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dimanche, 30 novembre 2008

LA BOUM (Le Journal de Juliette, lycéenne n° 42)

guirlande boum.jpgAdja organise la Boum qui se déroulera dans 10 jours dans une des salles de permanence du Lycée. Elle envoie Juliette acheter des guirlandes et du papier crépon.

Samedi matin, Annie apprend à danser le rock chez Juliette. Elles dansent dans le salon jusqu'à 11 heures puis partent ensemble chez le dentiste.

Martine est secrètement amoureuse de Gabriel, 20 ans, son professeur d'Allemand. Elle l'attend à la grille du lycée car elle veut lui poser des questions sur son cours. La petite soeur de Juliette connaît bien Gabriel, il est également son professeur. Il lui prête un disque pour le week end. Ils ont discuté à la fin des cours et se sont disque boum.jpgaperçus qu'ils avaient les mêmes goûts musicaux.

Ce lundi midi, il passe devant Marie Claire et Juliette en leur lançant un sympathique : "salut !".

Mardi, Martine est furieuse : des filles ont raconté dans tout le lycée qu'elle était amoureuse de son professeur d'Allemand.

danseurs.pngEnfin, jeudi 17 décembre, le lycée est en fête. De la musique s'élève dans les airs ainsi que des rires joyeux. LA BOUM commence vers 14 heures dans la salle de permanence décorée et aménagée avec une grande piste de danse. Tous les professeurs sont présents, mais ils ne restent pas très longtemps. L'ambiance est très sympathique. Juliette danse avec ses camarades et un professeur. Annie et Bertrand, son amoureux, se retrouvent sur la piste tandis que Francine bavarde avec Gabriel qui ne la lâche plus. Martine fait la tête. Gabriel s'en aperçoit et s'avance vers elle. Il lui demande pourquoi elle est fâchée. Il l'invite pour une danse puis retourne ensuite avec Francine pour quelques slows enlacés.

Juliette invite alors Martine pour la consoler et l'emmène près du Bar, selon ses désirs, afin de ne plus voir son amoureux qui lui échappe.

Alain arrive avec Caroline peu avant 17 heures. Il choisit une table au fond de la salle. Il flirte avec Caroline sans l'inviter une seule fois.

Juliette danse, danse, danse, seule ou avec Annie et Thierry. Elle s'amuse et profite jusqu'au dernier slow avant de sortir avec ses camarades qui la raccompagnent jusqu'à sa maison.

Une autre Boum est prévue avant Pâques : Monique et Adja l'organiseront. Juliette est de bonne humeur ce soir...

vendredi, 28 novembre 2008

JULES RENARD, tu es sympa...

caricature.jpgVoilà deux citations sur le bonheur (dont on a déjà parlé) mais en ces temps de crise, elles prennent plus de valeur.

"Le but, c'est d'être heureux. On n'y arrive que lentement. Il y faut une application quotidienne. Quand on l'est, il reste beaucoup à faire : à consoler les autres".

"Poil de Carotte, mon ami, renonce au bonheur. Je te préviens, tu ne seras jamais plus heureux que maintenant, jamais, jamais ..."

jeudi, 27 novembre 2008

DANS UN LIT

Le lit est tout le mariage.

(Honoré de Balzac, Psychologie du mariage)

Heureux qui peut dormir sans peur et sans remords

Dans le lit paternel, massif et vénérable,

Où tous les siens sont nés aussi bien qu'ils sont morts.

(José Maria de Heredia, Les Trophées)

Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes

Planant sous les rideaux inconnus du remords.

(Stéphane Mallarmé, Poésies)

Mais quand au lit nous serons

Entrelacés, nous ferons

Les lascifs selon les guises

Des amants qui librement

Pratiquent folâtrement

Dans les draps cent mignardises.

(Pierre de Ronsard, Les amours de Cassandre)

 

mercredi, 26 novembre 2008

C'EST PARTI !!!

Oui c'est parti pour les achats de fin d'année !

Personnellement, je n'ai encore rien choisi, je réfléchi encore....

Je pense que j'ai tout mon temps d'autant que les cadeaux demandent réflexion.

Je ne suis pas encore entrée dans les magasins (à part les supermarchés) où je trouverai certainement ce que je cherche.

noël.jpg

mardi, 25 novembre 2008

BLESSURE

Chacun de nous a sa blessure : j'ai la mienne.

Toujours vive, elle est là, cette blessure ancienne.

Elle est là, sous la lettre au papier jaunissant

Où l'on peut voir encor des larmes et du sang !

(Edmond ROSTAND, Cyrano de Bergerac)

lundi, 24 novembre 2008

JE SENS VENIR L'HIVER...

Je sens venir l'hiver,

De qui la froide haleine

D'une tremblante horreur fait

Hérisser ma peau.

(Joachim DU BELLAY, Les Regrets)

L'air est plein du frisson

Des choses qui s'enfuient

(Charles BAUDELAIRE, Les fleurs du mal)

Voici venir l'hiver,

Tueur de pauvres gens.

(Jean RICHEPIN,  La Chanson des gueux)

fleur givrée.jpg

 

samedi, 22 novembre 2008

PREMIER TRIMESTRE (Le Journal de Juliette, lycéenne n° 41)

pantalon vert.jpgJuliette s'est acheté un pantalon vert à la Foire. Elle le porte au bal de ce soir et regrette qu'Alain ne soit pas venu. Elle avait tant espéré le voir et peut être qu'il l'aurait invitée à danser. Mais elle s'était fait des illusions une fois de plus : Caroline porte depuis une semaine une bague en or avec une belle perle blanche, à sa main gauche. En cours d'Allemand, elle est toujours assise près d'Alain et de Lise.

bague.jpg

Serge et Pascal offrent des bonbons aux filles de la classe. Ils draguent à "tout va" les filles de seconde à chaque récréation. Serge demande à Juliette de lui prêter son livre écrit en anglais "Four Sherlock Holmes stories". Elle accepte.

En heure de permanence, Pascal aide Aurélie et Juliette à faire la version d'Allemand tout en faisant le pitre. Juliette le regarde faire et lève les yeux au ciel. Mais elle finit par en rire et le trouve sympathique.

Cette semaine a lieu un échange avec des lycéens et lycéennes Allemands au lycée. Ils sont hébergés dans les familles des camarades de Juliette. En cours d'Allemand, le professeur passe l'heure à discuter avec les correspondants. Juliette se demande si le professeur est sérieux car ses cours ne sont pas très intéressants, les élèves sont déjà trop nombreux dans la classe. Malgré tout, elle garde le moral car elle a obtenu de bonnes notes jusqu'à maintenant. Son travail de révisions durant les grandes vacances d'été porte ses fruits...

Aurélie n'a pas le moral car un garçon lui a lancé en passant près d'elle : "ça va la grosse !". Annie et Juliette l'invitent au Café de la Grand' Rue pour en discuter. Mais elle refuse d'y aller. Annie prête quelques livres à Juliette : Le Rêve d'Emile Zola et Le Journal d'un Curé de Campagne de Bernanos, qu'elle lira avant Noël.

Guy étale sur son bureau, pendant le cours de physique, 4 photos de la correspondante Allemande de Véronique avec laquelle il a flirté en ville la semaine dernière.

Juliette surnomme sa professeur d'Anglais "la viellle chouette" à cause de son regard perçant. 

Le professeur de géographie fait pleurer Marie Christine ; il lui a mis une mauvaise note car elle bavardait pendant le cours. Mais elle n'était pas la seule.

Avant les vacances de Noël, une Boum sera organisée par les élèves de seconde et de première. Juliette ira certainement.

 

JUSTE POUR RIRE ...

Depuis une demi-heure, une femme est enfermée dans une cabine téléphonique où elle s'agite en parlant très fort à sa fille. Enfin, elle se décide à raccrocher et à sortir en disant d'un air accablé : "On ne m'écoute jamais !".

A quoi une des 6 personnes qui attendent pour pouvoir utiliser la cabine à leur tour, rétorque : "Ce serait difficile à la façon dont vous hurlez !".

- Que se passe-t-il ? demande un avocat à son fils qui se précipite vers le téléphone.

- Je viens d'appeler ma petite amie et elle m'a raccroché au nez...

- Et alors ?

- Et bien, je fais appel !!!

téléphone portable.jpg

jeudi, 20 novembre 2008

BASSE COUR

Ceci est une création de ma petite fille.

poule.JPG

mercredi, 19 novembre 2008

JUSTEMENT...

Justement, sur mon blog de poésies (voir lien à gauche) nous discutions d'une citation de LAUTREAMONT tirée de son livre Les chants de Maldoror.

Et à l'instant je trouve celle-ci :

"J'ai vu, pendant toute ma vie, sans en excepter un seul, les hommes, aux épaules étroites, faire des actes stupides et nombreux, abrutir leurs semblables, et pervertir les âmes par tous les moyens. Ils appellent les motifs de leurs actions : la gloire".

Et BAUDELAIRE disait :

"Inutile de s'étonner si les nations n'ont de grands hommes que malgré elles, puisque seuls connaissent la gloire ceux qui savent adapter leur esprit avec la sottise nationale".