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dimanche, 13 janvier 2008

LA VOUIVRE (Marcel Aymé - extrait)

"Vers huit heures du matin, Arsène aiguisait sa faux lorsqu'il aperçu à quelques pas de lui une vipère glissant sur l'herbe rase entre deux andains.

Un frisson lui passa sur l'échine et son coeur se serra d'une légère angoisse, comme il lui arrivait parfois dans les bois lorsqu'il entendait le bruit d'un remuement dans les branches profondes d'un buisson. A l'âge de cinq ans, un jour qu'il cueillait du muguet, il avait mis la main sur un serpent et l'aventure lui avait laissé l'horreur des reptiles. La vipère filait comme un trait, le corps à peine ondulant, sa tête plate immobile, surveillant le garçon de son petit oeil au regard prompt comme celui d'un oiseau".

Commentaires

comme les serpents peuvent donner la trouille, ils peuvent aussi sembler bien passionnants...moi j'aime bien, malgré l'aspect un peu lugubre..marcher sans pattes, faut le faire quand même, hihi!

Écrit par : esther | dimanche, 13 janvier 2008

Bnsoir elisabeth je suis desoleé de ne pas venir souvent pourtants tes ecrits ainsi que ce que tu nous propose de lire me manquent
J'ai horreur des serpents ,mais je decouvre cet ecrivain merci
bonne soireé

Écrit par : estelle | dimanche, 13 janvier 2008

Je me souviens du film avec Lambert Wilson(que j'adore) enlaidi...

Écrit par : Laura | lundi, 14 janvier 2008

Moi aussi je me souviens du film, à l'atmosphère particulière; je l'ai d'ailleurs toujours en VHF (si la bande n'a pas collé au fil du temps..).
Quant aux vipères, cela me rappelle mes vacances dans la Creuse, berceau de 75% de mes ancêtres, étant enfant. On nous chaussait toujours de bottes quand nous allions nous promener dans les prés; et ma tante nous avait expliqué comment nous comporter sans nous affoler en présence d'un serpent..
Eh bien aujourd'hui... quand j'ai un serpent devant moi... je fais demi-tour!!!

Écrit par : sister for ever | lundi, 14 janvier 2008

J'ajoute ici quelques détails sur ce livre (ou film) : En patois de Franche-Comté, la Vouivre est l'équivalent du vieux mot français "guivre" qui signifie serpent. La vouivre des campagnes jurassiennes désigne une figure légendaire : une déesse des campagnes, dryade et naïade, énigmatique et séduisante, qui aime à se baigner nue, seul moment où elle abandonne son diadème à la garde des serpents qui l'accompagnent.
Un jour qu'il fauche un pré, Arsène découvre dans l'herbe le diadème de la Vouivre en train de se baigner. Il veut s'en emparer mais les vipères qui escortent la déesse se ruent sur lui. La Vouire va sauver Arsène de la mort. C'est alors qu'une étrange complicité amoureuse va lier le paysan de 23 ans à la princesse champêtre.
Je n'ai lu que le livre mais je pense que je vais le relire car il y a 20 ans ...

Écrit par : elisabeth | lundi, 14 janvier 2008

Marcel Aymé est un auteur à lire et relire...

Écrit par : laura | lundi, 14 janvier 2008

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