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jeudi, 31 mai 2007

UNE PETITE BALLADE MUSICALE

http://youtube.com/watch?v=Qk-7n1hdK3M

AMERICA a connu un immense succès dans les années 70.

Leur style est folk-rock, leurs harmonies vocales sur des guitares accoustiques sont magnifiques.

http://youtube.com/watch?v=Dd2Ch6WBeQU

http://youtube.com/watch?v=EL6Bil2kuIY

 

 

 

 

22:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Musique, culture, poésie

mercredi, 30 mai 2007

EN TROIS SAISONS

J'ai jeté l'ancre un jour de printemps,

Nous avons depuis caressé le temps.

Nous nous sommes unis au coeur de l'été,

Dans les champs murissaient les blés.

Un jour d'automne je me suis liée à toi,

Tu as enfilé la bague à mon doigt.

lundi, 28 mai 2007

DEUX MUSICIENNES

Dans notre chambre, ma soeur et moi, nous nous retrouvons quelquefois pour nous détendre. Et pour soulager notre maman. Ma soeur me dit de prendre ma flûte et mon livre de solfège. Elle fait de même. Par chance, nous avons le même livre car nous fréquentons le même collège et avons de ce fait le même professeur de solfège. Nous choisissons un morceau à deux voix. Elle me demande de jouer la première voix pendant qu'elle joue la deuxième.

Elle bat la mesure avec sa tête. Comme le morceau n'est pas long, nous réussissons à le terminer à l'unisson.

Les cours de solfège avec notre professeur se déroulent avec les moyens de l'époque, ceux des années 60.

Il nous apprend à déchiffrer une partition en chantant et nous suivons sur notre manuel. Un autre jour, il apporte sa chaine Hifi et quelques disques et nous fait écouter de la musique classique. Il nous dicte ensuite son cours que nous recopions sur un cahier réservé exclusivement au solfège. Nous faisons ainsi connaissance de Bach, de Mozart, de Beethoven, de leur vie, de leurs oeuvres. Nous apprenons à nous servir d'un instrument : le pipeau, très facile à transporter dans le cartable et pas cher.

Heureusement nous n'avons pas à chanter en solo en classe. Car il n'est pas donné à tout le monde de chanter juste.

Revenue à la maison, ma soeur aînée me demande de reprendre une chanson apprise en cours. Vous devez vous rappeler de celle-ci : "Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent, colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été. La feuille d'automne emportée par le vent....". Mais un vent nouveau est alors arrivé par les ondes radios les mois suivants... et les colchiques ont été emportés par le vent.

vendredi, 25 mai 2007

OH ! SOLEIL !

Oh ! Soleil ! arrête ta vigueur

Il n'est pas encore l'heure

De céder à la paresse

Quand tu tiens tes promesses.

Un léger voile nuageux

Pour soulager le besogneux

Même si la voilure t'irrite,

Voilà ce que tu mérites.

Avec ton regard suffisant

Accepte tous ces présents,

Ces chants impénétrables

De la nature redevable.

jeudi, 24 mai 2007

LA CHAINE DES POETES

Transmise par JOS à LAURA, la chaîne des poètes consiste à "présenter le texte poétique qui vous a le plus marqué, fait le plus frissonner".

Voici donc le mien :

 

X

Quinze longs jours encore et plus de six semaines

Déjà ! Certes, parmi les angoisses humaines,

La plus dolente angoisse est celle d'être loin,

On s'écrit, on se dit que l'on s'aime ; on a soin

D'évoquer chaque jour la voix, les yeux, le geste

De l'être en qui l'on met son bonheur, et l'on reste

Des heures à causer tout seul avec l'absent.

Mais tout ce que l'on pense et tout ce que l'on sent

Et tout ce dont on parle avec l'absent, persiste

A demeurer blafard et fidèlement triste.

Oh ! l'absence le moins clément de tous les maux !

Se consoler avec des phrases et des mots,

Puiser dans l'infini morose des pensées

De quoi vous rafraîchir, espérances lassées,

Et n'en rien remonter que de fade et d'amer !

Puis voici, pénétrant et froid comme le fer,

Plus rapide que les oiseaux et que les balles

Et que le vent du sud en mer et ses rafales

Et portant sur sa pointe aiguë un fin poison,

Voici venir, pareil aux flèches, le soupçon

Décroché par le Doute impur et lamentable.

Est-ce bien vrai ? Tandis qu'accoudé sur ma table

Je lis sa lettre avec des larmes dans les yeux,

Sa lettre, où s'étale un aveu délicieux,

N'est-elle pas alors distraite en d'autres choses ?

Qui sait ? Pendant qu'ici pour moi lents et moroses

Coulent les jours, ainsi qu'un fleuve au bord flétri,

Peut-être que sa lèvre innocente a souri ?

Peut-être qu'elle est très joyeuse et qu'elle oublie ?

Et je relis sa lettre avec mélancolie.

 

(Paul VERLAINE - La bonne chanson - 1871) Le livre de poche classique - 4ème trimestre 1963

mercredi, 23 mai 2007

L'ECLUSE

Au bout du boulevard s'étend le canal où je regarde passer les péniches qui s'en vont traverser le pays. Elles transportent leur matériel à livrer.

Je dois tourner vers la droite pour accéder au pont qui enjambe le canal.

La maison de l'éclusier est entourée de toutes ces manivelles qui servent à faire fonctionner l'écluse. Quand je passe près d'elle, j'aperçois de temps en temps cet homme qui veille au passage des péniches. Sa maison, construite au début des années 60, n'est pas très belle. Ce spectacle me rappelle certains livres de HERGE quand Tintin et le Capitaine sont sur le pont d'un navire. Mais ici, ce n'est pas le monde de la mer. Juste un canal qui fut construit entre la Sambre et l'Oise.

Je m'arrête sur le pont, juste au-dessus de l'écluse, et je regarde la péniche entrer et les lourdes portes se refermer derrière elle. Elle est emprisonnée maintenant. Son propriétaire attend sur le pont le signal, c'est à dire l'ouverture des portes au devant du bateau. J'entends l'éclusier lui parler pendant qu'il fait les manoeuvres. Le bruit de la chute de l'eau qui fait tomber le niveau à l'intérieur l'empêche de continuer à bavarder. La péniche doucement descend. Je reste là à regarder jusqu'à ce que les portes libèrent la péniche dont le moteur se remet à tourner à plus vive allure. D'un signe de la main, les deux hommes se disent "au revoir". Et le voyage peut continuer. Car le client attend sa livraison et il ne faut pas le décevoir.

mardi, 22 mai 2007

NOTE DE MUSIQUE PERSONNELLE

Je vous propose d'écouter un morceau en 2 parties que je viens d'enregistrer à la guitare cet après-midi.

Je vous rappelle que j'enregistre avec les moyens que je possède d'où le son un peu faible. Veuillez m'en excuser.

Ce morceau est intitulé ALL THE THINGS YOU ARE (toutes les choses que tu es ou tout ce que tu es) de Oscar HAMMERSTEIN et Jérome KERN. C'est une ballade Jazz composée en 1939.

Il m'a été donné par mon professeur la dernière année où je prenais de cours. Je vous souhaite une bonne écoute.

 podcast



podcast

dimanche, 20 mai 2007

EMMYLOU HARRIS

Emmylou HARRIS est née le 02.04.47 à Birmingham (Alabama).

Très influencée par Bob DYLAN et Joan BAEZ, elle chante dans un registre rock et country rock.

En 1969, elle se marie avec Tom SLOCUM et l'année suivante, elle enregistre son premier album : Glinding Bird.

Elle traverse ensuite une période difficile avec la banqueroute de sa compagnie de disque et divorce.

En 1971, elle joue en trio avec des musiciens locaux. Elle est alors repérée par Les Flying Burrito Brothers dont Chris Hillman, (ex Byrds) qui la recommande à Gram Parsons. En 1972, elle participe à l'enregistrement de son 1er album et commence une tournée avec le groupe de Parsons.

En 1973, Gram Parsons est retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel. Elle poursuit alors sa carrière au Canada avec son producteur et mari, Brian AHERN, qui produit son 1er album en 1975, intitulé Pieces of the sky, album qui reprend des chansons des Beatles et des Louvin Brothers.

Elle créé un groupe (The Hot Band) avec des musiciens de studio ayant accompagné Elvis Presley.

En 1976, elle sort un album, Elite Hôtel, puis l'année suivante Luxury Liner et Quarter Moon in a ten cent town en 1978. Ils ont tous du succès auprès des amateurs de musique rock ainsi que country.

Elle collabore avec de nombreux artistes comme Bob Dylan, Linda Ronstadt, Dolly Parton, Neil Young et The Band.

En 1979, elle réalise un disque de musique country : Blue Kentucky Girl et en 1980 de bluegrass : Roses in the snow pour lequel elle obtient un Grammy Award.

Elle enregistre avec Roy Orbison, légende du rock, un duo : That lovin"you feelin'again pour lequel elle obtient un nouveau Grammy.

En 1983, elle enregistre : White Shoes et en 1985 un album auto-biographique : The Ballad of Sally Rose.

En 1987 avec Dolly Parton et Linda Rondstadt elle enregistre Trio nommé pour 3 Grammy Awards. 

En 1992 avec son nouveau groupe The Nash Ramblers elle enregistre At the Ryman dont elle obtient un autre Grammy.

En 1995, elle change de répertoire et enregistre Wrecking Ball.

L'année suivante, elle participe à l'enregistrement de l'album Teatro de Willie Nelson.

En 1999, elle enregistre un album proche du rock alternatif avec ses propres compositions puis un second trio avec Dolly Parton et Linda Rondstadt.

Elle participe au 1er album de Ryan Adams en 2000.

Elle rejoint un groupe de musiciens country, folk et blues pour la musique du film des frères Coen : O Brother, Where Art Thou ? et part en tournée. En 2003, son nouvel album, Stumble into Grace, contient principalement ses propres compositions.

En 2005, elle effectue une tournée avec Elvis Costello et participe à l'album du groupe : Bright Eyes.

En 2006, son album est un duo avec Mark Knopfler et s'intitule  All the road running.

http://youtube.com/watch?v=zY7eu-tGyZg

http://youtube.com/watch?v=fKPj7Fxqh9A

http://youtube.com/watch?v=DBrvTRFNqf4

http://youtube.com/watch?v=uJyXy4Eds3Y

 

22:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Culture, musique

samedi, 19 mai 2007

MIDI

medium_Chateau_parc.jpgMidi, roi des étés, épandu sur la plaine,

Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu,

Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine ;

La terre est assoupie en sa robe de feu.

(LECONTE DE LISLE, Poèmes antiques)

22:55 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Poésie, poèmes, culture

jeudi, 17 mai 2007

LES CRIS DU PASSE

Famille, j'ai besoin de vous

Pour oublier le désespoir.

Comme dans un miroir,

J'ai besoin de vous voir.

Tant de pas sur le trottoir

Qui frappent tout à coup.

Des passants qui s'empressent

Devant tant de richesses.

Déracinée, me voilà.

Je marche sur leurs pas.

Famille, j'ai besoin de vous

Ce n'est pas un cri de fou.