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mercredi, 16 juillet 2008

Proverbes sur L'EAU

L'eau va toujours à la rivière

( la richesse va à ceux qui sont déjà riches)

Goutte à goutte l'eau creuse la pierre

(La persévérance est toujours récompensée)

Les méchants sont buveurs d'eau

(Dans son poème "Chanson morale", le comte L. PH de SEGUR écrit "tous les méchants sont buveurs d'eau ; C'est bien prouvé par le déluge")

Boire eau point ne devez

Aux mois en R trouverez

(Pendant les mois d'hiver, il semble que ce proverbe nous conseille de fortiifier notre corps en buvant du vin).

mardi, 15 juillet 2008

SI J'ETAIS UN MORCEAU DE CHOCOLAT

Si j'étais un morceau de chocolat

Je me cacherai sous ton oreiller pour calmer tes faims

Je m'envelopperai dans le plus bel emballage pour te séduire

Si j'étais un morceau de chocolat

Pourrai-tu me désirer sans jamais me toucher ?

Me ferai-tu fondre sous ta flamme ?

Si j'étais un morceau de chocolat

Ressemblerai-je tellement aux autres que tu ne me regarderai jamais ?

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lundi, 14 juillet 2008

SAISIR

Saisir, saisir le soir, la pomme et la statue,

Saisir l'ombre et le mur et le bout de la rue.

Saisir le pied, le cou de la femme couchée

Et puis ouvrir les mains. Combien d'oiseaux lachés

Combien d'oiseaux perdus qui deviennent la rue,

L'ombre, le mur, le soir, la pomme et la statue !

(Jules SUPERVIELLE)

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vendredi, 11 juillet 2008

RETROUVAILLES (Le journal de Juliette, lycéenne, n° 33)

Dès son 1er jour de vacances, Juliette rend visite à ses petites voisines, les 3 Maries, arrivées depuis 2 jours dans leur maison de location au coeur du village.

Elle retrouve également Annick, une camarade depuis 9 ans, qui habite toute l'année au rez de chaussée de la grande maison où Juliette loge chaque été. Il faut dire qu'Annick et Juliette ont le même âge. Mais c'est grâce à Annick que la grande soeur de Juliette s'est trouvé un fiancé, un garçon du village, qui joue dans le Bagad, non pas du bignou, mais de ce petit instrument qui fait danser tous les Bretons. Le mariage est prévu pour l'année prochaine.

Le lendemain, c'est au tour de Cathy de rendre visite à Juliette et ses soeurs. Cathy habite depuis toujours dans le village : son père tient la boucherie au coin de la rue. Mais elles se retrouvent chaque été avec le même bonheur.

Le dimanche 5 juillet, Jean Claude et sa petite famille arrivent vers 14 heures. Ils logent au rez de chausée, sous l'appartement de Juliette. Il fait enfin chaud et ils se rendent tous à la plage pour prendre leur premier bain malgré la longue route faite aujourd'hui.

Le lendemain, une nouvelle famille de vacanciers arrive. Elle loge à l'étage, à l'autre bout de la maison.

Juliette fait la connaissance d'Evelyne et de son petit frère, Didier. Evelyne habite PARIS et joue du piano. Elle s'est achetée une guitare 15 jours avant de partir. Juliette va chercher la sienne et lui montre quelques accords faciles.

Le jeudi suivant, Denise, professeur de sport au lycée de Juliette, arrive avec son mari vers 17 heures. Ils campent dans une prairie derrière chez Cathy. Juliette aime beaucoup sa professeur de sport car Juliette aime tout simplement cette discipline.

La voiture est réparée, toute cette joyeuse bande se retrouve à la plage car le beau temps est enfin arrivé. Les vacances sont bien parties....

 

ETRE

Il n'importe pas d'avoir été, mais d'être. Je ne suis pas ; je serai.

Seulement, parce que je prétends être plus que je ne suis, j'ai fait peu de cas de ce que je fus pour devenir ce que je veux être.

(Fray Gabriel Téllez TIRSO DE MOLINA - Espagnol - 1583-1648)

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jeudi, 10 juillet 2008

Proverbes sur la FAIM

La faim chasse le loup hors du bois

(La nécessité fait commettre bien des imprudences)

La faim est une mauvaise conseillère

La faim étouffe l'orgueil

(proverbe de Savoie)

mercredi, 09 juillet 2008

FLEUR

Vous avez dit, tel soir, des paroles si belles

Que sans doute les fleurs qui se penchaient vers vous,

Soudain nous ont aimés et que l'une d'entre elles,

Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux.

(E. VERHAEREN, Heures d'après midi)

mardi, 08 juillet 2008

LA VALISE (Le journal de Juliette, lycéenne n° 32)

Pour sa 1ère journée de vacances, Juliette fait le tour des problèmes qui l'empêchent de profiter pleinement de son séjour.

Il pleut et elle est enrhumée, la voiture est au garage pour une révision car les freins ont besoin d'être resserrés, les maillots de bain ainsi que les vêtements de rechange sont dans la valise que maman a envoyée par SNCF le vendredi précédant le départ.

Quatre jours s'écoulent sans que Juliette et sa famille aient des nouvelles de cette valise. Maman décide alors de se rendre à l'arrêt d'autobus. Elle demande au chauffeur de se renseigner à la Gare de la ville voisine. Le lendemain, ce sont de gentils locataires vacanciers qui se proposent de se rendre à la Gare afin d'obtenir des nouvelles. Mais rien ne bouge. Le jour suivant, Maman décide alors de se rendre elle-même à la Gare en voiture puisqu'elle est enfin réparée. Mais les employés ne savent rien. Ils demandent le Bulletin d'Envoi qui est malheureusement resté à la maison, à 750 kms de là. La tension est à son comble au bout de 11 jours d'attente.

Enfin, le lendemain vers 17h, après 14 jours de voyage, la valise arrive à destination. Elle est accueillie avec un grand soulagement. Juliette pourra quitter son chemisier blanc et sa jupe bleu marine portés pendant 12 jours et oublier la robe tablier de sa grande soeur qui lui a été d'un grand secours quand elle a dû faire la lessive de son unique tenue. Surtout, elle pourra aller se baigner !

lundi, 07 juillet 2008

VENT D'OUEST

Un vent d'ouest

Que je déteste

Un ciel menaçant

Qui fait le gros dos

Un soleil resplendissant

Parti trop tôt

Les journées passent

Je me tracasse

Comme rien ne dure

Le ciel deviendra pur

Demain le vent d'ouest

Que je déteste

Sans regrets faiblira

Puis disparaîtra.

 

jeudi, 03 juillet 2008

LES FENETRES ETAIENT FERMEES

Les fenêtres étaient fermées obstinément. Leur teint brouillé, leurs yeux vides et leurs rides témoignaient de nombreuses années passées dans cet endroit.

Calfeutrés dans leurs bureaux surchauffés, ils restaient indifférents à la chaleur ambiante. Le ventilateur tournait mais cet objet ridicule brassait un air devenu irrespirable.

Les yeux immobiles sur leurs écrans, ils exécutaient des tâches ingrates dans un silence religieux.

Dehors, un vent rafraîchissait les passants et dérangeait leur chevelure.

J'ai eu envie de leur crier : "ouvrez cette fenêtre !". Mais j'étais devenue comme eux, inerte, déjà vaincue, prisonnière de leurs habitudes....