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vendredi, 07 janvier 2011

SECRET

Rien ne pèse tant qu'un secret ;

Le porter loin est difficile aux dames,

Et je sais même sur ce fait

Bon nombre d'hommes qui sont des femmes.

(LA FONTAINE, Les femmes et le Secret)

Chez moi, le secret est enfermé dans une maison aux solides cadenas dont la clé est perdue et la porte scellée (Les Milles et Une Nuits)

Toute révélation d'un secret est la faute de celui qui l'a confié (LA BRUYERE).

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lundi, 03 janvier 2011

MON NOUVEAU LIVRE EST PARU

 

Deux ans de préparation et le voilà enfin sorti :

AUTOUR DE HUIT HEURES, recueil d'une quarantaine de poèmes auxquels j'ai ajouté des petits textes humoristiques et décalés, est en vente.

Si vous désirez l'acheter, cliquez ci-dessous : 

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dimanche, 02 janvier 2011

VICTIME D'UN LACHE (Le Journal de Juliette, n° 72)

Le dimanche 13 novembre, en sortant de la gare, Juliette ne voit pas qu'un homme la suit. Arrivée devant la porte de son meublé, près de la Préfecture, elle pose sa valise sur les marches et rentre la clé dans la serrure. Elle voit soudain une ombre passer derrière elle. L'homme qui la suivait s'est emparé de la bandoulière de son sac et se met à courir aussitôt. En un éclair, elle délaisse la valise et court après lui. Mais l'homme disparaît au loin, il a certainement tourné au coin d'une rue. Juliette revient alors sur ses pas, rentre la valise dans le couloir et referme la porte. Elle s'approche de la grille de la Préfecture et voit un gardien. Elle lui raconte ce qui s'est passé. Celui-ci appelle un collègue qui conseille à Juliette de se rendre au commissariat le plus proche. Mais elle ne sait pas où se trouve le commissariat. Le gardien lui dit que son collègue va la conduire en voiture. Elle attend et la voiture arrive. Elle monte et, pendant le trajet, le gardien lui conseille de demander à l'accueil de se faire reconduire. Elle arrive au commissariat cinq minutes après. Elle dépose plainte et un policier lui propose de faire un tour dans le quartier, en fourgon, pour tenter de retrouver le voleur. Elle accepte mais, après plusieurs passages dans les rues, ils reviennent bredouilles. Elle rentre alors à pied, dans les rues sombres, cherchant son chemin, épuisée, personne au commissariat n'ayant accepté de la raccompagner. Le lendemain matin, elle se rend immédiatement à sa banque avec le dépôt de plainte. Ses collègues de travail lui prêtent un peu d'argent et son père lui envoie un chèque. Elle est avertie la semaine suivante que le voleur a émis 4 chèques. Un mois plus tard, un officier de police lui montre des photos de suspects mais Juliette ne reconnaîtra pas le voleur, elle n'a d'ailleurs pas vu son visage le soir de l'agression. Il se trouvait toujours derrière elle et ne s'est pas retourné une seule fois quand il courait. Il n'y aura pas de suite à cette affaire, Juliette devra refaire sa carte d'identité et tous papiers importants.

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mercredi, 29 décembre 2010

DECEMBRE S'EN VA

Décembre s'en va

Reste la ville

Et ses trottoirs mouillés

Passent les nuages

Les enfants sont sages.

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dimanche, 12 décembre 2010

Jacques PREVERT, Pour toi mon amour...

A écouter...

http://www.youtube.com/watch?v=n1p4gMD5mw8&feature=re...

 

Charles BAUDELAIRE, Harmonie du soir.

A regarder et écouter....

http://www.youtube.com/watch?v=OPQ51tV3weI&feature=mf...

 

vendredi, 10 décembre 2010

L'HIVER QUI VIENT (Jules LAFORGUE)

Blocus sentimental ! Messageries du Levant !...

Oh, tombée de la pluie ! Oh ! tombée de la nuit,

Oh ! le vent !...

La Toussaint, la Noël, et la Nouvelle Année,

Oh ! dans les bruines, toutes mes cheminées !...

D'usines...

On ne peut s'asseoir, tous les bancs sont mouillés ;

Crois-moi, c'est bien fini jusqu'à l'année prochaine,

Tous les bancs sont mouillés, tant les bois sont rouillés,

Et tant les cors ont fait ton ton, ont fait ton taine!...

Ah ! nuées accourues des côtes de la Manche

Vous nous avez gâtés notre dernier dimanche.

Il bruine ;

Dans la forêt mouillée, les toiles d'araignées

Ploient sous les gouttes d'eau, et c'est leur ruine.

Soleils plénipotentiaires des travaux en blonds Pactoles

Des spectacles agricoles,

Ou êtes-vous ensevelis ?...

Ce soir un soleil fichu gît au haut du coteau,

Git sur le flanc, dans les genêts, sur son manteau.

Un soleil blanc comme un crachat d'estaminet

Sur une litière de jaunes genêts,

De jaune genêts d'automne.

Et les cors lui sonnent !

Qu'il revienne...

Qu'il revienne à lui !

Taïaut ! Taïaut ! et hallali !

O triste antienne, as-tu fini !...

Et font les fous !...

Et il gît là, comme une glande arrachée dans un cou,

Et il frissonne, sans personne !...

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mardi, 07 décembre 2010

LA JEUNE FILLE

La jeune fille est blanche

Elle a des veines vertes

Aux poignets, dans ses manches

Ouvertes.

On ne sait pas pourquoi

Elle rit. Par moment

Elle crie et cela

Est perçant.

Est-ce qu'elle se doute

Qu'elle vous prend le coeur

En cueillant sur la route

Des fleurs ?

On dirait quelquefois

Qu'elle comprend des choses.

Pas toujours. Elle cause

Tout bas.

"Oh ! ma chère ! oh ! là là...

...Figure-toi... mardi

Je l'ai vu... j'ai ri" - Elle dit

Comme ça.

Quand un jeune homme souffre,

D'abord elle se tait :

Elle ne rit plus, tout

Etonnée.

Dans les petits chemins,

Elle remplit ses mains

De piquants de bruyères,

De fougères.

Elle est grande, elle est blanche,

Elle a des bras très doux.

Elle est très droite et penche

Le cou.

(Francis JAMMES)

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samedi, 04 décembre 2010

L'HOMME AUX BIJOUX

Il attend quelqu'un ou quelque chose, assis sur un banc de la station du tramway. Il regarde les rames arriver et partir, les gens monter et descendre. Il porte autour du cou 4 ou 5 colliers en chaines et en perles. Les bracelets qu'il a enfilés avant de sortir, font un bruit métallique. Il essaie d'être gracieux dans tous ses gestes. Aux doigts, il porte des bagues grossières, de toutes les formes, argentées, que l'on trouve sur les marchés ou dans les petites boutiques. Il ne parle à personne, il regarde les gens.

Quelquefois, il monte dans le tramway, destination le centre ville, juste pour passer le temps. Et les gens se retournent discrètement sur lui, se demandant ce qu'il a dans la tête. Lui ne ressent aucune gêne. Il rêve qu'il est encore un enfant.  

Au retour, il ne rentre pas chez lui immédiatement, il reste assis un moment sur le banc en attendant que le soleil se couche.

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jeudi, 02 décembre 2010

POURQUOI CONTINUER ?

Pourquoi continuer à tenir un ou des blogs, puisqu'il existe d'autres moyens de se faire des amis, comme Facebook par exemple ou Youtube ?

Cela fait bientôt 5 ans que je tiens ce blog ; beaucoup d'amis qui me suivaient depuis le début de cette aventure sont partis vers d'autres horizons. D'autres continuent avec courage d'entretenir leur(s) blog(s) et certains même se sont créé en plus un compte sur Facebook, Twitter, ou Youtube...

Des amis partent, d'autres viennent, d'autres encore sont fidèles. Pensez-vous continuer votre, vos blogs, dans les mois qui viennent ? 

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22:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : blogs, web, société, internet