jeudi, 07 février 2008
MUSIQUE DANS LA TETE (LE JOURNAL DE JULIETTE, Lycéenne 19)
Mercredi 21 janvier : Juliette n'est pas de bonne humeur aujourd'hui, sa mère a oublié de la réveiller à l'heure prévue. Elle est de plus grippée et elle dort presque en classe.
Alain a un nouveau copain : Henri. Ses tenues vestimentaires en disent long sur sa personnalité : pantalons larges, chaussures à clous qui claquent sur le carrelage des couloirs et des salles de classe, manteau de fourrure gris et blanc, pulls minis...
Arlette est malade et absente. Juliette et Aurélie décident de lui écrire une lettre avec d'autres copines. Aurélie la remettra à sa mère en fin de semaine.
Pendant le cours de géographie, Annie, Aurélie, Marie Claire et Juliette mangent des cacahuettes et des mandarines. Alain se trouve derrière Juliette et réclame quelques morceaux. Il a ajouté un petit mot sur la lettre destinée à Arlette. Il demande à Aurélie si Arlette est croyante puis écrit une ligne après avoir lu ce que Juliette a écrit avant lui.
Martine demande au professeur ce qu'il pense des jeunes qui se suicident pour des idées politiques. Il répond : "cela ne sert à rien, je sais bien qu'à 17 ans on a des angoisses, que l'adolescence est une période difficile mais c'est un acte lâche que de se suicider".
Une chanson revient souvent dans la tête de Juliette quand elle se retrouve seule dans sa chambre. C'est une chanson qui passe souvent à la radio et qui s'appelle : LOVE ME, PLEASE LOVE ME. Mais ce sont ces paroles qui reviennent souvent, juste ce passage : "devant tant d'indifférence, parfois j'ai envie, de fondre dans la nuit, au matin je reprends confiance et je me dis, je me dis que tout pourrait changer aujourd'hui...". Elle aime chanter cette partie en pensant à Alain.
22:00 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Ecriture, journal intime, nouvelles et textes brefs, culture
mercredi, 06 février 2008
OBSERVATION
Comme les hommes sont capables de distinguer le mérite des femmes, de même les femmes jugent plus sainement des hommes. Les deux sexes semblent avoir été faits pour s'observer l'un l'autre et sont pourvus de talents différents pour cette observation mutuelle.
(Olivier GOLDSMITH - Le vicaire de Wakefield)
22:14 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : Culture, écriture, de tout et de rien, nouvelles et textes brefs.
mardi, 05 février 2008
REVE
En quête de ce rêve ?
Une longue rame à la main,
Je vogue vers la plus verte des herbes,
Bientôt ma barque est chargée de la lueur des étoiles,
Sous laquelle je veux chanter à pleine voix.
(HSU CHIH MO 1895-1931 - Poèmes)
Découvrez d'autres citations sur mon blog de poésies /
22:35 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poésie, poèmes, écriture, culture
samedi, 02 février 2008
L'ARBRE D'ANNE
Fin 2007, la municipalité d'AMSTERDAM avait délivré l'autorisation d'abattre le marronnier décrit par Anne FRANCK dans son livre pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Attaqué par les parasites et en grande partie pourri, l'arbre de 27 tonnes est sauvé pour 5 à 10 ans encore.
(J'ai gardé le livre d'Anne Franck, son journal. Je l'avais lu à l'âge de 17 ans.)
21:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Culture, écriture, journal intime.
vendredi, 01 février 2008
LES SOIRS, LE MOULIN
21:50 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Culture, poésie, poèmes, écriture, livres
jeudi, 31 janvier 2008
POURQUOI ECRIRE ? (LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE - 18)
Pourquoi écrire ? Pourquoi Juliette s'est-elle décidée à écrire un jour sur un minuscule agenda ? Un agenda qui est devenu son Journal Intime ?
Elle venait sans doute de franchir un cap important dans sa vie : l'entrée au Lycée et l'avenir qui commence à se dessiner avec une prise en main de sa propre vie. Mais aussi, ne désirant plus se confier à sa mère, il était devenu normal qu'elle se confie à quelqu'un d'autre... Mais à quelqu'un qui ne parle pas, qui ne la juge pas. Elle devenait une jeune femme, elle avait un avenir à se construire, toute seule.
Pourtant, certains jours elle pensait que ce qu'elle y écrivait était trop banal. Sa vie ressemblait à celle des autres filles de son âge.... Et dans quelques années, elle n'aurait aucune envie de le relire. Pourtant, elle continait presque chaque jour à le noircir, page par page, date après date. Il était si petit qu'elle pouvait facilement le cacher. Elle devait ne pas le montrer.... Elle avait rendez-vous avec lui chaque soir. Certains jours, elle manquait volontairement ce rendez-vous car elle jugeait qu'elle n'avait rien à lui raconter. Il lui est même arrivé de sauter 30 pages, 30 pages qui sont restées définitivement nues, muettes, recto-verso ....
23:00 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : souvenirs, écriture, journal intime, culture, livre
DANS MA REGION
Le petit cousin de BRASSENS, Bruno GRANIER, chantera avec les enfants des écoles ce samedi 2 février à 20 H 30 pour rendre hommage au grand poète sétois disparu.
Les enfants, accompagnés à la guitare, celle offerte par Georges, ouvriront la soirée en interprétant La Cane de Jeanne, Le Petit Cheval, L'Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Les Copains d'abord.
En deuxième partie, Bruno GRANIER, accompagné de Philippe LAFON à la deuxième guitare et à la mandoline, et Alain DUMONT à la contrebasse, interprétera le répertoire classique du poète ainsi que des compositions inédites.
(Centre communal des rencontres à ST GEORGES D'ORQUES - entrée 10 € et gratuit pour les moins de 18 ans - réservation : Fnac, Carrefour, Virgin, Auchan et billeterie sur place le soir du concert dans la limite des places disponibles )
14:13 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Poésie, poèmes, chansons, culture, musique, écriture.
mercredi, 30 janvier 2008
TOUT DOIT TENDRE AU BON SENS
UN PETIT EXTRAIT D'UNE POESIE DU 17 SIECLE de NICOLAS BOILEAU.
Tout doit tendre au bon sens ; mais, pour y parvenir,
Le chemin est glissant et pénible à tenir ;
Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt l'on se noie,
La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie.
14:11 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poèmes, écriture, culture
lundi, 28 janvier 2008
HOMMAGE A JOHN DOWLAND
En 2006, STING a rendu hommage à John DOWLAND (1563-1626) dans un disque appelé SONGS FROM THE LABYRINTH - 23 titres à base de luth où Sting lit également des extraits d'une lettre écrite par John DOWLAND.
La musique de John DOWLAND laisse transparaître une sensibilité tourmentée qui en fait un romantique avant l'heure. Ses recueils de chansons restent toujours dans un climat intimiste et poétique. Il n'est pas faux de dire que DOWLAND a exercé une influence déterminante sur le genre de la chanson au sens moderne du terme.
C'est l'un des plus importants compositeurs de chansons de la musique occidentale. Ce luthiste et chanteur de renommée internationale parcourt d'abord l'Europe avant de s'établir de façon définitive en Angleterre, sa terre natale.
Il sera tout d'abord luthiste à la Cour du Roi Christian IV du Danemark puis, en 1612, le luthiste du roi Jacques Ier, fils de Marie Stuart. Il passera le reste de sa vie au service de ce monarque et de son successeur, Charles 1er.
L'époque dite Elizabéthaine est née au moment du règne d'Elizabeth 1ère d'Angleterre (1533-1603) qui fit de la culture une priorité. William Shakespeare ou John Marlowe en littérature, et William Byrd ainsi que Dowland purent s'épanouir au point de devenir des références incontournables qui ont traversé les siècles.
Je vous propose mon hommage personnel à ce musicien par un morceau que je joue ici à la guitare.
11:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musique, culture, guitare
jeudi, 24 janvier 2008
LE PUITS DU TEMPS
Nos amis jaillissent du fond du temps
De nos vies passées, de nos fous rires
De nos envies de puiser au fond de nos vies
Nous parlent de tous ces petits riens
Qui composaient notre vie d'enfant
Que le temps s'est mis à détruire
Rien ne peut arrêter le fil de la vie
Rien n'est encore éteint et l'on repeint
Le tableau des jours passés ensemble.
Comme grand le puits du temps nous semble.
15:10 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime, culture