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vendredi, 15 décembre 2006

CHEZ ANDREE

Aujourd'hui, je pars avec maman chez sa cousine, Andrée. Elle tient une ferme avec son mari, Jojo. Ils ont 4 enfants : Eric, Nicole, Cathy et Anne qui sont aussi mes cousins et cousines. Mais je ne les vois pas souvent.

Comme il a neigé, nous mettons de vieilles chaussettes au-dessus de nos chaussures. Ainsi, nous ne glisserons pas en marchant dans la neige. Je mets les gants, le bonnet et l'écharpe que j'ai tricotés cet été avec de la laine fine et nous partons.

Sur la route, nous regardons le paysage qui a bien changé sous le manteau de neige qui est tombé hier après-midi.

Nous discutons de choses et d'autres avant d'arriver à la sortie de la ville où se trouve la ferme. Nous ouvrons la grille de la cour. La ferme est perpendiculaire à la route. Au fond de la cour, je vois la grange et le tracteur de Jojo garé devant. Les vaches et les cochons sont enfermés car il fait si froid. Seules, les poules gambadent dans la cour. Nous essuyons bien nos pieds avant d'entrer sur le tapis devant la porte. Nous appuyons sur la sonnette et entrons dans le couloir où nous ouvrons nos manteaux avant de frapper à la porte de la salle à manger. Nous disons bonjour au grand-père qui est assis à côté de la cheminée, l'oreille collée au poste de radio. Il porte des lunettes noires et sa canne est posée près de lui. Nous discutons un peu avec lui de sa santé et du temps qu'il fait. Puis Andrée arrive souriante de la pièce du fond. On s'embrasse tous et elle nous demande si nous allons bien. Elle sort ses tasses à café, sa boite à biscuits et sa boite à sucre avec un pichet de crème comme à l'habitude. J'aime son café et sa crème. Andrée et maman discutent en tournant leur cuillère dans la tasse. Elles ont tant de choses à se raconter. De temps en temps, grand père laisse la radio pour nous écouter et continuer la conversation avec nous. Il doit s'ennuyer, je pense. Maman passe sa commande de beurre et de fromage blanc à Andrée qui disparaît derrière la porte du fond. Jojo vient nous embrasser mais n'a pas beaucoup le temps de bavarder avec nous. Il prend un petit café et repart à son travail.

Un jour, il m'a montré ses vaches mais j'ai eu un peu peur car elles sont impressionnantes par leur taille. Les cochons ne me font pas peur, ils sont sales, ils aiment se trainer dans la boue, si fréquente dans cette région du Nord.

Andrée réapparait avec ses paquets de beurre et de fromage blanc que maman glisse dans son sac à provisions. Nous finissons notre tasse de café et nous levons pour dire au revoir au grand père qui ne peut pas bouger de sa chaise et à Andrée qui est très bavarde mais si gentille.

Et nous repartons à la maison, contents d'avoir fait une joyeuse promenade. Nous avons le nez et les joues si froids qu'ils sont rouges. Nous rentrons vite nous réchauffer près du feu qui nous attend.

 

jeudi, 14 décembre 2006

GREENSLEEVES

Je vous propose un morceau à écouter en ces prochains jours de fêtes.

Je pense que vous le connaissez car il est ancien.

Je l'ai joué en public en fin de première année à l'Ecole de Musique.

Vous pouvez l'écouter en boucle en faisant vos préparatifs de fête.

Bonne écoute
podcast

14:25 Publié dans Ma guitare | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Culture, loisirs, musique

mardi, 12 décembre 2006

RESSORTEZ VOS VINYLES

Ressortez vos vinyles et écoutez-les sur la platine disque iTTUSB-05 qui est une platine disque USB.

Elle permet de se connecter à un ordinateur et de numériser ses 45, 33 et même 78 tours. PRIX : 179 €.

A voir sur www.multimedia.algam.net et en vente sur fnac.com ou cobrason.com ou grosbill.com ou sur hifissimo.com ainsi que sur ldlc.fr ou macway.com ou mistergooddeal.com et pixmania.com.

J'ai ressorti mes vinyles et je vous en montre quelques uns, en 45 tours. Je les écoute sur une platine simple, ancienne, normale.

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vendredi, 08 décembre 2006

DANS LES GRENIERS

Je devais avoir 7 ans quand je suis allée pour la première fois dans le grenier de ma grand mère. Elle était gardienne et logeait dans la maison près de l'usine où travaillaient mon père et mon grand père.

Je me demandais pourquoi nous n'étions jamais allés à l'étage. Je voulais voir comment étaient les chambres. Je savais que je n'avais pas le droit, je n'y avais jamais été invitée. Je ne sais plus dans quelles circonstances j'ai pu, grâce à mon frère et ma soeur aînée, découvrir ce qui se cachait derrière cette porte, à l'étage.

Mon grand père travaillait, j'en suis certaine. Mais ma grand mère, que faisait-elle ce jour là ? Je ne me souviens plus. Je sais qu'elle n'était pas très loin et que j'ai eu le temps de regarder assez pour pouvoir vous raconter ce que j'y ai vu.

La porte était large. Elle était fermée par une grande clef. J'ai pu la tourner sans faire trop de bruit.

Il n'y avait pas grand chose dans ce grand grenier : des malles, des vieilles chaises, des planches, des cadres en bois plein de poussière....

Ce dont je me souviens c'est que j'ai ouvert les malles. J'y ai trouvé des tissus et des dentelles. Beaucoup de dentelles.

Le tissu était écru, jauni, ainsi que ces dentelles. Cela devait être des draps, des nappes et des rideaux et quelques robes qui venaient soit des parents de ma grand mère, soit de ceux de mon grand père. Je n'ai pas osé en parler.

Je les ai dépliés et repliés pour ne pas me faire gronder. Dans une autre malle, se trouvaient également des tissus mais noirs. Comme les doubles rideaux de la salle à manger. Tout cela me semblait d'un autre monde. Quand je regarde les films muets, je repense à ce grenier...

Quelques années plus tard, j'ai visité un autre grenier. Mes parents avaient loué un petit 3 pièces en Bretagne pour les vacances. Le propriétaire était menuisier mais avait beaucoup voyagé.

Pour accéder au logement, nous devions monter un escalier étroit et tout droit. Mais sur un palier, j'avais remarqué une porte sans serrure ni poignée. Ma mère nous avaient interdit de la pousser. D'ailleurs, elle résistait à nos tentatives. Mais un jour, à force de pousser, nous avons réussi à nous glisser à l'intérieur de ce qui était un grenier d'une dépendance.

Il y avait là un accordéon, des malles, des armoires. Dans les malles, se trouvaient des photos de marins, de bateaux et de notre propriétaire qui devait avoir 20, 25 ans. Egalement des lettres... Nous y sommes retournés plusieurs fois. Le propriétaire n'a rien su. Nous sommes restés discrets et avons remis en place tout ce que nous avions touché. Jamais personne ne nous a grondés. Tous les deux ans, nous passions de magnifiques vacances dans ce coin du Morbihan et rêvions de voyages sur la grande mer.

Le troisième grenier était celui de mes parents. Il fallait mettre une échelle pour y accéder. Je n'y allais pas souvent car j'avais le vertige. Avec mes soeurs, nous y mettions nos jouets anciens ou cassés. Et nous étions heureux de les retrouver quelques années plus tard.

 

jeudi, 07 décembre 2006

DU COQ A L'AME

Une chanson de LYNDA LEMAY extraite de son album LES LETTRES ROUGES (2001-2002).

 

Salut les hommes, salut les femmes

Et salut la marmaille

Huit heures sonnent, mon coeur s'enflamme

J'ai tout un éventail

D'émotions fortes à vous transmettre

Comme toutes sortes de lettres

Que j'écris, puis que je vous donne

Et que ma voix fredonne

Je serai logique ou je serai folle

Je serai laide ou belle

Je vais m'lancer du haut du ciel

Jusqu'au dernier sous-sol

Je serai mauvaise ou je serai bonne

Angélique ou démone

Je vais passer du rire au drame

Passer du coq à l'âme !

Salut les hommes, salut les femmes

Salut les retraités

Et si y'a des anges qui planent

Salut les regrettés

J'vous ai invités dans mon coeur

Pour qu'on s'amuse ensemble

Faisons comme si, pour quelques heures

Vous étiez dans ma chambre

On va s'retenir un petit sanglot

On va trouver ça drôle

On va's pleurer sur les épaules

S'bécoter les bobos

On va se faire des confidences

Dédramatiser l'pire

On va s'avouer tout ce qu'on pense

Qu'on n'oserait jamais s'dire ...!

Salut les pères, salut les moines

Salut les mères et les enfants

Salut les hommes que trop souvent je blâme

Salut les femmes que je comprends

On va s'enlever notre maquillage

On va s'faire des grimaces

On va trouver l'courage de s'dire

Nos vérités en face

Est-ce la vie que je raconte

Qui fait que l'on s'rencontre

Ou n'est-ce pas parce qu'on se ressemble

Que ce soir on s'rassemble ?

Bienvenue messieurs, bienvenue mesdames

Mes jeunes et mes vieux

Bienvenue les coqs, bienvenue les âmes

Et tout c'qu'y a au milieu

Bienvenue dans tout ce que j'incarne

Tout ce que je refoule

Ces craintes qui me montent au crâne

Et m'attirent des foules

Bienvenue à vous que ça défoule

De voir que j'me désâme

A rester calme, à rester cool

Quand la vie tourne au drame

Merci les hommes, merci les femmes

De comprendre qu'y vaut mieux

Passer bêtement du coq à l'âme

Que rester silencieux

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14:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Culture, musique, guitare

mardi, 05 décembre 2006

MES COMPOSITIONS A LA GUITARE

Je vous propose deux de mes compositions personnelles :

BALADE :


podcast

JEUX DE LUMIERES :


podcast

14:55 Publié dans Ma guitare | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Musique, guitare

dimanche, 03 décembre 2006

QUELQUES FILMS

Le 27 décembre 1967 sort à PARIS "BARBARELLA" avec Jane FONDA, film qui est interdit aux moins de 18 ans.

 Adapté d'une bande dessinée érotique de science-fiction, imaginée par Jean Claude Forest en 1962, Barbarella se déroule au XIIè siècle.

Mais la sortie de ce long métrage est retardée par des responsables de la censure qui jugeaient plusieurs scènes beaucoup trop osées pour le grand public.

La projection a finalement été interdite aux moins de 18 ans.

Ce fut la 3ème fois que Roger Vadim mis en scène sa femme à l'écran.

"LA PLANETE DES SINGES" est sorti le 9 février 1968 aux Etats Unis. Il s'agit d'un grand film Hollywoodien adapté d'un roman français de Pierre BOULLE. Charlton Heston y tient le rôle principal.

"FUNNY GIRL" sort en septembre 1968 sur les écrans américains et consacre une jeune chanteuse-comédienne au timbre exceptionnel, Barbra Streisand. Elle interprète le rôle de Fanny, une chanteuse des Ziegfeld Follies qui réussit une brillante carrière à la scène, mais qui, mariée à un joueur qui ne pense à rien d'autre qu'à sa passion, rate totalement sa vie privée. Omar Sharif et Walter Pidgeon complètent la distribution.

"EASY RIDER" de Dennis Hopper est un film de la génération hippie, Il sort en juillet 1969 en France. Il raconte parfaitement cette génération au travers des deux personnages principaux, interprétés par le réalisateur lui-même et par Peter Fonda qui connaît bien ce phénomène pour avoir cotoyé de nombreux hippies. Traversant les Etats Unis à moto, ils symbolisent une jeunesse qui a l'inverse de ses parents ne croit pas au rêve américain et trouve son bonheur dans les voyages, l'amour et la drogue.

"LA FIANCE DU PIRATE" en 1969 est un film écrit par Nelly Kaplan et Claude Makovski se déroule dans un village où les femmes de notables prennent en grippe une jeune femme, Marie. Elle va se venger à la manière en séduisant les maris et en recueillant leurs confidences à l'aide d'un magnétophone. Bernadette LAFONT y tient le rôle principal et Barbara fait une magnifique apparition vocale avec "Moi, je m'balance".

 

22:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : Culture, cinéma

samedi, 02 décembre 2006

LUMIERE

J'ai vu la lumière

Je me suis avancée

Dans l'ombre derrière

Les fantômes dressés

Rient et se faufilent

Pour entrer dans la foule

 

 

 

  

Poème inspiré par Ambroise

15:05 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, écriture