti SMITH depuis les années 70 ou Joan BAEZ depuis les années 60, Suzanne VEGA affirmera pour la 1ère fois à MONTPELLIER ses talents d'auteur interprète et de poétesse.

Elle et sa guitare seront accompagnées par Gerry LEONARD, qui a notamment été le bassiste de David BOWIE. La grande présence scénique de Suzanne VEGA, son style introspectif et intimiste, sa communication avec le public, font de ce concert en acoustique un grand moment musical très attendu.

Mercredi 1er octobre : Philip CATHERINE TRIO, Jazz de Belgique.

Philip CATHERINE n'a de cesse de chercher la bonne vibration avec les acolytes de son trio, jusqu'à ce que la musique des trois instrumentalistes se mélange pour un moment magique. Roi de l'improvisation, le jazzman arrive à donner à chacun de ses concerts une musicalité très différente.

 Dimanche 28 septembre : Concert d'ouverture avec TOMATITO.

Hommage à Camaron de la Isla (Flamenco - Espagne)

L'excellence de la guitare flamenca de TOMATITO fait vibrer et frissonner les salles de son flamenco captivant et particulier. Pour une création unique dédiée à son alter ego, le légendaire Camaron de la Isla qu'il accompagna pendant 18 ans, comment ne pas succomber ? Un concert tout en promesses grâce à l'immense présence de ce virtuose qui maîtrise et assortit si finement les différents accents du grand flamenco traditionnel et du "nuevo flamenco" savamment teinté de jazz et de musiques du monde.

Jeudi 2 octobre : Christian ESCOUDE et le Nouveau Trio Gitan (swing manouche - France)

Christian ESCOUDE à la guitare, Jean Baptiste LAYA, également à la guitare, David REINHARDT, petit fils de Django, à la guitare également. Grande figure de la famille des guitaristes manouches, Christian ESCOUDE nous présente pour la 1ère fois à Montpellier son Nouveau Trio Gitan. Ces trois guitaristes travaillent avec un grand sens poétique sur des harmonier et des arrangements plutôt surprenants.

mercredi, 27 août 2008

POUR LES AMATEURS de GUITARE

Le CONCERTO D'ARANJUEZ

L'allegro con Spirito de Joaquim RODRIGO

http://fr.youtube.com/watch?v=mqRenuDPl48

 

lundi, 26 mai 2008

LE FORESTIER

J'ai écouté le nouvel album de Maxime LE FORESTIER : "Restons amants".

Il a toujours la même voix, la même guitare, juste un peu moins d'utopies.

Maxime Le Forestier renoue dans ce disque avec les ballades qui firent son succès dans les années 70 mais avec la maturité de celui qui a exploré depuis d'autres territoires musicaux. L'auteur de San Francisco reconnaît que ce nouveau disque apparaît comme un retour aux sources.

Maxime Le Forestier a signé les textes des 12 chansons et une partie des mélodies. Son complice, Julien CLERC, a mis en musique le titre qui a donné son nom à l'album.

Première collaboration avec Mathieu CHEDID, la voix fragile d'Emmanuelle BEART se mêle aussi à celle de Maxime pour un duo sensuel et doux, l'Hymne à la soie.

Plusieurs titres : La Meute et le Troupeau, Là-bas la terre, se font l'écho d'interrogations sur le monde.

Grain de sel : on "irait bien glisser son grain de sable dans l'ordre et la paix civile".

Là-bas, la terre : évoque ces terres africaines où rien ne veut pousser.

Maxime Le Forestier avoue être peut être moins utopiste mais a l'impression qu'il doit y avoir quand même quelques fondamentaux qui restent.

 

mardi, 20 mai 2008

INSTANT MUSICAL

Je me fais plaisir !

http://www.dailymotion.com/video/xmlwq_tracy-chapman-thri...

191532442.jpg

vendredi, 15 février 2008

DEUX GUITARES

Deux guitares qui se répondent au CLAIR DE LUNE de Claude DEBUSSY (1905).

(Ida PRESTI et Alexandre LAGOYA).

Je vous ai déjà parlé d'Alexandre LAGOYA que j'ai vu en concert en 1990 dans une église au Cap d'Agde. (voir mes notes dans la catégorie GUITARE). Je lui rend hommage ici.

 

www.youtube.com/watch?v=i3BXJs2VcYo

 

13:54 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : guitare, musique, culture

mercredi, 13 février 2008

REVERENCE

acc0de3a61f933380392d6e84a17c9be.jpgHENRI SALVADOR tire sa révérence avant d'avoir terminé sa TOURNEE de REVERENCE.

jeudi, 31 janvier 2008

DANS MA REGION

Le petit cousin de BRASSENS, Bruno GRANIER, chantera avec les enfants des écoles ce samedi 2 février à 20 H 30 pour rendre hommage au grand poète sétois disparu.

Les enfants, accompagnés à la guitare, celle offerte par Georges, ouvriront la soirée en interprétant La Cane de Jeanne, Le Petit Cheval, L'Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Les Copains d'abord.

En deuxième partie, Bruno GRANIER, accompagné de Philippe LAFON à la deuxième guitare et à la mandoline, et Alain DUMONT à la contrebasse, interprétera le répertoire classique du poète ainsi que des compositions inédites.

(Centre communal des rencontres à ST GEORGES D'ORQUES - entrée 10 € et gratuit pour les moins de 18 ans - réservation : Fnac, Carrefour, Virgin, Auchan et billeterie sur place le soir du concert dans la limite des places disponibles )

mercredi, 23 janvier 2008

HISTOIRE D'UNE GUITARE ROMANTIQUE

031e84941a3aa10e06d5627bc8ce1c75.jpgJean Nicolas GROBERT, luthier formé à Mirecourt (petite ville des Vosges), avait fait son apprentissage en réparant et en construisant des instruments : violons, altos, violoncelles. Mais il s'était vite intéressé à la construction des guitares, un instrument qui, en ce début du 19 ème siècle, connaissait une vogue inédite.

GROBERT était devenu un expert dans la construction de ces instruments à l'équilibre fragile.

La guitare que le luthier construisait ce jour là dans son atelier parisien au début des années 1830 retenait la courbe sensuelle des belles romantiques chères à Lupot.

GROBERT finit sa guitare en apposant sur le bloc du talon et sur un des barrages une parque au fer indiquant "Grobert à Paris".

Parmi les compositeurs qui s'intéressaient à la guitare à cette époque, on comptait PAGANINI, qui avait composé un fameux : "Cantabile pour violon et guitare", ainsi qu'Hector BERLIOZ qui avait débuté sur l'instrument dès 1819 lorsque son père lui avait offert sa première guitare. Il étudia avec DORANTET et composa vite ses premières oeuvres.

Peu de temps après que GROBERT eut achevé la construction de cette guitare, le 09.12.1832, PAGANINI fit la connaissance de BERLIOZ.

Les deux hommes se virent à plusieurs reprises au fil des années, évoquant des collaborations possibles sur diverses oeuvres et partageant par de multiples anecdotes leur passion commune pour la guitare dont ils jouaient tous les deux avec talent.

En 1838, PAGANINI était à nouveau à Paris mais n'avait pas emporté de guitare. Celle de GROBERT se trouvait dans l'échoppe d'un luthier, J. B. VILLAUME, négociant en violons et divers autres instruments qui ne se fit pas prier longtemps pour lui laisser la guitare. PAGANINI alla écouter BERLIOZ qui dirigeait sa "Symphonie fantastique" et il fut bouleversé au point qu'il s'agenouilla devant le jeune maître et lui baisa les mains.

Les deux hommes se retrouvèrent lors d'une soirée musicale chez un médecin parisien. BERLIOZ raconte ce concert privé comme il s'en produisait souvent à cette époque dans les résidences cossues des capitales européennes : "Avec pour partenaire Monsieur SINA, PAGANINI joua de la guitare ... et tira de cet instrument des effets inouis".

PAGANINI était pourtant au plus mal, souffrant d'un cancer du larynx. PAGANINI fit don de 20 000 francs à BERLIOZ qui permit au compositeur de consacrer l'essentiel de son temps à la composition de "Roméo et Juliette" qui fut achevée peu de temps après. L'oeuvre fut dédiée à PAGANINI qui mourut l'année suivante sans avoir entendu la symphonie.

VUILLAUME offrit la guitare à BERLIOZ qui, à son tour, en fit don au Musée Instrumental du Conservatoire de PARIS en 1866.

Trois ans plus tard, BERLIOZ s'éteignait à son domicile parisien. Quelques semaines plus tard, GROBERT mourrait à son tour.

Quant à la guitare, elle figure désormais dans les collections de la Cité de la Musique. Elle y fut jouée à plusieurs reprises en concert, notamment par Alberto PONCE et elle y sera à nouveau présentée au public au printemps 2008.

10:52 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, musique, guitare