mardi, 27 mai 2008
CHAGRINS (Le Journal de Juliette, lycéenne n ° 28)
Juliette découpe une photo et un article parus dans le journal local. Elle reconnaît le garçon qui s'y trouve en photo. Il était dans sa classe l'année dernière. L'article annonce la mort accidentelle de D. L., 16 ans par asphyxie. Elle monte à Lise la coupure du journal. Elle le connaissait également car il habitait dans la même ville qu'elle. Jeanine se souvient de lui parce que pendant les cours d'histoire l'année dernière il la sollicitait beaucoup. Il a même tenté de lui donner des coups de poings en plein cours car Jeanine ne supportait plus qu'il la regarde, appuyé sur son coude au coin de sa table, comme on regarde une peinture au musée. Elle lui avait crié : "alors ! tu n'as pas fini ?".
Le match prévu entre les professeurs et les élèves s'est bien terminé mais Juliette était plutôt occupée à regarder Alain et sa nouvelle copine, assis dans un abri-bus. Ils bavardaient ensemble pendant toute la durée du match. Alain s'est retourné plusieurs fois vers Juliette en quittant l'abri-bus avec sa copine.
En rentrant chez elle ce soir là, Juliette souffre et décide de demander à Aurélie ce qu'elle en pense dès le lendemain. Elle souhaite même être malade pendant plusieurs jours afin de le punir.
Pendant le cours de géographie, Juliette a envie de pleurer et n'arrive pas à suivre ce que le professeur explique. En cours de maths, la professeur fait une interrogation écrite d'algèbre. Alain est envoyé au fond de la classe car il communiquait avec Jean Michel. Juliette n'a pas eu le temps de répondre à la 4ème question.
A 14 heures, Juliette apprend par Arlette qu'Aurélie a récolté une heure de colle pour ce samedi. Le fils de Madame MARTIN, une ancienne professeur de Juliette, surveillant depuis peu, n'a pas supporté qu'Aurélie discute avec Arlette pendant l'heure de permanence. Juliette n'était pas là pour la consoler au moment où elle pleurait.
12:48 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, journal intime, littérature, culture, nouvelles et textes brefs
lundi, 26 mai 2008
LE FORESTIER
J'ai écouté le nouvel album de Maxime LE FORESTIER : "Restons amants".
Il a toujours la même voix, la même guitare, juste un peu moins d'utopies.
Maxime Le Forestier renoue dans ce disque avec les ballades qui firent son succès dans les années 70 mais avec la maturité de celui qui a exploré depuis d'autres territoires musicaux. L'auteur de San Francisco reconnaît que ce nouveau disque apparaît comme un retour aux sources.
Maxime Le Forestier a signé les textes des 12 chansons et une partie des mélodies. Son complice, Julien CLERC, a mis en musique le titre qui a donné son nom à l'album.
Première collaboration avec Mathieu CHEDID, la voix fragile d'Emmanuelle BEART se mêle aussi à celle de Maxime pour un duo sensuel et doux, l'Hymne à la soie.
Plusieurs titres : La Meute et le Troupeau, Là-bas la terre, se font l'écho d'interrogations sur le monde.
Grain de sel : on "irait bien glisser son grain de sable dans l'ordre et la paix civile".
Là-bas, la terre : évoque ces terres africaines où rien ne veut pousser.
Maxime Le Forestier avoue être peut être moins utopiste mais a l'impression qu'il doit y avoir quand même quelques fondamentaux qui restent.
13:47 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : musique, culture, chansons, poésie, poèmes, écriture
dimanche, 25 mai 2008
QUI LUI PARLAIT AINSI ?
Ces frissons qui la traversent au-dessous du nombril, à chaque fois qu'elle le regarde ou qu'elle pense à lui, elle ne les avaient jamais connus auparavant, du moins elle ne s'en souvenait plus.
Quand 25 ans plus tard elle poursuivra son Analyse avec le Docteur D., elle entendra souvent une petite voix lui murmurer : "... mon petit coeur... " avec tant de tendresse qu'elle en sera à chaque fois toute bouleversée d'amour. Aidée par le Docteur D., elle fouillera dans sa mémoire de plus en plus profondément. Elle ira rechercher de vieilles photos que son père avaient prises afin d'essayer de trouver la réponse à cette question : Qui lui parlait ainsi ?
22:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, culture, journal intime, littérature, nouvelles, textes brefs
samedi, 24 mai 2008
FETES DES MERES
La fête des mères avait une résonnance particulière quand j'étais enfant. Ce jour là sentait bon les fleurs !!! C'était un dimanche, forcément .... et Maman était très belle ! Papa avait préparé un cadeau qu'il dévoilait en rentrant de la messe.
Aujourd'hui, je souhaite à toutes les mamans qui passent par ici UNE JOYEUSE FETE !
23:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, écriture, journal intime
vendredi, 23 mai 2008
SURNOM
A cause de sa coupe et de la couleur de ses cheveux, également à cause de notre nom de famille, ma soeur aînée avait été surnommée POLLUX, en raison de l'émission qui passait à l'époque à la télévision et qui avait beaucoup de succès.
14:28 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : écriture, journal intime, poésie, poèmes, littérature
mercredi, 21 mai 2008
INSPIRATION
Le coucher du soleil ramasse les couleurs et les lumières du jour, annonçant le repos. On se sent pleinement bien ici.
Les lumières du lever du soleil apportent les promesses d'un jour. Le soleil est encore frais et les paysages prennent des allures de fantômes...
(inspiré par Corinne - LUMIERES -, http://laplume-de-giacometti.net )
23:31 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : écriture, littérature, culture, poésie, poèmes
lundi, 19 mai 2008
JEU D'ECRITURE
L'EQUIPE du BLOG DES EQUIPIERES ( http://lequipedechoc.over-blog.com ), dont fait partie Enriqueta, m'a proposé un jeu d'écriture. Il s'agit d'écrire une LETTRE NOIRE, une lettre de haine ou de mépris, noire et agressive, sombre et violente, désespérée, puis la réponse à cette lettre. Je n'ai pas l'habitude d'écrire sur ce thème mais j'ai malgré tout accepté. Voici donc ces deux lettres :
Un homme écrit à sa maîtresse :
"Tout d'abord, je t'écris cette lettre pour une mise au point quant à certaines choses que j'ai dites et que tu ne sembles pas encore comprendre.
- j'aime ma femme depuis 25 ans, je ne l'ai jamais trompée une seule fois durant toutes ces années ;
- avec toi c'était seulement pour le sexe, je t'avais prévenue dès le début que je ne quitterai jamais ma femme ;
- tu as disparu pendant 8 mois sans rien dire et maintenant tu reviens avec un bébé et tu me demandes de participer à son entretien. Mais je suis déjà grand-père ! Que dira cette enfant quand elle aura 5 ans d'avoir un père si âgé ? Je serai déjà à la retraite !
- on s'est rencontrés par l'intermédiaire de Sandra au cours d'une soirée bien arrosée, c'est le hasard qui nous a mis sur le même chemin ;
- la pilule ou tout autre moyen contraceptif, ce n'est pas pour les chiens, tu le sais bien !
Je te préviens, je vais prendre un avocat et, crois-moi, tu ne gagneras pas !
Adieu !
VOICI la réponse de la maîtresse :
Je savais que tu étais un homme à femmes, Sandra me l'avait dit. Mais de là à me dire que je devrais abandonner notre fille, tu es plus infecte que je ne le pensais. Tu me le paieras ! Moi aussi je vais prendre un avocat et tu vas devoir participer à l'éducation et à l'entretien de ta fille que tu le veuilles ou non.
Je n'appellerai pas ta femme, je ne veux pas la rencontrer ni lui parler.
Mais elle doit se douter de quelque chose avec tous les textos que je t'ai envoyés.
Alors je te dis : je ne te laisserai pas tranquille tant que les choses ne seront pas définitivement terminées.
Nous nous retrouverons au Tribunal pour en discuter ! Adieu !
14:27 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : jeux, blog, internet, écriture, journal intime, poésie, poèmes
samedi, 17 mai 2008
FOUS RIRES (Le journal de Juliette, lycéenne n° 27)
En cours de géographie, Martine n'est pas contente. Le professeur veut avancer l'heure de son cours à 8 heures du matin. Elle répond déçue : "Oh non ... je serai obligée de me lever tôt !". Tout le monde se met à rire et certains se moquent d'elle !
En cours d'Allemand, la professeur s'assied sur une table juste en face de Gérard au 1er rang. Elle croise ses jambes sous sa jupe courte.
Ce lundi, un inspecteur est présent en cours de français et s'installe au fond de la classe. Alain est interrogé et il répond si bien et avec aisance aux questions du professeur que Juliette est en admiration devant lui.
Dans une semaine, les élèves et les professeurs vont s'affronter au cours d'un match de foot. Juliette ira certainement regarder et pense bien rire !
Vendredi 13 : la professeur d'anglais s'est mise en colère. En maths, la professeur était absente. Les élèves chahutent dans la classe en attendant, mais en vain. En cours d'allemand, la professeur parle de l'Allemagne mais en se retournant vers le tableau pour écrire, elle fait rire toute la classe : sa jupe est pleine de craie ! Ne sachant pas l'origine des fous rires, elle se dirige vers la fenêtre en disant :"je vais ouvrir... cela ira mieux !".
En cours de géographie, Lise demande au professeur si elle peut avoir une légende pour les cartes et des explications pour les courbes de niveaux. Le professeur répond avec un air très sérieux :" c'est une affaire de coup d'oeil, d'observations, je ne peux pas vous dire à chaque fois : là, attention, on monte ou on descend de 10 mètres. C'est à vous de savoir". Ce qui fait sourire Juliette.
Avant d'entrer en classe, Marie Claire reçoit un coup de pied de Gérard. Heureusement, elle ne ressent pas grand chose. Mais cela ne fait plus rire Juliette.....
15:53 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : écriture, culture, éducation, lycée, journal intime, littérature
vendredi, 16 mai 2008
UN NOM
Alfred de VIGNY, Les destinées :
J'ai fait illustre un nom qu'on m'a transmis sans gloire.
Qu'il soit ancien, qu'importe ? Il n'aura de mémoire
Que du jour seulement où mon front l'a porté.
LAMARTINE, Un nom :
Il est un nom caché dans l'ombre de mon âme,
Que j'y lis nuit et jour et qu'aucun oeil n'y voit,
Comme un anneau perdu que la main d'une femme
Dans l'abîme des mers laissa glisser du doigt.
-Oh ! dites-nous ce nom, ce nom qui fait qu'on aime,
Qui laisse sur la lèvre une saveur de miel !
- Non, je ne le dis pas sur la terre à moi-même ;
Je l'emporte au tombeau pour m'embellir le ciel.
ANONYME (cité par GAYOT de PITAVAL, L'Art d'Orner son esprit en l'amusant)
Un grand nom est un magnifique piédestal qui n'est pas pour une figure ordinaire ni commune.
14:14 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature, écriture, poésie, poèmes, culture
jeudi, 15 mai 2008
UN PEU D'HUMOUR
Au Moyen Age, une belle châtelaine dit au chevalier qui lui fait une cour pressante :
- avec les conserves, je me méfie. Laissez-moi examiner de près votre armure que je voie où est gravée votre date limite de consommation.
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Dans la salle d'attente d'un vétérinaire, deux fauteuils sont respectivement occupés par une poule et un oeuf.
Le vétérinaire questionne :
- lequel de vous deux est arrivé le premier ?
14:13 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : écriture, humour, blog, web