samedi, 22 janvier 2011
TAPIS DE NEIGE
Sur le tapis de neige
Couvrant la terre beige
Pareil à des émaux
Sous le soleil levant
Bavardent les oiseaux
D'un hiver décevant
Ils avaient oublié
Qu'au bout de cette allée
Les fleurs parlaient au vent
Au soleil du printemps.
A la Saint Victorien
Oublieront le chagrin
D'un hiver agressif
Pour un printemps actif.
17:01 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : hiver, neige, écriture, poèmes, poésie.
vendredi, 21 janvier 2011
DOUCE NUIT
"Ma chère, entends la douce nuit qui marche"
Disait Baudelaire comme démarche
Pour rendre à l'instant présent son atmosphère
Obscure qui enveloppe la ville en prières
Langoureuses ou paisibles ; pleins de remords
Sont les mortels : voilà planté le décor
Et si la douleur vient ici, il lui tend
La main et lui montre le soir qui descend.
19:43 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poèmes, écriture, littérature, livres
PARIS AT NIGHT
Trois allumettes une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton corps tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
Et l'obscurité toute entière pour me rappeler tout cela
En te serrant dans mes bras.
Jacques PREVERT
11:57 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : poésie, poème, poète, écriture, livre
dimanche, 16 janvier 2011
5 ANS
Il y a 5 ans, ce blog, mon tout premier blog, démarrait.
5 ANS de BLOG.
5 ANS d'écriture.
5 ANS de partages.
5 LIVRES.
http://elisabethleroy.e-monsite.com/accueil.html
Je remercie tout particulièrement les personnes qui m'ont encouragée dès le début : BONA, PIERRE, DOMINIQUE, DENIS, PASCAL, puis un peu plus tard : LAURA, AMBROISE, MONETTE, ESTELLE, ENRIQUETA, et encore un peu plus tard : MAX, REGIS, GIL, MARC, FRANCINE, CHRISTIAN, DANA, MALAÎKA, et depuis deux ans : CHRIS-TIAN, DANAE... (je pense avoir oublié quelques personnes... et je les prie de m'excuser).
05:55 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : blogs, internet, société, écriture, littérature, livres
vendredi, 14 janvier 2011
L'UNIVERS
L'univers est une motte de beurre. Il n'est que de s'y enfoncer sans hésitation. Personne ne fera attention à vous tant que vous ne gênerez personne. Veuillez donc ce que vous voulez, sans timidité, sans crainte, sans hésitation.
Max JACOB (Conseils à un étudiant - Gallimard)
22:33 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : citations, écriture, littérature
jeudi, 13 janvier 2011
Au cimetière Marin de SETE
Photo prise à SETE le 03 janvier 2011
22:08 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : citations, poésie, poèmes, écriture
mercredi, 12 janvier 2011
L'HORLOGE
Absorbée par les pensées s'entrechoquant dans son cerveau, Hortense ne voit pas l'aiguille des minutes avancer et encore moins l'aiguille des heures. Le soleil se couchera bientôt, elle ne profitera pas de ses rayons, trop occupée par les problèmes. L'horloge suit le rythme du soleil et la terre effectue son tour quotidien, elle ne peut pas y échapper. Hortense doit accomplir une mission d'importance, une mission qui s'ouvre devant elle. Elle est arrivée à un tournant dans son existence. Elle a besoin de recul pour la mener à bien...
15:30 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : nouvelles et textes brefs, écriture, société
lundi, 03 janvier 2011
MON NOUVEAU LIVRE EST PARU
Deux ans de préparation et le voilà enfin sorti :
AUTOUR DE HUIT HEURES, recueil d'une quarantaine de poèmes auxquels j'ai ajouté des petits textes humoristiques et décalés, est en vente.
Si vous désirez l'acheter, cliquez ci-dessous :
http://www.thebookedition.com/autour-de-huit-heures-elisa...
21:37 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : écriture, poèmes, culture, société, littérature, livres
dimanche, 02 janvier 2011
VICTIME D'UN LACHE (Le Journal de Juliette, n° 72)
Le dimanche 13 novembre, en sortant de la gare, Juliette ne voit pas qu'un homme la suit. Arrivée devant la porte de son meublé, près de la Préfecture, elle pose sa valise sur les marches et rentre la clé dans la serrure. Elle voit soudain une ombre passer derrière elle. L'homme qui la suivait s'est emparé de la bandoulière de son sac et se met à courir aussitôt. En un éclair, elle délaisse la valise et court après lui. Mais l'homme disparaît au loin, il a certainement tourné au coin d'une rue. Juliette revient alors sur ses pas, rentre la valise dans le couloir et referme la porte. Elle s'approche de la grille de la Préfecture et voit un gardien. Elle lui raconte ce qui s'est passé. Celui-ci appelle un collègue qui conseille à Juliette de se rendre au commissariat le plus proche. Mais elle ne sait pas où se trouve le commissariat. Le gardien lui dit que son collègue va la conduire en voiture. Elle attend et la voiture arrive. Elle monte et, pendant le trajet, le gardien lui conseille de demander à l'accueil de se faire reconduire. Elle arrive au commissariat cinq minutes après. Elle dépose plainte et un policier lui propose de faire un tour dans le quartier, en fourgon, pour tenter de retrouver le voleur. Elle accepte mais, après plusieurs passages dans les rues, ils reviennent bredouilles. Elle rentre alors à pied, dans les rues sombres, cherchant son chemin, épuisée, personne au commissariat n'ayant accepté de la raccompagner. Le lendemain matin, elle se rend immédiatement à sa banque avec le dépôt de plainte. Ses collègues de travail lui prêtent un peu d'argent et son père lui envoie un chèque. Elle est avertie la semaine suivante que le voleur a émis 4 chèques. Un mois plus tard, un officier de police lui montre des photos de suspects mais Juliette ne reconnaîtra pas le voleur, elle n'a d'ailleurs pas vu son visage le soir de l'agression. Il se trouvait toujours derrière elle et ne s'est pas retourné une seule fois quand il courait. Il n'y aura pas de suite à cette affaire, Juliette devra refaire sa carte d'identité et tous papiers importants.
22:51 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nouvelles et textes brefs, écriture, société
samedi, 01 janvier 2011
Poème de Georges SCHEHADE
Il y a des jardins qui n'ont plus de pays
Et qui sont seuls avec l'eau
Des colombes les traversent bleues et sans nids
Mais la lune est un cristal de bonheur
Et l'enfant se souvient d'un grand désordre clair.
22:27 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poèmes, poésie, écriture, livres