jeudi, 16 décembre 2010
CLAIR HIVER (Pierre REVERDY)
L'espace d'or ridé où j'ai passé le temps
Dans le lit de décembre aux flammes descendantes
Les baies du ciel jetées sur les enceintes
Et les astres gelés dans l'air qui les éteint
Ma tête passe au vent du Nord
Et les couleurs déteintes
L'eau suivant le signal
Tous les corps retrouvés dans le champ des averses
Et les visages revenus
Devant les flammes bleues de l'âtre matinal
Autour de cette chaîne où les mains sonnent
Où les yeux brillent du feu des pleurs
Et que les ronds de coeurs couvrent d'une auréole
Les rayons durs brisés dans le soir qui descend.
11:03 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poèmes, poète, poésie, écriture, livre, culture
Commentaires
C'est joli cela Elisabth, bise et bonne soirée...
Écrit par : le Pierrot | jeudi, 16 décembre 2010
Le Pierrot : c'est assez spécial comme poème.
Je n'arrive pas encore à mettre des commentaires sur ton blog. Rien n'a changé, c'est étrange....
Écrit par : elisabeth | jeudi, 16 décembre 2010
Les poèmes ne sont-ils pas toujours spéciaux?
Écrit par : laura | jeudi, 23 décembre 2010
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