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samedi, 22 janvier 2011

TAPIS DE NEIGE

Sur le tapis de neige

Couvrant la terre beige

Pareil à des émaux

Sous le soleil levant

Bavardent les oiseaux

D'un hiver décevant

Ils avaient oublié

Qu'au bout de cette allée

Les fleurs parlaient au vent

Au soleil du printemps.

A la Saint Victorien

Oublieront le chagrin

D'un hiver agressif

Pour un printemps actif.

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vendredi, 21 janvier 2011

DOUCE NUIT

"Ma chère, entends la douce nuit qui marche"

Disait Baudelaire comme démarche

Pour rendre à l'instant présent son atmosphère

Obscure qui enveloppe la ville en prières

Langoureuses ou paisibles ; pleins de remords

Sont les mortels : voilà planté le décor

Et si la douleur vient ici, il lui tend

La main et lui montre le soir qui descend.

Baudelaire.jpg

 

PARIS AT NIGHT

Trois allumettes une à une allumées dans la nuit

La première pour voir ton corps tout entier

La seconde pour voir tes yeux

La dernière pour voir ta bouche

Et l'obscurité toute entière pour me rappeler tout cela

En te serrant dans mes bras.

Jacques PREVERT

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dimanche, 16 janvier 2011

5 ANS

Il y a 5 ans, ce blog, mon tout premier blog, démarrait.

FLEURS ROSES TREFFLES 283 (1077 x 807).jpg

5 ANS de BLOG.

5 ANS d'écriture.

5 ANS de partages.

5 LIVRES.

 

http://elisabethleroy.e-monsite.com/accueil.html

 

Je remercie tout particulièrement les personnes qui m'ont encouragée dès le début : BONA, PIERRE, DOMINIQUE, DENIS, PASCAL, puis un peu plus tard : LAURA, AMBROISE, MONETTE, ESTELLE, ENRIQUETA, et encore un peu plus tard : MAX, REGIS, GIL, MARC, FRANCINE, CHRISTIAN, DANA, MALAÎKA, et depuis deux ans : CHRIS-TIAN, DANAE... (je pense avoir oublié quelques personnes... et je les prie de m'excuser).

vendredi, 14 janvier 2011

L'UNIVERS

L'univers est une motte de beurre. Il n'est que de s'y enfoncer sans hésitation. Personne ne fera attention à vous tant que vous ne gênerez personne. Veuillez donc ce que vous voulez, sans timidité, sans crainte, sans hésitation.

Max JACOB (Conseils à un étudiant - Gallimard)

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jeudi, 13 janvier 2011

Au cimetière Marin de SETE

Photo prise à SETE le 03 janvier 2011

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mercredi, 12 janvier 2011

L'HORLOGE

Absorbée par les pensées s'entrechoquant dans son cerveau, Hortense ne voit pas l'aiguille des minutes avancer et encore moins l'aiguille des heures. Le soleil se couchera bientôt, elle ne profitera pas de ses rayons, trop occupée par les problèmes. L'horloge suit le rythme du soleil et la terre effectue son tour quotidien, elle ne peut pas y échapper. Hortense doit accomplir une mission d'importance, une mission qui s'ouvre devant elle. Elle est arrivée à un tournant dans son existence. Elle a besoin de recul pour la mener à bien...

horloge caméra.jpg

lundi, 03 janvier 2011

MON NOUVEAU LIVRE EST PARU

 

Deux ans de préparation et le voilà enfin sorti :

AUTOUR DE HUIT HEURES, recueil d'une quarantaine de poèmes auxquels j'ai ajouté des petits textes humoristiques et décalés, est en vente.

Si vous désirez l'acheter, cliquez ci-dessous : 

 http://www.thebookedition.com/autour-de-huit-heures-elisa...

AUTOUR DE HUIT HEURES COUVERTURE 02.jpg

dimanche, 02 janvier 2011

VICTIME D'UN LACHE (Le Journal de Juliette, n° 72)

Le dimanche 13 novembre, en sortant de la gare, Juliette ne voit pas qu'un homme la suit. Arrivée devant la porte de son meublé, près de la Préfecture, elle pose sa valise sur les marches et rentre la clé dans la serrure. Elle voit soudain une ombre passer derrière elle. L'homme qui la suivait s'est emparé de la bandoulière de son sac et se met à courir aussitôt. En un éclair, elle délaisse la valise et court après lui. Mais l'homme disparaît au loin, il a certainement tourné au coin d'une rue. Juliette revient alors sur ses pas, rentre la valise dans le couloir et referme la porte. Elle s'approche de la grille de la Préfecture et voit un gardien. Elle lui raconte ce qui s'est passé. Celui-ci appelle un collègue qui conseille à Juliette de se rendre au commissariat le plus proche. Mais elle ne sait pas où se trouve le commissariat. Le gardien lui dit que son collègue va la conduire en voiture. Elle attend et la voiture arrive. Elle monte et, pendant le trajet, le gardien lui conseille de demander à l'accueil de se faire reconduire. Elle arrive au commissariat cinq minutes après. Elle dépose plainte et un policier lui propose de faire un tour dans le quartier, en fourgon, pour tenter de retrouver le voleur. Elle accepte mais, après plusieurs passages dans les rues, ils reviennent bredouilles. Elle rentre alors à pied, dans les rues sombres, cherchant son chemin, épuisée, personne au commissariat n'ayant accepté de la raccompagner. Le lendemain matin, elle se rend immédiatement à sa banque avec le dépôt de plainte. Ses collègues de travail lui prêtent un peu d'argent et son père lui envoie un chèque. Elle est avertie la semaine suivante que le voleur a émis 4 chèques. Un mois plus tard, un officier de police lui montre des photos de suspects mais Juliette ne reconnaîtra pas le voleur, elle n'a d'ailleurs pas vu son visage le soir de l'agression. Il se trouvait toujours derrière elle et ne s'est pas retourné une seule fois quand il courait. Il n'y aura pas de suite à cette affaire, Juliette devra refaire sa carte d'identité et tous papiers importants.

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samedi, 01 janvier 2011

Poème de Georges SCHEHADE

Il y a des jardins qui n'ont plus de pays

Et qui sont seuls avec l'eau

Des colombes les traversent bleues et sans nids

Mais la lune est un cristal de bonheur

Et l'enfant se souvient d'un grand désordre clair.

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