dimanche, 28 novembre 2010
NOUVEAU TRAVAIL, NOUVELLE AMBIANCE (Le Journal de Juliette, n° 71)
Fin septembre, Juliette s'était rendue à l'antenne de l'agence pour l'emploi de sa petite ville. La Conseillère lui avait noté sur un carton jauni les coordonnées d'un syndicat où elle pouvait se présenter. Elle avait ajouté : "L'ambiance y est très familiale, vous verrez". Juliette téléphone dès le lendemain pour avoir un entretien. Une secrétaire lui fixe immédiatement un rendez-vous. Juliette s'y rend et fait bonne impression : elle est engagée dès le début du mois d'octobre, soit 3 semaines après avoir quitté son premier emploi. Entre la comptable, la secrétaire de direction, la standardiste et deux hommes âgés qui partiront à la retraite dans 2 mois, elle trouve sa place et ses collègues sont vraiment très sympathiques. La Conseillère emploi avait raison... Elle est ravie et Erika, qui occupe depuis 6 mois un poste de secrétaire dans une grande Brasserie, l'encourage et partage son bonheur.
19:47 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : nouvelles et textes brefs, journal intime, écriture, société
samedi, 27 novembre 2010
DANS MES STATISTIQUES
Je regarde très peu les statistiques de mon blog. Et encore moins souvent les mots clés qui permettent d'arriver sur mon blog.
Mais cette semaine, j'ai remarqué ces deux bout de phrases : un peu étonnant !
"Bateau sauve qui peut."
"La loi juste n'est point celle qui a son effet sur tout mais..."
17:29 | Lien permanent | Commentaires (8)
mardi, 23 novembre 2010
UNE FENETRE S'OUVRE
Une fenêtre s'ouvre sur demain
Dans un espace immaculé
Fermé au monde incertain
D'un pantin désarticulé.
Une fenêtre s'ouvre sur demain
Au galop des chevaliers
Hors des routes et chemins malsains
J'entends les cadavres supplier
Une fenêtre ouverte sur demain
Dérange les projets souterrains
Apparaît un bel Arlequin
Dans la grisaille du matin
Ouvrant une parenthèse
Sur toutes les hypothèses.
14:38 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poésie, poèmes, écriture, livre, société
vendredi, 19 novembre 2010
UN CIEL RIANT ET PUR
Je veux un ciel riant et pur
Réfléchi par un lac limpide,
Je veux un beau soleil qui luise dans l'azur,
Sans que jamais brouillard, vapeur, nuage obscur
Ne voilent son orbe splendide ;
Et pour bondir sous moi, je veux un cheval blanc,
Enfant léger de l'Arabie,
A la crinière longue, à l'oeil étincelant,
Et, comme l'hippogriffe, en une heure volant
De la Norvège à la Nubie.
Je veux un kiosque rouge, aux minarets dorés,
Aux minces colonnes d'albâtre,
Aux fantasques arceaux, d'oeufs pendants décorés,
Aux murs de mosaïque, aux vitraux colorés
Par où se glisse un jour bleuâtre ;
Et quand il fera chaud, je veux un bois mouvant
De sycomores et d'yeuses,
Qui me suive partout au souffle d'un doux vent,
Comme un grand éventail sans cesse soulevant
Ses masses de feuilles soyeuses.
Je veux une tartane avec ses matelots,
Ses cordages, ses blanches voiles
Et son corset de cuivre où se brisent les flots,
Qui me berce le long de verdoyants îlots
Aux molles lueurs des étoiles.
(Théophile GAUTIER)
17:30 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, livre, littérature, écriture, société
Pour LOUIS, d'autres photos de la Sagrada familia à BARCELONE
16:29 | Lien permanent | Commentaires (6)
lundi, 15 novembre 2010
4 JOURS A BARCELONE
Partie 4 jours à BARCELONE avec mon mari, le week end dernier, nous avons profité du beau temps pour visiter quelques endroits de la ville, à pied, en train, en métro ou en bus.
LA SAGRADA FAMILIA
14:55 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : tourisme, région, voyages, société, journal intime, culture
mardi, 09 novembre 2010
ROSSIGNOL
Il n'est point venu
Chanter en ce jour brumeux,
Le rossignol
Il dort quelque part, sans doute
Ses petites pattes croisées.
(Akiko YOSANO - Tankas)
21:59 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, poèmes, culture, livre, société, nature
dimanche, 07 novembre 2010
L'HERBE D'OR (Pierre Jakez HELIAS)
Extrait.
La nuit avant celle-ci, vers les trois heures, l'océan s'est fâché. On attendait qu'il se fâche, on est habitué de père en fils à ses colères, mais une telle fureur n'avait pas été vue depuis 96, quand le sémaphore fut inondé jusqu'au premier étage, toute la flotille coulée dans le port ou brisée à la côte, sans compter les dégâts aux maisons. La marmite du Raz-de-Sein s'était mise à bouillonner si fort et si haut qu'elle a crevé la lanterne du phare de la Vieille. Nonna s'en souvient. Mais hier, devant Logan, les vagues se sont gonflées jusqu'à la hauteur d'un deuxième étage pour s'affaler sur le port et se répandre jusqu'aux villages de l'arrière-pays. Leurs lignes de collines fumantes montaient à l'assaut de la terre sous un ciel éclairé d'une lueur diffuse, venue on ne sait d'où, aussi blême que la chair des morts. Dans un bruit de tonnerre, elles ont écrasé les toits les plus proches, enfoncé les portes et les fenêtres des maisons du quai. Entre leurs coups de bélier, l'on entendait les cris de détresse des pauvres gens, échappés à grand-peine de leur logis avec leurs enfants demi nus, et qui s'évertuaient, dans l'eau jusqu'aux cuisses, à gagner le refuge des rares mamelons élevés de quelques mètres au-dessus du niveau des grandes marées. Et, chose étonnante, pas un souffle de vent. Quelle puissance inconnue pouvait bien baratter cette apocalypse !
22:45 | Lien permanent | Commentaires (5)
jeudi, 04 novembre 2010
CONCERTO
J'avais écrit ce texte en 2007 suite à une proposition de jeu d'écriture :
Le concerto.
Je n'arrive pas à saisir le sens de ce concerto. Pour moi, c'est un mystère. Je regarde la charpente de la salle pour essayer de comprendre et cacher ma gène.
Moi qui cherche toujours l'harmonie, je suis vraiment sur le déclin.
Après le concert, nous sommes invités à une dégustation. Mais le vin offre un goût de bouchon. Pour moi, c'est une calamité.
En plus il fait froid. Je me crois sur un iceberg tellement je me gèle.
Je tente un raccourci pour m'échapper de là... Comme je suis véloce, cela tombe bien. Cette course va me galvaniser. Quelle frugalité !
Je pense qu'à l'avenir une confisquation de telles sorties le soir ne me fera que du bien...
21:39 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, nouvelles et textes brefs, souvenirs, société
Paul CEZANNE
Voici l'original du tableau Pommes et biscuits, de Paul Cézanne
18:09 | Lien permanent | Commentaires (6)