Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 12 décembre 2007

JE VOUS RACONTE

Etant enfant, j'avais participé à un jeu télévisé et j'avais gagné un beau livre de contes pour enfants. Je vais vous raconter une des histoires...

Il y avait une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une princesse véritable. Il fit donc le tour du monde pour en trouver une, et, à la vérité, les princesses ne manquaient pas ; mais il ne pouvait jamais s'assurer si c'étaient de véritables princesses ; toujours quelque chose en elles lui paraissait suspect. En conséquence, il revint bien affligé de n'avoir pas trouvé ce qu'il désirait.

Un soir, il faisait un temps horrible, les éclairs se croisaient, le tonnerre grondait, la pluie tombait à torrents ; c'était épouvantable !

Quelqu'un frappa à la porte du château et le vieux roi s'empressa d'ouvrir.

C'était une princesse. Mais grand Dieu ! comme la pluie et l'orage l'avaient arrangée ! L'eau ruisselait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait dans ses souliers, et sortait par le talon. Néanmoins, elle se donna pour une véritable princesse.

"C'est ce que nous saurons bientôt !" pensa la vieille reine. Puis, sans rien dire, elle entra dans la chambre à coucher, ôta toute la literie, et mit un pois au fond du lit. Ensuite, elle prît vingt matelas, qu'elle étendit sur le pois, et encore vingt édredons qu'elle entassa par-dessus les matelas.

C'était la couche destinée à la princesse. Le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit.

"Bien mal ! répondit-elle ; à peine si j'ai fermé les yeux de toute la nuit : Dieu sait ce qu'il y avait dans le lit ; c'était quelque chose de dur qui m'a rendu la peau toute violette. Quel supplice !".

A cette réponse, on reconnut que c'était une véritable princesse, puisqu'elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse pouvait avoir la peau aussi délicate ?

Le prince, bien convaincu que c'était une véritable princesse, la prit pour femme, et le pois fut placé dans le musée où il doit se trouver encore.

Commentaires

C'est la princesse au petit pois...

Écrit par : laura | mercredi, 12 décembre 2007

Bravo pour ton gain; c'était quoi comme jeu?

Écrit par : laura | mercredi, 12 décembre 2007

Ah la délicatesse de la princesse au petit pois. Un conte de mon enfance. Merci ça m'a fait plaisir de me replonger dans cet univers. Bonne journée.

Écrit par : Malaika | mercredi, 12 décembre 2007

Je connais quelqu'un qui aurait senti le pois ! Il est donc un vrai prince : )

Bonne soirée.

Écrit par : Dana | mercredi, 12 décembre 2007

Laura : je devais avoir 11 ans. Il fallait envoyer un dessin à l'ORTF (à ce moment là) suite à une émission pour enfants, pour illustrer ce que nous avions vu. Et je l'ai fait. Et voilà le résultat...
Merci pour vos commentaires.

Écrit par : elisabeth | mercredi, 12 décembre 2007

As tu toujours ce dessin ?
en tout cas..felicitations pour ce prix!!

bizzz

Écrit par : monette77100 | jeudi, 13 décembre 2007

Un joli conte, mais nous qui ne sommes pas princesses, nous avons la peau tout aussi sensible.
Bonne journée

Écrit par : Marie Bland | jeudi, 13 décembre 2007

une bien belle histoire qui me renvoie non sans émotion à ma tendre enfance... j'adorais cette histoire ...
tendresses

Écrit par : Christian JULIA | jeudi, 13 décembre 2007

Merci beaucoup. Monette : je ne sais plus quel dessin j'avais envoyé. Je n'ai pas gardé de double...

Écrit par : elisabeth | jeudi, 13 décembre 2007

mERCI POUR CES PRECISIONS

Écrit par : Laura | jeudi, 13 décembre 2007

de bons souvenirs en effet , je croyais que tu étais allée carement dans la télé , genre Questions pour un champion , ou autre chose ,comme tu devais fière d'avoir reçu ce cadeau .

Écrit par : Jeanne | jeudi, 13 décembre 2007

Je connaissais ce joli conte... mais au début j'avais cru que c'était en l'écrivant que tu avais gagné un prix! tu aurais pu remarque...

Cela dit, quelques décennies plus tard... ne reflèterait-il pas une idée de la fragilité de «l'espèce» féminine dont on a justement cherché à se défaire?

Écrit par : sister for ever | mercredi, 19 décembre 2007

Et connais tu ce conte de Grimm, atroce!
Un enfant nait couronné, cela veut dire qu'il va devenir roi. Seulement il est d'une famille très modeste. Une fée prédit qu'à 15 ans il épouserait la fille du roi.
Le roi apprenant ceci, veut faire tuer le bambin, il l'enlève, le met dans une caisse et le met sur la rivière.
Mais l'enfant est sauvé, car c'est un enfant né chanceux. Il est recueilli par un meunier et sa femme qui l'élèvent bien.
Un jour, alors que la quinzième année du garçon approche, le fils du roi passe par chez ces meuniers. Il leur demande d'où ils ont un si beau fils, si intelligent. Ils lui racontent qu'il l'ont recueilli alors qu'il était en train de voguer sur la rivière dans une caisse. Comme ils n'avaient pas d'enfant et voulait en avoir un, cela tombait à pic. (Mais il ne coula pas à piic).
Le roi apprennant ceci pensa que c'était cet enfant même qu'il croyait mort. Et il lui tendit un guet appens en l'invitant dans son château. Là il dit au garçon qu'il pourra avoir sa fille s'il apporte trois cheveux d'or du diable. En route le garçon fait étape dans deux villes et un gué. Il faut qu'il amène la réponse à trois questions pour pouvoir paser le gué et dormir dans les deux villes au retour. Arrivé en enfer, il rencontre la grand-mère du diable qui a pitié de lui et l'aide à avoir trois cheveux d'or du diable et les trois réponses aux questions.
Revenu au château, il a tout ce qu'il faut pour garder la fille du roi. Et - je ne sais plus pourquoi, je crois aller chercher la réponse à une question en enfer- envoie paître le père de la fille en lui disant que pour passer le gué, il faut qu'il demande sa gaule au passeur. C'est ainsi qu'il relève de son travail celui qui ne demandait que cela en acceptant la gaule qu'il lui tend pour traverser la rivière. Le passeur se sauve et c'est lui qui maintenant fait le va et vient pour amener les voyageurs sur l'autre rive de la rivière.

Écrit par : do_mino | mercredi, 26 décembre 2007

Les commentaires sont fermés.