jeudi, 28 décembre 2006
MA PIERRE (sur un thème proposé par Ambroise)
Autour de ma pierre je tournais
Je parlais
Je dansais
Je chantais
Je me rappelais les bons moments
Les vacances d'antan
Le soleil éclatant
Le soleil éblouissant
Le sable dans les cheveux
Le vent dans les cheveux
La peau caressée par le vent
Les bateaux poussés par le vent.
18:15 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poésie, écriture, journal intime
lundi, 25 décembre 2006
EN CE JOUR
En ce jour de NOEL
Je lève les yeux vers le ciel
Les étoiles brillent de tous leurs feux
Si petites et pourtant j'en ai plein les yeux
Il fait si froid que j'en tremble
Avec mes proches, tous ensemble
Nous nous réchauffons à danser
Dans le salon et la salle à manger
La musique nous fait chanter
Et danser, heureux de se retrouver
Pour un repas à partager
Et tant de bonheur à se donner
21:20 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, écriture, journal intime, culture
samedi, 23 décembre 2006
INDIFFERENCE
Sur un thème proposé par AMBROISE, je voulais vous parler de l'indifférence qui fait mal.
Indifférence dans les cités
Indifférence facilité
Indifférence dans les regards
Indifférence, c'est trop tard
Indifférence qui fait mal
Indifférence sur les visages pâles
Des passants qui s'affairent
Moi je ne peux pas me taire.
22:27 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : poésie, culture, écriture, journal intime
vendredi, 22 décembre 2006
JE VOUS SOUHAITE
12:50 Publié dans Ma guitare | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Musique, culture, écriture, journal intime, amour
mardi, 19 décembre 2006
QUELQUES LETTRES AU PERE NOEL
Voici quelques lettres écrites au Père Noël par des garçons et des filles de 2 à 10 ans (on croit encore au Père Noël à l'âge de 10 ans ?)
"Cher Père Noël, je voudrais cette année un habit de fée, bleu pâle, pour aller avec mes cheveux blonds, un costume de majorette avec des bottes blanches et de la fourrure au col, un coffret de maquillage où il y aura des tas de couleurs à mettre sur les yeux comme maman, une mallette de bijoux avec au moins 10 colliers différents, une coffret de coiffure contenant une perruque et un peigne soufflant.
Papa me photographiera quand j'aurai le maquillage et les costumes et on t'enverra la photo. Je te remercie bien cher Père Noël".
"Cher Père Noël,
Je veux un gros nounours pour dormir avec lui quand maman n'est pas là et puis un petit Zoo avec des tas de bêtes.
Je t'embrasse".
"Mon ami Père Noël,
Apporte-moi un gros garage rempli de voitures, un cheval à bascule avec aussi des roulettes et une poupée en tissu qui ouvrira son ventre pour ranger mon pyjama. Je t'envoie des tas de gros baisers."
"Cher Père Noël,
Surtout n'oublie pas de mettre ton écharpe car il risque de faire froid et puis n'emporte pas tous les cadeaux à la fois pour tout le quartier, ce serait trop lourd et tu risquerais de te faire une sciatique. Fais plutôt plusieurs voyages.
Je voudrais un balai et aspirateur. Pour ma poupée, un petit réfrigérateur, une machine à laver le linge. Pour aider ma maman, un fer et une table à repasser et aussi une cafetière et un mixeur. Bien sûr, cela fait beaucoup de choses, emporte ce que tu peux, mais gâte-moi tout de même. Merci de tout mon coeur. Je t'embrasse bien fort".
"Cher Père Noël,
Tu serais très gentil si tu pouvais m'apporter deux poupées. D'abord un poupon qui pleure quand on lui retire sa tétine, qui boit et mange en remuant les lèvres et salit ses couches. Il faut qu'il ait une peau toute douce pour que je puisse l'embrasser souvent. Et aussi une grande poupée qui marche et parle toute seule. Comme je ne les promènerai pas en même temps, il faudra aussi un landau pour le poupon et une poussette pliante pour sa grande soeur. Si tu as encore un peu de place, j'aimerais aussi une malette d'infirmière pour soigner mes enfants quand ils seront malades. Comme je ne fais pas assez de sport, maman m'a demandé de commander aussi des patins à roulettes mais cela c'est seulement si tu penses comme maman. Merci beaucoup de me gâter Cher Père Noël et gros baisers."
22:40 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Ecriture, culture, loisirs, journal intime
samedi, 16 décembre 2006
JE VEUX ENCORE
Je voulais recoller les morceaux
Du miroir qui s'était brisé
Mais le sang s'est mis à couler
Des blessures sur ma peau
Pourquoi recoller les morceaux
D'un miroir où je ne peux m'y voir ?
Pourquoi recoller les morceaux
Si je ne peux plus jamais m'y voir ?
Je veux encore croire à l'histoire
Ne plus sentir que l'odeur de ta peau.
Lire dans tes yeux non plus un Au revoir
Mais le plus beau des cadeaux.
Lorsqu'en rêve on ne peut se voir dans un miroir parce qu'il est cassé, c'est que le rêveur doit nettoyer tout ce qui est terne ou trouble en lui.
16:50 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, écriture, journal intime, de tout et de rien, amour
vendredi, 15 décembre 2006
CHEZ ANDREE
Aujourd'hui, je pars avec maman chez sa cousine, Andrée. Elle tient une ferme avec son mari, Jojo. Ils ont 4 enfants : Eric, Nicole, Cathy et Anne qui sont aussi mes cousins et cousines. Mais je ne les vois pas souvent.
Comme il a neigé, nous mettons de vieilles chaussettes au-dessus de nos chaussures. Ainsi, nous ne glisserons pas en marchant dans la neige. Je mets les gants, le bonnet et l'écharpe que j'ai tricotés cet été avec de la laine fine et nous partons.
Sur la route, nous regardons le paysage qui a bien changé sous le manteau de neige qui est tombé hier après-midi.
Nous discutons de choses et d'autres avant d'arriver à la sortie de la ville où se trouve la ferme. Nous ouvrons la grille de la cour. La ferme est perpendiculaire à la route. Au fond de la cour, je vois la grange et le tracteur de Jojo garé devant. Les vaches et les cochons sont enfermés car il fait si froid. Seules, les poules gambadent dans la cour. Nous essuyons bien nos pieds avant d'entrer sur le tapis devant la porte. Nous appuyons sur la sonnette et entrons dans le couloir où nous ouvrons nos manteaux avant de frapper à la porte de la salle à manger. Nous disons bonjour au grand-père qui est assis à côté de la cheminée, l'oreille collée au poste de radio. Il porte des lunettes noires et sa canne est posée près de lui. Nous discutons un peu avec lui de sa santé et du temps qu'il fait. Puis Andrée arrive souriante de la pièce du fond. On s'embrasse tous et elle nous demande si nous allons bien. Elle sort ses tasses à café, sa boite à biscuits et sa boite à sucre avec un pichet de crème comme à l'habitude. J'aime son café et sa crème. Andrée et maman discutent en tournant leur cuillère dans la tasse. Elles ont tant de choses à se raconter. De temps en temps, grand père laisse la radio pour nous écouter et continuer la conversation avec nous. Il doit s'ennuyer, je pense. Maman passe sa commande de beurre et de fromage blanc à Andrée qui disparaît derrière la porte du fond. Jojo vient nous embrasser mais n'a pas beaucoup le temps de bavarder avec nous. Il prend un petit café et repart à son travail.
Un jour, il m'a montré ses vaches mais j'ai eu un peu peur car elles sont impressionnantes par leur taille. Les cochons ne me font pas peur, ils sont sales, ils aiment se trainer dans la boue, si fréquente dans cette région du Nord.
Andrée réapparait avec ses paquets de beurre et de fromage blanc que maman glisse dans son sac à provisions. Nous finissons notre tasse de café et nous levons pour dire au revoir au grand père qui ne peut pas bouger de sa chaise et à Andrée qui est très bavarde mais si gentille.
Et nous repartons à la maison, contents d'avoir fait une joyeuse promenade. Nous avons le nez et les joues si froids qu'ils sont rouges. Nous rentrons vite nous réchauffer près du feu qui nous attend.
12:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Ecriture, journal intime, de tout et de rien
vendredi, 08 décembre 2006
DANS LES GRENIERS
Je devais avoir 7 ans quand je suis allée pour la première fois dans le grenier de ma grand mère. Elle était gardienne et logeait dans la maison près de l'usine où travaillaient mon père et mon grand père.
Je me demandais pourquoi nous n'étions jamais allés à l'étage. Je voulais voir comment étaient les chambres. Je savais que je n'avais pas le droit, je n'y avais jamais été invitée. Je ne sais plus dans quelles circonstances j'ai pu, grâce à mon frère et ma soeur aînée, découvrir ce qui se cachait derrière cette porte, à l'étage.
Mon grand père travaillait, j'en suis certaine. Mais ma grand mère, que faisait-elle ce jour là ? Je ne me souviens plus. Je sais qu'elle n'était pas très loin et que j'ai eu le temps de regarder assez pour pouvoir vous raconter ce que j'y ai vu.
La porte était large. Elle était fermée par une grande clef. J'ai pu la tourner sans faire trop de bruit.
Il n'y avait pas grand chose dans ce grand grenier : des malles, des vieilles chaises, des planches, des cadres en bois plein de poussière....
Ce dont je me souviens c'est que j'ai ouvert les malles. J'y ai trouvé des tissus et des dentelles. Beaucoup de dentelles.
Le tissu était écru, jauni, ainsi que ces dentelles. Cela devait être des draps, des nappes et des rideaux et quelques robes qui venaient soit des parents de ma grand mère, soit de ceux de mon grand père. Je n'ai pas osé en parler.
Je les ai dépliés et repliés pour ne pas me faire gronder. Dans une autre malle, se trouvaient également des tissus mais noirs. Comme les doubles rideaux de la salle à manger. Tout cela me semblait d'un autre monde. Quand je regarde les films muets, je repense à ce grenier...
Quelques années plus tard, j'ai visité un autre grenier. Mes parents avaient loué un petit 3 pièces en Bretagne pour les vacances. Le propriétaire était menuisier mais avait beaucoup voyagé.
Pour accéder au logement, nous devions monter un escalier étroit et tout droit. Mais sur un palier, j'avais remarqué une porte sans serrure ni poignée. Ma mère nous avaient interdit de la pousser. D'ailleurs, elle résistait à nos tentatives. Mais un jour, à force de pousser, nous avons réussi à nous glisser à l'intérieur de ce qui était un grenier d'une dépendance.
Il y avait là un accordéon, des malles, des armoires. Dans les malles, se trouvaient des photos de marins, de bateaux et de notre propriétaire qui devait avoir 20, 25 ans. Egalement des lettres... Nous y sommes retournés plusieurs fois. Le propriétaire n'a rien su. Nous sommes restés discrets et avons remis en place tout ce que nous avions touché. Jamais personne ne nous a grondés. Tous les deux ans, nous passions de magnifiques vacances dans ce coin du Morbihan et rêvions de voyages sur la grande mer.
Le troisième grenier était celui de mes parents. Il fallait mettre une échelle pour y accéder. Je n'y allais pas souvent car j'avais le vertige. Avec mes soeurs, nous y mettions nos jouets anciens ou cassés. Et nous étions heureux de les retrouver quelques années plus tard.
23:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Journal intime, écriture
lundi, 27 novembre 2006
LA LA
La voisine joue du piano cet après-midi et je l'entends à travers le mur de notre maison.
Ma maman est en train de repasser pendant que mon frère et ma soeur sont à l'école. J'ai deux ans et, bien sûr, je ne vais pas encore à la maternelle.
J'aime quand j'entends de la musique. Je sais chanter les quelques chansons que nous entendons à la radio quelque fois et je les reprends de ma petite voix. Ma mère est "aux anges" quand elle m'entend. Je me dirige vers le mur mitoyen où LALA joue de son piano. Je colle mon oreille sur le mur froid pour mieux entendre. Quelquefois, je vois la voisine dans la rue quand je pars faire les courses avec maman. Alors, la pianiste me regarde et me dit "Bonjour !". Et moi je réponds "LALA". Ma maman se met à rire et engage la conversation avec Colette (c'est son nom) qui est mariée mais n'a pas d'enfant.
J'aime bien le son du piano et les morceaux qu'elle joue résonnent dans sa maison, c'est un enchantement.
Je ne suis jamais entrée dans la maison de LALA. Je n'ai jamais vu son piano et quand nous avons déménagé, je l'ai revue souvent faire ses courses. Elle n'a jamais eu d'enfants. Avec ma mère, nous rions encore quelquefois de ces moments joyeux.
14:30 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Ecriture, journal intime
vendredi, 24 novembre 2006
A LA FOIRE ST LUC
La FOIRE ST LUC est un évènement important dans la ville de mon enfance. Chaque année, au 18 octobre, a lieu cette foire où les commerçants ambulants envahissent la rue principale et mettent de l'animation. De chaque côté de cette rue, les étalages attirent les petits et les grands. On entend ici et là différentes musiques. Les commerçants attirent comme ils peuvent les acheteurs : ils vantent leurs produits pour les ménagères en faisant devant elles cent fois les mêmes gestes. On y trouve aussi de la vaisselle, des batteries de cuisine, des livres, des disques, des jouets, du linge de table, des draps, de l'ail et de l'oignon, des brioches, des gâteaux, des vêtements, des chaussures, tout ce que vous pouvez imaginer pour combler ce monde qui se presse dans un fouilli bien organisé comme chaque année.
Au bout de cette artère principale, presqu'à la sortie de la ville, on y trouve même du bétail, des tracteurs, du matériel agricole, les fermiers y font des affaires.
Mais moi, ce que je préfère, moi la petite fille de 4 ans ou de 11 ans, ce sont les jouets. En ce jour de fête, ma maman et ma grand mère me donnent un franc ou deux ainsi qu'à mes soeurs et mon frère afin que je puisse acheter le jouet de mes rêves. Ce jouet je le cherche. Je me tâte, je fais plusieurs fois le tour des étalages. Avec mes soeurs et mon frère, nous venons plusieurs fois pour comparer, hésiter pour se décider enfin. A cette occasion, ma maman en profite pour nous rhabiller pour l'hiver qui a déjà pointé le bout de son nez.
Sur la place, les forains ont monté leur manège et avec notre argent de poche reçu des grand-parents, nous faisons des tours dans les diverses attractions. Nous essayons de ne pas tout dépenser car la tentation est grande partout. Autour des manèges, des bijoux de princesses sont vendus dans des machines automatiques. Les garçons peuvent s'essayer au fusil sur les cartons des stands de tir. On peut y gagner des peluches immenses ou toutes petites qui combleront les enfants.
Quand la journée est terminée, nous sommes heureux d'avoir passé une journée merveilleuse. Nous regardons avec bonheur le ou les achats que nous avons faits et nous attendons avec impatience l'année prochaine la nouvelle foire St Luc.
13:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Journal intime, écriture