mercredi, 18 juillet 2012
PARIS, ETE 1914 (n° 6)
Revenons à l'été 1914.
Le 31 juillet 1914 grand-père, âgé de 21 ans, se trouvait de garde à l'Hôtel de Ville de PARIS.
Le conflit s'aggravant, la guerre prenait de plus en plus de place dans les cerveaux bien que la France et l'Angleterre faisaient tout pour l'éviter.
Seule l'Allemagne activait et le 1er août elle déclarait la guerre à la Russie.
La mobilisation fut décrétée à la caserne le samedi soir à compter du dimanche 2 août.
Consignés à la caserne depuis une semaine, les camarades s'attendaient au dénouement. Des effets neufs furent distribués. Des réservistes arrivèrent pour compléter l'effectif des Compagnies.
La cour de la caserne était pleine de parents et d'amis venus voir leurs enfants, leurs maris ou leurs neveux. Tous les jours se fût un défilé ininterrompu...
12:10 Publié dans 1893 - 2011 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : journal intime, écriture, société, armée, guerre, nouvelles et textes brefs
Commentaires
Dire que mon grand père a fait le chemin des dames à Verdun, il est revenu avec un éclat d'obus dans le bras...elisabeth, il y a vendredi et samedi des danses boolywwod à 21h dans le port de Carnon, au cas ou cela t'intéresserait pour ta petite fille...bise et bon après midi.
Écrit par : le Pierrot | mercredi, 18 juillet 2012
je continue par me passionner pour ton histoire, mon grand-père était aussi un poilu de la guerre de 14... Tu me permets de penser à lui.
Écrit par : irene | mercredi, 18 juillet 2012
Toujours aussi intéressant, j'aime beaucoup l'illustration. Mes deux grand- pères aussi avaient fait cette guerre mais dans la marine. L'un deux y a perdu la vie. Amitiés.
Écrit par : ariaga | jeudi, 19 juillet 2012
Je lis tous vos témoignages... merci pour vos commentaires. Je continue les épisodes.
Ariaga : j'essaie de trouver des illustrations un peu d'époque.
Écrit par : elisabeth | jeudi, 19 juillet 2012
La vie de militaire est bien pénible et encore plus en temps de guerre. Les gradés (sous officiers) sont souvent issus de la troupe et leur facultés intellectuelles sont fort limitées. J aime bien l illustration qui est trés bien choisie.
Bonne journée Elisabeth
Latil
Écrit par : Latil | jeudi, 19 juillet 2012
Terrible cette guerre, un frère de mon père y a laissé la vie ! Intéressant ton récit. Bises Elisabeth
Écrit par : danae | jeudi, 19 juillet 2012
ils étaient fiers de partir à la guerre ! ils ont vite déchanté...
bonne journée à toi
arielle
Écrit par : arielle | vendredi, 20 juillet 2012
Latil : mon grand père en témoigne dans son Journal de guerre et je découvre un peu plus.
Danae : vous êtes tous là pour en témoigner. Bises.
Arielle : je crois que c'est le fait de partir en groupe, ils se sentaient euphoriques.
Écrit par : elisabeth | dimanche, 22 juillet 2012
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